Dans l’émission RDV COPRO, diffusée sur Monimmeuble.com, Jérôme Lottin, prescripteur pour la société Caparol en Île-de-France, a levé le voile sur une innovation qui pourrait bien transformer durablement l’entretien des immeubles collectifs : la Technologie NQG. Conçue pour répondre aux défis rencontrés par les façades en copropriété — décoloration, verdissement, salissures — cette peinture de nouvelle génération allie performance technique, respect de l’environnement et réduction des coûts d’entretien. Avec des teintes plus stables, une résistance accrue à l’humidité et aux UV, et une formulation à faible teneur en COV, la Technologie NQG offre une réponse concrète aux attentes des copropriétaires soucieux de pérenniser leur patrimoine. Alors, cette technologie est-elle vraiment la solution anti-âge que les façades attendaient ?
Sommaire :
- Pourquoi les façades en copropriété vieillissent prématurément ?
- Comment la Technologie NQG agit contre le vieillissement des façades
- Des performances durables validées par la technologie NQG
- Technologie NQG : un choix responsable pour la santé et l’environnement
- Une gamme complète pensée pour les besoins des copropriétés
Pourquoi les façades en copropriété vieillissent prématurément ?
Les façades des immeubles en copropriété sont exposées en permanence à des facteurs environnementaux qui accélèrent leur dégradation. En ville, la pollution atmosphérique — principalement les particules fines issues du trafic — s’accroche aux surfaces poreuses, favorisant un encrassement rapide.
Par ailleurs, les UV altèrent progressivement les pigments des peintures, provoquant un blanchiment visible dès les premières années. Enfin, l’humidité ambiante, notamment en rez-de-chaussée ou sur les façades orientées nord, crée un terrain propice à la prolifération de micro-organismes : algues, champignons, mousses. Ces trois phénomènes — verdissement, décoloration et salissures — constituent les principales pathologies des façades observées par les professionnels.
« En 2024, on a observé une prolifération accélérée des algues et champignons, notamment à cause d’un fort taux d’humidité combiné à des températures élevées. Ce sont des conditions idéales pour que les façades, qu’elles soient en ville ou en bord de mer, se dégradent très rapidement. » — Jérôme Lottin, prescripteur pour Caparol.
En effet, ces “pathologies de façade” provoquent une dégradation esthétique, mais aussi structurelle. Et, chaque ravalement représente un investissement lourd pour les copropriétaires.
Comment la Technologie NQG agit contre le vieillissement des façades
Une structure cristalline unique contre les pathologies de façade
La Technologie NQG (Nano Quartz Grid) repose sur un système innovant de résine hybride enrichie en nano-quartz. En séchant, cette résine forme une structure cristalline autour des pigments. Elle renforce ainsi leur tenue et leur résistance aux agressions. Ce mécanisme permet une imperméabilité à l’eau liquide, tout en conservant une respirabilité optimale des supports.
« Grâce à cette imperméabilité, les façades sèchent plus vite et limitent les développements algaires », précise Jérôme Lottin.
Cette propriété est précieuse pour les copropriétés où l’humidité de surface est récurrente (cours intérieures, zones ombragées, régions côtières).
Une action multi-protection complémentaire
La Technologie NQG est conçue pour agir de manière complémentaire sur les trois principales pathologies :
- Contre les algues et champignons. La surface lisse empêche l’eau de stagner, réduisant le développement de micro-organismes.
- Contre la décoloration. Les pigments minéraux sont encapsulés pour résister aux UV.
- Contre les salissures. La structure empêche les poussières et polluants de s’incruster durablement.
« Cette technologie combat les symptômes dès leur origine. En effet, la surface microtexturée favorise une répartition homogène de l’eau. Résultat : les façades sèchent plus vite, réduisant la prolifération de champignons. L’action combinée de la résine et des pigments minéraux assure une protection anticryptogamique (anti-algues, anti-mousses). » — Jérôme Lottin.
Des performances durables validées par la Technologie NQG
Des résultats prouvés en laboratoire et sur le terrain
Caparol a mis en place une station de vieillissement à Boves, en France, où les produits NQG sont testés sur plusieurs années. Ces tests en conditions réelles permettent de mesurer la résistance des revêtements face au temps, à la pollution, et aux intempéries. Ainsi, une façade traitée avec le Thermosan NQG a été observée 5 ans après application :
« On voit tout à fait la différence […] la partie traitée reste quasiment intacte. » — Jérôme Lottin
Ce recul sur plusieurs années permet de prédire une durée de vie prolongée des ravalements, ce qui réduit les coûts globaux pour les copropriétés. Un exemple marquant est la façade de la Villa Gaby à Marseille, rénovée avec la Technologie NQG. Cinq ans après l’application, la façade montre peu de traces de salissures malgré un environnement particulièrement agressif (vent, humidité, embruns marins).
