Aller au contenu

Diagnostics

DPE au 1er trimestre 2025 : explosion des étiquettes G en France

DPE au 1er trimestre 2025 : explosion des étiquettes G en France

Alerte sur les passoires thermiques ! Une étude exclusive de DIAGADOM révèle une explosion spectaculaire des étiquettes G dans les DPE au 1er trimestre 2025. Le Grand Est enregistre une hausse vertigineuse de +92%, suivi par la Bretagne (+8%), la Bourgogne-Franche-Comté (+3%), les Pays de la Loire (+2%) et l’Île-de-France (+2%). Ces chiffres alarmants, basés sur les données officielles de l’ADEME, soulèvent une urgence majeure : des milliers de logements énergivores entrent sur le marché sans rénovation. Parallèlement, les DPE dévoilent des disparités régionales fortes avec quatre régions en hausse et neuf en recul. Cette analyse décrypte l’explosion des étiquettes G, ses causes et les opportunités qu’elle génère pour les investisseurs et propriétaires.


Sommaire :


À retenir – DPE au 1er trimestre 2025

  • Quatre régions en forte croissance.
  • Neuf régions en recul marqué.
  • Explosion des étiquettes G.
  • Le DPE, baromètre du marché.
  • Opportunités d’investissement ciblées.

Quelles sont les régions où les DPE sont en hausse au 1er trimestre 2025 ?

DIAGADOM a réalisé son étude entre le 1er et le 15 juillet 2025. L’analyse s’appuie sur les données officielles de l’ADEME (Agence de la transition Énergétique). Résultat : quatre régions motrices se démarquent nettement :

  • La Corse domine avec +26% de DPE réalisés,
  • Le Grand Est la suit avec +18%,
  • L’Île-de-France progresse de +12%,
  • Enfin, la Bretagne affiche +9%.

Ces hausses révèlent une reprise localisée du marché.

Les zones touristiques et tendues tirent la croissance

Pourquoi ces régions décollent-elles ? D’abord, elles partagent des atouts communs. En Corse, l’attractivité touristique joue à plein. La rareté du foncier alimente également la demande. En Île-de-France, la grande couronne redémarre. Ainsi, le Val-d’Oise, l’Essonne et la Seine-et-Marne enregistrent une reprise réelle des transactions. En Bretagne, les zones littorales attirent les acheteurs. Rennes et Vannes captent notamment les candidats en quête de qualité de vie. Quant au Grand Est, sa proximité avec l’Allemagne constitue un atout majeur. Par ailleurs, les prix attractifs stimulent l’intérêt pour la rénovation du parc ancien.

Seydi Eren, Président de DIAGADOM, analyse : « Ces régions traduisent ce que nous appelons des “zones d’impulsion”. Là où l’activité immobilière redémarre, le DPE redevient un réflexe immédiat. Le diagnostic énergétique est aujourd’hui un marqueur précoce d’activité sur le terrain. »

En somme, les DPE au 1er trimestre 2025 confirment un rebond géographiquement concentré.

Évolution des DPE réalisés par région (T1 2024 vs T1 2025)
Comparaison du nombre de DPE réalisés entre le 1er trimestre 2024 et le 1er trimestre 2025 en France métropolitaine

Pourquoi les DPE chutent-ils de 14% dans la majorité des régions ?

Pendant ce temps, neuf régions métropolitaines plongent. Les DPE y reculent de 14% en moyenne. Certaines régions affichent même des chiffres alarmants. Le Centre-Val-de-Loire perd 23%. La Normandie chute de 22%. Ce recul signale un marché immobilier profondément ralenti.

Trois facteurs expliquent ce repli généralisé :

  • Le marché de l’ancien stagne dans de nombreuses zones. L’offre et la demande ne se rencontrent plus,
  • Les propriétaires reportent massivement leurs projets. L’incertitude sur les taux de crédit les freine. Le pouvoir d’achat des ménages les inquiète.
  • Les échéances réglementaires restent floues. Beaucoup de propriétaires n’anticipent pas l’obligation de rénovation liée à la loi Climat et Résilience.

