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Immobilier

Baromètre LPI-Seloger : Une évolution contrastée des prix de l’ancien en février

Baromètre LPI-Seloger : Une évolution contrastée des prix de l’ancien en février

Suite au lancement par l’Association « Les Prix Immobiliers » d’un observatoire de référence constitué de 8 grands acteurs de l’immobilier privé, Michel Mouillart, Professeur d’Economie à l’Université Paris Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, décrypte chaque mois les tendances des marchés immobiliers.

Ce mois de février est marqué par une évolution contrastée des prix de l’ancien. Alors que ceux affichés ont progressé de 1.3% ces 3 derniers mois, le rythme annuel des prix signés est lui en baisse de -0.8% pour les appartements et de -1.5% pour les maisons.

« Après le décrochage des prix constaté à l’automne, sur un marché perturbé par le retrait d’une part importante des investisseurs étrangers, le rythme annuel d’évolution des prix ne pourra se ressaisir que lorsque l’activité se sera suffisamment relevée : durant l’été probablement, sur un marché qui bénéficiera alors du rebond saisonnier habituel », commente Michel Mouillart, Professeur d’Economie à l’Université Paris Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger.

Les prix du neuf frémissent enfin, comme en témoigne les prix signés de 0.9% au-dessus de leur niveau de novembre 2014, constatés en février. Ce sont les prix des appartements qui se redressent le plus rapidement. Ils ont progressé de 1,2% au cours des trois derniers mois, s’établissant en février à un niveau supérieur de 0,3% à celui de 2014, à la même époque.

« Dans les prochains mois, les prix du neuf devraient se tendre. Mais pour l’heure, après une année 2014 qui ne fut pas très bonne, les prix du neuf affichent toujours des rythmes annuels d’évolution négatifs : -0,8% pour les appartements et -1,0% pour les maisons », indique Michel Mouillart.

On assiste donc à un ralentissement général de la baisse des prix de l’ancien. Dans près de 60% des villes de plus de 150.000 habitants, les prix des appartements anciens ont augmenté au cours des trois derniers mois. La hausse est d’ailleurs soutenue (4% et plus) sur le Havre, Lille, Reims, Rennes et Saint-Etienne. Cette situation s’appuie sur une reprise d’activité qui s’amplifie depuis le début d’année.

L’indicateur de l’évolution des marges de négociation permet de rendre compte d’un niveau actuel plutôt élevé de marge de négociation, établi à 5.1% pour les appartements et à 5.9% pour les maisons. En général, lorsque la pression de la demande est forte, la marge sur les appartements est de l’ordre de 4,5% : en Aquitaine, en Ile-de-France ou en Rhône-Alpes, par exemple.

L’activité a de nouveau progressé en février (+2,5%). « Elle a bénéficié de conditions de crédit qui se sont encore améliorées et d’un allègement des taux d’apport personnel demandés par les établissements de crédit. Des conditions favorables au retour des ménages plus jeunes et plus modestes qui devraient permettre au marché de se redresser plus rapidement », souligne Michel Mouillart.

Source : Baromètre LPI-SeLoger du mois de mars 2015

Manda R.

Manda R.

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