« Un ravalement en copropriété, c’est un vrai budget, notamment à cause des échafaudages et de la main-d’œuvre. Avec la Technologie NQG, on peut espacer les entretiens jusqu’à 15 ans, ce qui permet aux syndics et conseils syndicaux de faire de vraies économies, tout en maintenant la valeur du patrimoine. » — Jérôme Lottin, prescripteur Caparol.
Classement technique des performances
Les performances de la Technologie NQG reposent sur deux éléments fondamentaux : le type de résine utilisé dans la formulation de la peinture et la nature des pigments. Ces deux paramètres ont un impact direct sur plusieurs aspects clés. D’une part, ils conditionnent la durabilité de la façade dans le temps. D’autre part, ils assurent une meilleure stabilité des teintes, même face aux agressions climatiques. Enfin, ils renforcent la résistance au farinage ou au blanchiment, des phénomènes souvent observés après quelques années. Or, tous ces éléments sont essentiels à prendre en compte dans le cadre d’un ravalement de façade en copropriété, où longévité et coût d’entretien jouent un rôle central.
Résines : une hiérarchie de performance claire
Le tableau suivant montre la classification des peintures en fonction du type de résine qu’elles contiennent :
Les produits NQG se positionnent dans la classe A, la plus performante, grâce à une résine hybride nano-quartz à haute densité. Cette formulation limite fortement le farinage, un phénomène courant où la peinture s’effrite en surface sous l’effet du temps.
« Grâce à notre résine enrichie de nano-quartz, les peintures NQG affichent une tenue exceptionnelle dans le temps, sans blanchiment ni dégradation visible. » — Jérôme Lottin
À l’inverse, les peintures classiques à base de chaux ou de Pliolite, souvent utilisées pour leur coût réduit, tombent dans la classe C. Elles offrent une protection beaucoup plus faible. Ce qui implique des entretiens plus fréquents.
Pigments : la clé d’une couleur stable dans le temps
Le second paramètre essentiel est le type de pigment utilisé, qui influence la stabilité de la teinte face aux UV et à la pollution.
Ici aussi, la Technologie NQG se distingue par son utilisation exclusive de pigments minéraux naturels extraits de carrières appartenant à Caparol. Notons que ces pigments offrent une excellente tenue à la lumière et aux conditions climatiques extrêmes.
« Nous avons investi dans nos propres carrières de pigments minéraux, ce qui nous permet d’assurer une stabilité des teintes sur le long terme, même dans les environnements les plus agressifs. » — Jérôme Lottin.
Cette stratégie garantit que les teintes choisies dans le nuancier Façade A1 conservent leur éclat pendant plus de 15 ans, sans nécessiter de repeints fréquents. En effet, c’est un critère décisif pour les copropriétés attachées à la valorisation de leur patrimoine immobilier.
Technologie NQG : un choix responsable pour la santé et l’environnement
Une formulation à faibles émissions pour les applicateurs et résidents
Caparol affiche une politique stricte sur les COV (composés organiques volatils). La peinture Cap Elast 3 NQG affiche 10 g/L, bien en dessous du seuil autorisé (40 g/L). Idem pour Capawood Opaque NQG, avec <10 g/L contre 130 g/L autorisés.
« On est en mesure d’apporter un taux de COV inférieur à la norme […] ce qui protège avant tout l’applicateur. » — Jérôme Lottin
Une production française à faible empreinte carbone
80 % des peintures Caparol sont fabriquées en France, à Boves (près d’Amiens). Depuis 2023, une nouvelle unité produit également les enduits et colles pour les systèmes ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur), réduisant les transports et l’empreinte carbone. En cela, cette proximité permet des délais de livraison réduits, un suivi technique renforcé et un bilan environnemental optimisé pour chaque chantier.
Une gamme complète pensée pour les besoins des copropriétés
La Technologie NQG est intégrée dans une large gamme de produits permettant de répondre aux besoins spécifiques des copropriétés :
- D2/D3 Siloxane NQG : une solution polyvalente pour les façades exposées, combinant excellente imperméabilité et respirabilité optimale, idéale pour les environnements urbains ou humides.
- Thermosan NQG : idéal pour l’ITE ou le béton
- Silitol NQG : spécialement conçu pour les cours parisiennes, où l’esthétique traditionnelle est recherchée
- Capawood Opaque NQG : pour les boiseries extérieures, avec un taux de COV extrêmement bas
Le nuancier Façade A1 de Caparol propose un éventail étendu de teintes, avec des garanties de stabilité sur le long terme. Ces couleurs sont classées en classe A1, le plus haut niveau de tenue dans le temps. Caparol met également l’accent sur la facilité d’application de ses produits. La souplesse des résines NQG permet un confort d’utilisation optimal pour les entreprises de ravalement. Moins de coulures, meilleure accroche, et un rendu final de grande qualité.
« Une teinte intense qui dure dans le temps, c’est aussi un argument esthétique et patrimonial. » — Jérôme Lottin.
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