Interview de Matthieu Andriveau, directeur général des Archives Généalogiques Andriveau. Fondées à Paris en 1830, les archives généalogiques Andriveau constituent la plus ancienne étude de généalogie successorale subsistante au monde. La gestion d’une copropriété peut parfois être difficile, surtout lorsque des propriétaires décèdent sans que personne ne le sache. Les charges s’accumulent alors rapidement, créant des problèmes de trésorerie pour la copropriété. Heureusement, il existe une solution efficace pour résoudre ce type de situation : faire appel à un cabinet de généalogie successorale.
Pouvez-vous nous présenter votre entreprise de généalogie successorale ?
Bonjour, je suis Matthieu Andriveau, directeur général des Archives Généalogiques Andriveau. Une entreprise de généalogie successorale fondée en 1830 par mes aïeux. Nous sommes les premiers à exercer ce métier en France et dans le monde.
Notre mission consiste à retrouver les héritiers pour que les successions se déroulent conformément au Code civil. Ainsi, nous faisons respecter le droit en veillant à ce que toutes les successions soient réparties équitablement. En cela, le métier de généalogiste est un métier d’utilité publique.
Nous sommes présents dans toutes les grandes villes de France (Lyon, Marseille, Montpellier, Pau et Paris) avec une équipe de 130 personnes. Les professionnels, comme les copropriétaires ou les syndics de copropriété, peuvent faire appel à nous pour retrouver les héritiers. Nous engageons alors des recherches généalogiques pour identifier les personnes ayant droit à la succession.

Pourquoi est-il important de retrouver les héritiers dans le cadre de problématiques de copropriété ?
Dans le cadre de problématiques de copropriété, retrouver des héritiers peut être crucial pour régler les créances. Parfois, des personnes décèdent sans héritiers connus dans les copropriétés. Ce qui pose de grandes difficultés pour payer les charges de copropriété.
Malheureusement, souvent les copropriétés ne s’en rendent compte que plusieurs années après le décès du propriétaire. C’est pour cela que je conseille aux copropriétés de vérifier régulièrement leur situation financière et de nous contacter dès qu’elles soupçonnent des impayés.
Nous proposons donc de faire nommer une étude de généalogie successorale pour retrouver les héritiers le plus rapidement possible. Nous représentons les héritiers à la succession et les créances de la copropriété sont payées dans les six mois suivant notre mandat.
Toutefois, notre activité de recherche généalogique peut parfois être imprévisible, avec des durées variables. C’est pourquoi, nous attachons une grande importance à l’urgence du règlement des créances liées à la copropriété. Ainsi, dans un délai de six mois après avoir été mandatés, nous proposons de prendre en charge les charges de copropriété jusqu’à concurrence de 5 000 €.
Précisons qu’il s’agit d’une créance que nous récupérerons ultérieurement dans le cadre de la succession. Mais, cette démarche permet d’alléger considérablement la dette de la copropriété. D’ailleurs, ce système s’avère extrêmement efficace, suscitant une grande satisfaction de la part des bénéficiaires, qui voient leur dette se réduire rapidement.
> Consultez notre article sur : “Généalogiste successoral : une aide pour une copropriété en difficulté”
Comment procède votre étude de généalogie successorale pour retrouver les héritiers ?
Nous avons une base de données très complète qui nous permet de rechercher les héritiers de manière efficace. En effet, nos archives sont constituées depuis 1830. Ainsi, nous disposons d’environ 200 millions de fiches d’état civil et de 15 000 registres parisiens.
Ils représentent une source d’information sans pareille à travers le monde. Car, les actes originaux de l’état civil parisien, rédigés avant 1859, ont été détruits en mai 1871. Les incendies de la Commune ont fait disparaître en fumée huit millions d’actes. Depuis lors, les archives généalogiques Andriveau constituent un patrimoine d’une valeur inestimable. Mais, nous utilisons également des techniques de recherche classiques telles que les annonces dans les journaux, les recherches sur internet, etc.
Quelles sont vos relations avec les acteurs de la copropriété ?
Notre étude de généalogie successorale peut être mandatée pour retrouver les héritiers rapidement et régler la succession chez un notaire. Ce sont alors les copropriétaires, les syndics de copropriété ou les avocats spécialisés en droit de la copropriété qui font appel à nos services.
De même, lorsque le notaire se retrouve dans l’incertitude concernant l’identification des héritiers, il peut faire appel à une recherche d’héritiers. Nos généalogistes reconstituent l’arbre généalogique dans sa réalité légale afin de retrouver la liste exhaustive des héritiers.
