2019 aura été une année faste pour le marché de l’immobilier ancien. Transactions records, taux de crédits très faibles, rarement le marché n’a été aussi porteur ! Yann Jéhanno, président de Laforêt, nous livre sa rétrospective et son analyse de l’année écoulée.
2019 : une année record pour le marché de l’immobilier ancien ?
Le marché de l’immobilier ancien confirme son grand dynamisme en 2019 et poursuit ainsi la belle dynamique enclenchée depuis quelques années. C’est ce que traduisent les résultats qui se vérifient d’ailleurs par les retours de nos franchisés Laforêt. Ces derniers témoignent tous d’une année particulièrement faste pour le marché de l’immobilier ancien !
Transactions records, taux d’intérêts très bas, confiance des français : tous les voyants sont au vert !
Avec plus d’un million de transactions immobilières, le marché de l’immobilier réalise une performance remarquable. Cela représente une hausse de 11,2 % à l’échelle de la France. Ce résultat, le marché de l’immobilier le doit à certains facteurs.
On peut citer par exemple, la baisse du chômage, la croissance démographique mais également le net recul de la production de logements neufs. Notons que le recul de cette production s’explique en partie par l’attentisme de certaines communes juste avant la tenue des éléctions municipales en mars 2020.
Bien évidemment ce dynamisme s’explique aussi par les faibles taux d’intérêts constatés. Ce contexte est ainsi très favorable aux primo-accédants. Notons que ce dynamisme du marché de l’immobilier est assez localisé. En effet, ce sont les grandes métropoles qui tirent vers le haut le secteur. Même les zones rurales, boudées il y a quelques temps, retrouvent une belle attractivité du fait des prix avantageux !
Signalons toutefois qu’avant ce début d’année 2020, on note un durcissement des conditions d’octroi des crédits. Les banques deviennent ainsi plus sélectives. Les durées de prêt, elles, continuent de s’allonger. Autre phénomène constaté et qui ne date pas d’hier, cette fois-ci du côté des territoires. C’est la gentrification se confirme autour des centres urbains ce qui fait envoler le prix des biens. La conséquence est qu’elle écarte progressivement les catégories populaires pour laisser place à une population avec un fort pouvoir d’achat.
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Une demande qui explose et une offre qui s’amenuise
Le dynamisme du marché est également porté par le niveau extrêmement élevé des demandes. En 2019, elle progresse de l’ordre de 15 %. Elle est particulièrement vigoureuse à Paris qui connaît une augmentation de 23 %. Sur la région francilienne, la hausse est de 16 %. Enfin dans les régions, la hausse de la demande s’estime à 14 % sur cette année.
Concrètement, cela veut dire que pour 1 bien à vendre il y a 9 acquéreurs potentiels. Dans le capitale, le rapport est de 1 bien pour 80 acheteurs potentiels !
Ainsi, les biens immobiliers se vendent sans aucune difficulté. Mieux encore, dans certaines centres urbains, comme à Paris, les investisseurs achètent directement en partant du principe qu’un logement dans la capitale rapporte toujours, soit en louant soit à la revente !
Mais face à une demande toujours plus forte, l’offre ne suit pas. En 2019, on constate une baisse de 10 % de l’offre sur l’ensemble du pays. Conséquence directe, le stock de biens disponibles est très faible. Par exemple, dans la capitale, le niveau de biens disponibles est au plus bas depuis 2 ans.
Face à cette situation observée à Paris, la région francilienne apparaît plus que jamais comme le marché de report à Paris. En effet, on constate que les candidats à l’achat n’hésitent plus à franchir le périphérique. Ainsi, l’offre en périphérie de Paris diminue face à des acheteurs qui profitent de cet environnement favorable pour réaliser leur achat.
D’ailleurs, autre enseignement que l’on peut tirer, pour les Français il est désormais clair qu’il est plus avantageux d’acheter que de louer. Dans le même temps, la différence de mensualité entre la location et la mensualité du prêt est devenue très faible.
Les prix continuent d’augmenter
L’année 2019 ne déroge pas à la règle concernant les prix du marché de l’immobilier ancien. En 1 an, les prix ont augmenté de 3,2 %. Cette augmentation, déjà observée l’année dernière, se confirme et s’amplifie donc. Dans la capitale, la moyenne des prix constatée dépasse désormais les 10.000€ par m2. Seuls 4 arrondissements se situent encore sous cette barre symbolique.
Avec 4000€/m2 et tout de même une augmentation des prix de 4,1% sur 1 an, l’Ile-de-France confirme son statut de marché de report. En effet, on remarque que certains primo-accédants sont rebutés par les prix à l’achat observés à Paris et également par la montée de la taxe foncière.
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