Immonot.com publie tous les deux mois la tendance du marché immobilier. Cette dernière est issue d’une enquête nationale réalisée auprès d’études notariales, décryptée par le Professeur Bernard Thion. L’enquête concerne le mois de février 2015.
L’amélioration, prévue dès octobre par le panel de notaires négociateurs, s’est non seulement confirmée, mais généralisée. Il en résulte un sentiment d’euphorie qui se traduit par un bond exceptionnel des prévisions à fin avril.
Pour la première fois depuis le début de la crise, les études ayant observé une augmentation du nombre des compromis (37%) sont plus importantes que celles ayant enregistré une baisse (31%). Du coup, la proportion des pessimistes pour les deux prochains mois s’effondre de 51% à 11% alors que celle des optimistes s’envole de 15% à 20%.
Pour l’étude de Mes Brisset et Le Touze, à Lorient « il s’agit d’une nette reprise, les acquéreurs semblant avoir compris que c’est le moment d’acheter et que les prix pourraient remonter ».
Les prévisions sur l’évolution des prix sue le marché immobilier sont un peu moins pessimistes. Au niveau des logements, 44% des négociateurs prévoient la poursuite de la baisse des prix (contre 76% il y a deux mois). 56% d’entre eux, c’est-à-dire la majorité, pensent que les prix devraient se stabiliser. Aucun n’en prévoit encore leur augmentation dans les deux mois à venir.
« Pour les acheteurs comme pour les vendeurs, ces perspectives apparaissent propices à la réalisation de transactions. Elles sont très encourageantes, tant au niveau de l’activité que sur l’évolution des prix. Les acheteurs doivent s’empresser de concrétiser leur intention d’achat car ils n’ont plus rien à gagner d’attendre une baisse des prix. Quant aux vendeurs, ils doivent saisir cette aubaine, leur offre de vente trouvant enfin de bonnes opportunités », souligne le Professeur Bernard Thion.
Cela conduit les notaires à conseiller de vendre en premier dans une proportion de 72% pour le logement et de 57% pour les terrains. Pour autant, on observe aussi une progression des conseils à l’achat, notamment sur les logements dont la proportion s’élève de 15% à 26% en deux mois, révélant ainsi des tensions sur les prix dans certains quartiers particulièrement bien placés.
« Cette amélioration des perspectives dans l’immobilier est aussi la conséquence d’un climat des affaires qui s’est nettement amélioré depuis le début de l’année. Les baisses conjointes du prix du pétrole et de l’euro, par rapport au dollar, complétées le 9 mars par l’offensive de la Banque Centrale Européenne, décidant d’injecter 60 milliards d’euros par mois dans l’économie européenne, ne sont pas étrangères à cette soudaine exaltation », conclut le Professeur Bernard Thion.
Source : www.immonot.com