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Immobilier

Pour FONCIA l’encadrement des loyers va figer le marché de la location

Pour FONCIA l’encadrement des loyers va figer le marché de la location

Suite à la publication au Journal Officiel du décret relatif à l’encadrement des loyers, le Groupe Foncia, leader de l’administration de biens, exprime son désaccord avec ce dispositif qui n’aura pour seul conséquence que de figer le marché de la location et donc in fine de nuire aux personnes en recherche d’un logement.

Alors que l’on constate une baisse des loyers à Paris en 2015 de l’ordre de -3,5% et un recul de la mobilité résidentielle des locataires parisiens (16,7% aujourd’hui contre 22% en 2006), la mise en œuvre de l’encadrement des loyers arrive à contretemps.

L’encadrement des loyers est, par ailleurs, le meilleur moyen de contribuer à la poursuite de la dégradation du parc locatif alors qu’il est urgent d’investir dans son entretien. Le contrôle des loyers élimine en effet toute incitation pour les propriétaires à entretenir leurs logements mis en location. On constate déjà, depuis 2011, un véritable plongeon dans l’effort d’entretien du parc locatif avec un taux de travaux d’amélioration qui est passé de 32,5% en 2011 à 16,5% en 2014.

La carte de zonage divisant Paris en 80 quartiers établie par l’Olap en novembre dernier ne permettra pas de fixer exactement un loyer médian. D’autre part, la fixation d’un loyer médian sera, à n’en pas douter, une nouvelle source de litiges entre les propriétaires et les locataires et va créer pour les propriétaires une situation d’insécurité juridique sans précédent.

François Davy, Président de Foncia, précise : « Nous ne sommes pas contre le fait que les loyers soient adaptés au marché, au contraire, mais nous sommes contre les règles qui vont venir compliquer la location. Les loyers les plus chers vont probablement baisser mais ne seront pas pour autant occupés par des personnes aux revenus modestes. Par exemple, un appartement loué 10 000€ par mois dans les beaux quartiers va diminuer de 30%, alors que dans les quartiers plus populaires, un loyer extrêmement bas risque d’augmenter de 10% en moyenne. Cet encadrement aura plus d’effets pervers que d’effets bénéfiques. C’est tout le contraire d’une bonne mesure. »

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Manda R.

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