Toutefois, certaines régions résistent mieux. Ainsi, la région PACA ne perd que 1%. La Bourgogne-Franche-Comté recule de 2%. L’Occitanie baisse de 6%. En revanche, d’autres s’effondrent. C’est le cas des Pays de la Loire qui perdent 11%. La Nouvelle-Aquitaine chute de 12%. Auvergne-Rhône-Alpes et les Hauts-de-France abandonnent 15% chacune. Finalement, les DPE au 1er trimestre 2025 dessinent une France à deux vitesses. D’un côté, quatre régions dynamiques. De l’autre, neuf territoires à l’arrêt.

Comment expliquer la hausse des étiquettes G au 1er trimestre 2025 ?

Au-delà du volume global, l’étude DIAGADOM révèle un phénomène inquiétant. Le nombre d’étiquettes G explose dans cinq régions. Le Grand Est bat tous les records avec +92%. La Bretagne suit avec +8%. La Bourgogne-Franche-Comté progresse de +3%. Les Pays de la Loire et l’Île-de-France augmentent de +2% chacune. Ces chiffres interrogent l’état du parc immobilier français.

Pourquoi les DPE chutent-ils de 14% dans la majorité des régions ?

Un parc ancien énergivore toujours présent

L’étiquette G désigne les logements les plus énergivores. Ces “passoires thermiques” polluent le plus. Depuis la loi Climat et Résilience, elles subissent des restrictions croissantes. L’interdiction de location débute en 2025. Elle s’étendra progressivement jusqu’en 2028 pour les logements classés E. Sans travaux de rénovation, ces biens disparaîtront du marché locatif.

Évolution des étiquettes G attribuées par région (T1 2024 vs T1 2025) - DPE au 1er trimestre 2025
Évolution des étiquettes G attribuées par région (T1 2024 vs T1 2025)

L’étude met en lumière une réalité préoccupante. Le stock de logements mal classés reste important. Les zones rurales et périurbaines concentrent beaucoup de parc ancien. Or, ces biens n’ont souvent pas été entretenus. En ville, les copropriétés vieillissantes n’ont pas entrepris de rénovation collective. Le Grand Est illustre parfaitement cette situation. Son explosion de +92% coïncide avec la reprise des ventes dans l’ancien. De nombreux biens entrent donc sur le marché sans rénovation préalable.

Une corrélation avec les zones dynamiques

Cette hausse fait directement écho à la reprise du marché. Les résultats concordent avec les études notariales récentes. Puisque ces dernières confirment un rebond des transactions dans certaines zones. L’Île-de-France, le littoral breton et le Grand Est sont particulièrement concernés. Cette région limitrophe de l’Allemagne affiche d’ailleurs une activité très dynamique. Ainsi, les DPE au 1er trimestre 2025 identifient les zones où le parc ancien non rénové change de mains.

Quel lien entre les DPE et la reprise immobilière ?

DIAGADOM établit une corrélation directe et mesurable. En effet, le rebond du marché coïncide avec l’augmentation des diagnostics. Mieux encore, les DPE constituent des signaux avancés. Ils apparaissent plusieurs semaines avant les statistiques notariales officielles. Ainsi, dans les cinq régions concernées, DIAGADOM constate une hausse des demandes de diagnostics. Et, cette augmentation accompagne systématiquement la reprise des transactions.

?Seydi Eren, Président de DIAGADOM, affirme : « Dans ces cinq régions, nous constatons une hausse significative des demandes de diagnostics. Elle est souvent liée à une reprise des transactions. Ce sont des signaux avancés, observables avant même la publication des statistiques notariales. »

Le DPE comme indicateur précoce

Le DPE devient donc un véritable baromètre. Il permet aussi d’anticiper les mutations réglementaires. Notons que l’échéance critique de 2028 pour les logements classés E approche. Pour les professionnels, le statut du DPE a changé. Ainsi, les DPE identifient les territoires porteurs d’opportunités.