En cela, leur mission doit garantir qu’aucun héritier ne soit omis. Grâce à ces recherches approfondies, le notaire est en mesure d’établir un acte de notoriété accompagné de notre tableau généalogique détaillé. Nos juristes, mandatés à cet effet, représenteront les héritiers identifiés lors du processus de règlement de la succession. Ils s’emploieront à défendre au mieux les intérêts de ces héritiers.
En quoi la généalogie successorale est-elle importante pour le respect du droit et des liens familiaux ?
Nous permettons que les ayants droits héritent conformément au Code civil et que les liens familiaux soient respectés. Les héritiers que nous retrouvons sont la continuation juridique de la personne décédée.
Nous sommes à la recherche des propriétaires potentiels de biens immobiliers qui sont présumés sans maître. Conformément à l’article 713 du Code civil, ces biens dépourvus de propriétaires légaux sont considérés comme appartenant à la commune sur le territoire où ils sont situés. Toutefois, la commune est tenue de s’assurer au préalable que ces biens peuvent véritablement être qualifiés de biens sans maître. Cette démarche vise à garantir une gestion appropriée de ces biens et à clarifier leur statut juridique.
C’est pourquoi, nous préférons retrouver les héritiers plutôt que de faire nommer l’administration des domaines qui ne font pas de recherche généalogique et dont l’argent revient totalement à l’État.
Pouvez-vous nous donner un exemple de cas concret ?
Effectivement, mon métier de généalogiste successorale est pour le moins singulier. Et, il regorge souvent d’histoires captivantes à raconter. Permettez-moi de vous relater un récit courant : celui d’une personne décédée dans un modeste appartement parisien.
Très rapidement, nous avons découvert une réalité malheureuse liée à la solitude, aux bouleversements de la vie et à la précarité psychologique. Nous avons réussi à retrouver six de ses enfants qui avaient coupé les liens avec leur père. C’est une histoire triste, mais en quelque sorte, notre travail consiste à rassembler les pièces éparses de ces histoires. Qu’elles soient joyeuses ou moins réjouissantes.
Cependant, le droit parvient à ressusciter les liens qui ont pu se distendre. Puisque les héritiers que nous retrouvons représentent la continuité juridique de la personne décédée. Cela a des implications concrètes. Bien sûr, c’est une histoire parmi tant d’autres. Mais, la réalité est que, à la fin du processus, une succession est ouverte et peut être réglée, permettant ainsi aux héritiers d’hériter de leur père.
Ce n’est malheureusement pas le cas lorsqu’on fait appel à l’administration des domaines. Dans ces situations, l’argent provenant, par exemple, de la vente d’un bien immobilier faisant partie de la succession, revient entièrement à l’État, ce qui est plutôt déplorable, selon moi.
Et, quels sont les honoraires pour votre intervention ?
Mon métier est fascinant, mais il requiert une intervention prompte. Si vous êtes copropriétaire ou syndic de copropriété, n’attendez pas que les créances atteignent des sommes astronomiques avant de nous confier une mission.
Faites appel à nous, dès que vous apprenez le décès d’une personne et que des créances commencent à s’accumuler. Que ce soit autour de 2 000 € ou même des montants plus modestes. Ou bien que vous n’avez aucune information sur les héritiers au bout de quelques mois.
Pourquoi insister sur ce point ? Parce qu’il arrive que nous découvrions des cas où les personnes sont décédées il y a six ou sept ans, avec des charges accumulées dans la succession atteignant 25 000 € voire 30 000 €. Il est donc primordial d’agir rapidement.
Et, cela d’autant plus que nos honoraires sont totalement gratuits pour la copropriété. En effet, ce sont les héritiers retrouvés qui paieront nos honoraires. C’est donc une solution efficace et sans coût pour la copropriété !
Pour conclure, que conseillez-vous aux copropriétés ?
Je vous invite tous à faire appel à nos services de généalogie successorale le plus tôt possible. Sans attendre que les créances ne deviennent problématiques pour la gestion et la vie de votre copropriété. Car, ces situations peuvent s’avérer extrêmement désagréables. N’attendez pas que les dettes s’accumulent ! Nous sommes là pour intervenir rapidement et veiller à ce que les choses se déroulent au mieux.
Il est également important de choisir un cabinet de généalogie successorale de qualité, qui saura mener les recherches avec rigueur et professionnalisme. En effet, il en va de la bonne gestion de la copropriété, et de la satisfaction des propriétaires concernés.
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