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Immobilier

Marché immobilier : Stabilité des prix en Ile de France

Marché immobilier : Stabilité des prix en Ile de France

Au 1er trimestre 2016, l’activité du marché résidentiel ancien en Ile de France est restée soutenue. Les prix ne devraient guère évoluer dans les prochains mois avec des perspectives d’activité qui restent assez favorables sans pour autant que l’on constate un emballement.

Le marché immobilier affiche, depuis le printemps 2015, une reprise qui ne s’est pas démentie. Les ventes de logements anciens ont progressé de 11% du 1er trimestre 2015 au 1er trimestre 2016, avec une amélioration encore plus nette pour les maisons (+13%) que pour les appartements (+10%). Avec environ 33.300 ventes, le nombre de logements anciens vendus au 1er trimestre 2016 s’inscrit 3% au-dessus de la moyenne de ces 10 dernières années.

A l’exception de la Capitale, tous les départements affichent des volumes de ventes inégalement soutenues (de 6 à 32% selon les départements). Dans Paris, la hausse attendue des droits de mutations au 1er janvier, a provoqué une anticipation des ventes en fin d’année 2015, suivie par un assèchement de l’activité en janvier 2016. Au final, les ventes du 1er trimestre 2016 sont en recul de 7% en rythme annuel. En avril, les premiers résultats des Notaires font état de ventes qui se sont encore un peu étoffées par rapport à l’an dernier.

Le redémarrage de l’activité n’impacte pas les prix qui restent stables. En un an, d’après les indices Notaires-INSEE, le prix des appartements anciens n’a pas évolué en Ile-de-France (5.250 € au 1er trimestre 2015 et 2016). Dans Paris, le prix de vente au m² s’établit à 8.000 € le m² au 1er trimestre 2016. En un an, les prix ont augmenté de 1,2% dans la Capitale.

Selon les indicateurs avancés sur les avant-contrats, cette stagnation va se prolonger. Ainsi, en juillet 2016, la hausse annuelle des prix de vente serait limitée à 0,3% pour les appartements et 0,4% pour les maisons. Dans Paris, le prix au m² pourrait néanmoins remonter à 8.060 € en juillet (+1,2% toujours en un an).

La demande de logements reste forte en Ile-de-France, avec un taux de propriétaires inférieur de 10 points à la moyenne nationale. Le logement se présente toujours comme une valeur-refuge, alors qu’il existe actuellement peu d’autres placements alternatifs convaincants et sécurisés.

Dans l’ancien, et depuis près d’un an maintenant, ce sont les taux d’intérêt qui agissent comme le principal levier, solvabilisant la clientèle et encourageant les ventes car la baisse totale des prix a été modérée. On peut s’inquiéter de voir le marché être aussi dépendant du taux de crédit à l’habitat. Il manque toujours pour assurer l’équilibre à long terme du marché que l’activité puisse s’appuyer sur une reprise économique diffusant ses effets positifs aux ménages, seul gage d’un retour de la confiance.

 

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Manda R.

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