Seydi Eren poursuit : « Le DPE n’est plus un simple document technique. C’est un déclencheur de travaux, un argument de vente, un levier de négociation. Mal anticipé, il devient même un facteur de dépréciation. Notre rôle est d’aider le marché à intégrer cet outil dans une logique proactive. »

Les moteurs régionaux de la reprise

L’analyse révèle une corrélation entre rebond du marché et hausse des interventions techniques. Chaque région présente des spécificités. En Grand Est, les prix attractifs portent les ventes dans l’ancien. L’intérêt pour la rénovation énergétique croît.

En Île-de-France, la grande couronne redémarre progressivement. Le Val-d’Oise, l’Essonne et la Seine-et-Marne profitent de cette dynamique. En Bretagne, la demande reste soutenue sur le littoral. Rennes et Vannes attirent particulièrement. Enfin, dans les Pays de la Loire, les marchés secondaires séduisent. Angers, La Roche-sur-Yon et Cholet offrent des prix accessibles. Leurs taux de vacance demeurent faibles.

Quelles opportunités offrent les DPE au 1er trimestre 2025 ?

Cette reprise localisée ouvre des perspectives concrètes. Les acteurs B2B du secteur peuvent en tirer profit. Promoteurs, marchands de biens et investisseurs institutionnels disposent d’opportunités claires. Ils peuvent cibler les biens à rénover avant revente. Le potentiel de plus-value est élevé. Ils peuvent également adapter leur offre aux évolutions locales. Enfin, suivre le parc classé F et G dans les zones tendues devient stratégique. Cela crée un avantage concurrentiel majeur.

Des leviers pour les particuliers

Les particuliers investisseurs bénéficient aussi de ces signaux. Les DPE au 1er trimestre 2025 indiquent où dénicher les meilleures opportunités. Acheter un logement classé G dans une zone dynamique peut s’avérer très rentable. Quatre régions se démarquent : Corse, Grand Est, Île-de-France et Bretagne. Après rénovation conforme aux normes, ces biens gagnent en valeur. Leur attractivité locative augmente significativement. De plus, ils respectent les obligations légales futures.

Pour DIAGADOM, cette reprise ouvre des perspectives concrètes. Les professionnels de l’immobilier peuvent valoriser les biens à rénover tout en adaptant leur offre aux spécificités locales. Suivre le parc F et G dans les zones tendues devient un atout stratégique. Les particuliers ont également leur carte à jouer en acquérant des biens classés G pour les rénover.

Des perspectives encourageantes

L’étude souligne par ailleurs un point important. Les principaux réseaux d’agences confirment une légère détente sur les taux de crédit. Le volume de transactions augmente dans certaines métropoles. Il sera donc intéressant d’observer le second trimestre 2025. L’accélération pourrait se confirmer pour les neuf régions actuellement en recul. Les DPE au 1er trimestre 2025 deviennent ainsi un outil d’aide à la décision pour tous les acteurs du marché.

?Seydi Eren, cofondateur de DIAGADOM, conclut : « Ces zones dynamiques doivent concentrer les efforts de rénovation, de financement et de commercialisation. Elles offrent un terrain favorable pour des opérations à fort potentiel, notamment dans l’ancien avec travaux. »

Isabelle DAHAN

Isabelle DAHAN

Rédactrice en chef de Monimmeuble.com. Isabelle DAHAN est consultante dans les domaines de l'Internet et du Marketing immobilier depuis 10 ans. Elle est membre de l’AJIBAT www.ajibat.com, l’association des journalistes de l'habitat et de la ville. Elle a créé le site www.monimmeuble.com en avril 2000.

Laisser un commentaire