Pour la 2ème année, le réseau immobilier OptimHome a commandité une étude* auprès de l’Ifop, afin de mieux connaître l’attente des Français à l’égard des professionnels de l’immobilier. Il semble que le recours à un professionnel soit en hausse pour les achats et en baisse pour les ventes.
Le recours à un professionnel de l’immobilier pour acquérir sa résidence principale est en hausse de 6 points en un an (64% vs 58%). S’agissant de la vente de sa résidence principale, 62% des vendeurs ont eu recours à un professionnel de l’immobilier, en baisse de 8 points par rapport à 2015.
Les vendeurs potentiels, sont nettement plus nombreux à envisager de consulter uniquement un professionnel de l’immobilier : 38% vs 21% pour les acheteurs. Ces derniers privilégient à la fois d’utiliser « de particulier à particulier » et de consulter un professionnel (58% vs 44% pour les vendeurs). Enfin, l’intention d’utiliser uniquement « de particulier à particulier » est proche entre acheteurs et vendeurs potentiels (21% pour les premiers, 18% pour les seconds).
Si le professionnel immobilier est moins consulté pour la vente, le niveau de satisfaction vis-à-vis de sa prestation est en revanche en hausse (88% de vendeurs ayant eu recours à un professionnel en sont satisfaits vs 83% en 2015).
L’analyse des types de mandats utilisés dans le cadre de ventes de résidences principales au cours de trois dernières années révèle que les professionnels sollicités se voient rarement confier l’exclusivité de la vente. Ainsi, 47% des personnes ayant vendu leur résidence principale par l’intermédiaire d’un professionnel de l’immobilier ont opté pour un mandat simple, 19% pour un mandat semi-exclusif et 34% pour un mandat exclusif. Ce dernier type de mandat enregistre une hausse impressionnante de 13 points en un an.
Dans le cadre d’une vente, les services les plus attendus de la part d’un professionnel de l’immobilier sont avant tout financiers. 75% des personnes interrogées déclarent en effet que celui-ci doit proposer une estimation la plus fiable possible du bien par rapport au prix du marché, 43% citant même ce service en premier.
Toujours en matière financière, la vérification de la solvabilité des acquéreurs se positionne en second (49%, dont 13% qui le citent en premier). La réalisation de visites et de comptes rendus de visites (44%, dont 11% qui le placent en premier) vient ensuite.
Les personnes projetant d’acheter un bien immobilier dans les deux années privilégient à la fois contact virtuel et contact physique. Si les sites Internet constituent toujours le premier moyen d’information cité (92%, – 3 pts), le contact avec des professionnels de l’immobilier est de plus en plus cité (72%, + 6pts).
D’autres types de contacts physiques sont également fortement cités : des annonces en vitrine des agences immobilières (70%, – 2 pts), des contacts avec des personnes de son entourage (67%, – 3pts) ou encore des panneaux « à vendre » dans la rue (65%, – 3 pts).
Les portails Internet les plus consultés sont les sites d’annonces immobilières entre particuliers (87%, – 3 pts). Viennent ensuite les sites regroupant les annonces de professionnels de l’immobilier (78%, stable), les sites de réseaux immobiliers (76%, – 5 pts) et Google (72%, + 3 pts).
Lors de la consultation en ligne d’une annonce de vente immobilière, les informations recherchées en priorité portent, hormis le prix, sur la les photos du bien (33%, stable vs 2015), la description détaillée du bien immobilier (27%, – 3 pts) et la localisation précise du bien sur une carte (15%, stable). Les autres informations dont les informations sur le quartier ou la ville, le diagnostic énergétique, la proximité d’établissement scolaires, l’accessibilité des transports ou encore les avis des clients sont cités prioritairement par moins de 10% des acheteurs potentiels ayant l’intention d’utiliser Internet.
En revanche le recours aux réseaux sociaux demeure limité. Une majorité de vendeurs potentiels (57%) envisage de réaliser une estimation de son bien sur un simulateur en ligne avant de solliciter un professionnel de l’immobilier. Ce taux monte à 76% auprès des habitants de l’agglomération parisienne. Le recours aux réseaux sociaux comme Facebook dans le cadre de recherches liées à l’achat ou à la vente d’un bien immobilier constitue encore une pratique marginale. Seuls 10% des 25-65 ans les ont en effet utilisés dont 6% plusieurs fois.
*L’enquête a été réalisée du 15 au 18 avril 2016 par l’institut Ifop auprès d’un échantillon de 1.522 personnes représentatif de la population française âgée de 25 à 65 ans.
