Immonot.com publie tous les deux mois la tendance du marché immobilier à partir d’une enquête nationale réalisée auprès d’études notariales. L’enquête concerne le mois d’août 2015. La période de calme estival envisagée par nombre de négociateurs ne s’est pas réellement traduite dans les faits…
Une reprise du marché immobilier est-elle envisagée ?
De mois en mois, la baisse des prix semble perdre du terrain. Pour la plupart des notaires, cette lente reprise du marché s’explique à la fois par le niveau des taux d’intérêts qui demeurent très faibles et une amélioration des perspectives économiques qui tend à stabiliser les prix.
L’activité des correspondants interrogés par Immonot a été meilleure que prévue. Certains, comme Mes Terlin et Mouette à Honfleur, s’en inquiètent déjà : « Nous allons commencer à manquer de produits compte tenu de la reprise du nombre des transactions depuis le premier semestre 2015 dûe à la baisse des prix et aux taux d’intérêts particulièrement bas ». Aussi, les prévisions d’activité à fin octobre reprennent-elles le chemin ascendant qu’elles suivaient depuis le début de l’année.
Pour les logements, 51% des correspondants interrogés par Immonot (contre 60% en juin) avaient observé, fin août, des prix en déclin. Il n’en reste qu’un peu plus d’un tiers (34%) pour prévoir la poursuite de cette tendance baissière au cours des deux prochains mois. Seuls 3% anticipent une augmentation des prix dans leur secteur d’activité. Concernant les terrains, aucune hausse des prix n’est envisagée pour le moment, mais seules 40% des études prévoient leur baisse dans les deux mois à venir.
La situation a peu évolué depuis l’enquête du mois de juin, puisque 59% des notaires interrogés sont partisans de la vente en premier et 39% préconisent d’abord l’achat. Cette situation donne le sentiment d’un marché se rapprochant petit à petit de son point d’équilibre, celui où acheteurs et vendeurs seront satisfaits des prix du marché. Au niveau des terrains, 12% des notaires conseillent d’attendre. Cette proportion dénonce davantage d’incertitude sur les perspectives à venir.