Quelle est la perception des futurs acquéreurs en Ile-de-France face au marché immobilier ? Est-ce le bon moment pour acheter ? Résultats de l’étude réalisée par le portail d’annonces Logic-Immo.com
Est-ce le bon moment pour acheter ?
Interrogés à ce sujet, 72% des porteurs d’un projet immobilier franciliens partagent le sentiment que c’est le bon moment pour se lancer dans un projet immobilier. Les futurs acquéreurs en Ile-de-France sont donc aussi enthousiastes que la moyenne nationale établie à 68%.
L’enthousiasme pour le marché immobilier en Ile-de-France est très marqué. 72% des franciliens veulent acheter car ils sont persuadés que c’est le bon moment. Ils partagent un sentiment d’urgence car ils anticipent davantage une hausse des prix à venir dans les 6 mois.
Séverine Amate, Directrice Communication et Porte-Parole Logic-Immo.
Sur l’aspect financement, 83% des futurs acquéreurs franciliens considèrent que les taux d’intérêts sont attractifs.
Toutefois, l’étude Logic-Immo révèle que les futurs acquéreurs de la région parisienne sont significativement plus nombreux que la moyenne en France à anticiper une augmentation des prix à 6 mois (43% vs 36% pour l’ensemble des futurs acquéreurs au niveau national).
A l’inverse, ils sont donc moins nombreux que la moyenne à anticiper une stabilisation des prix à 6 mois (44% vs 55% pour l’ensemble des futurs acquéreurs).
Pourtant, la majorité des futurs acquéreurs en région parisienne (56%) considère que leur niveau de vie va rester stationnaire dans les 6 prochains mois et seuls 28% d’entre eux (vs 42% en moyenne sur l’ensemble des futurs acquéreurs) considèrent que le niveau de vie en France va se dégrader dans les 6 prochains mois.
Frein principal à l’achat : la pénurie de biens correspondant aux attentes
L’absence de biens correspondant aux attentes des futurs acquéreurs constitue le principal frein à l’achat en Ile-de-France (74% en Ile-de-France vs 76% pour l’ensemble des futurs acquéreurs en France).
Les prix trop élevés arrivent en deuxième position (39% vs 48% pour l’ensemble des futurs acquéreurs). A noter que plus d’1 acquéreur francilien sur 2 considère que les prix ne sont globalement pas réalistes (56% des franciliens vs 59% pour l’ensemble des futurs acquéreurs).
Par ailleurs, ils expriment le sentiment que les biens intéressants partent trop vite (34% vs 27% pour l’ensemble des futurs acquéreurs). Les acquéreurs franciliens ressentent davantage la tension du marché. Ils s’identifient, plus que la moyenne dans une zone de recherche « tendue » où il y a plus d’acheteurs que de biens en vente.