OptimHome, un réseau européen en immobilier indépendant, décrypte le marché de l’immobilier à Toulouse. Un marché concurrentiel où la demande est supérieure à l’offre !
OptimHome constate que la majorité des acquéreurs, toujours désireux de faire la meilleure affaire, se révèlent être hésitants ce qui engendre des prises de décisions longues, surtout pour les primo-accédants. En revanche, ces derniers mois ont été marqué par un retour certain des investisseurs qui eux n’hésitent pas à faire une offre dès la première visite si un bien leur convient et s’il est proposé au prix du marché. Même constat pour les propriétaires qui viennent de vendre et se trouvent avec des délais limités pour se reloger sans passer par la location. Ils savent ce qu’ils veulent.
Par exemple, un T1 sur le secteur de Lardenne est resté plusieurs mois à 75.000 €. Après la prise de conscience du vendeur que son prix de vente n’était pas en adéquation avec les prix pratiqués sur le secteur, le prix a été réévalué à 62.000 € HAI (honoraires agence inclus) et le bien a été vendu en 3 semaines. Autre exemple un T3 de 75 m2 en rez-de-jardin intime de 80 m2 dans une résidence arborée dans le quartier de Croix Daurade s’est vendu en une journée à 135.000 €, avec quasiment aucune négociation puisque le prix de départ était de 138.000 €.
Katia Marchesini, conseiller en immobilier OptimHome, note que le centre-ville historique de Toulouse : Saint Etienne, Carmes, Capitole, Grand Rond…, garde la côte avec ses bâtis de caractère (Toulousaine typique en briquettes rouges ou Haussmannien), mais subit malgré tout une légère baisse. « Seules les petites surfaces, (préemptées par les investisseurs) et les biens d’exceptions peuvent encore afficher 4.500 à 5.000 € le m2 et « changer de main » assez rapidement », souligne-t-elle.
Quant aux vieux quartiers résidentiels tels que le Chalets et la Cote Pavée, ils restent très prisés (beaucoup de demandes à l’achat, à la location et peu de turnover) les prix restent élevés à l’affichage mais peuvent faire l’objet de négociations, notamment sur les grandes surfaces. « Par exemple un T3 de 105 m² dans un hôtel particulier de renom du XVIème siècle avec cachet de l’ancien (tomette, poutre, cheminée monumentale …) et confort moderne (isolation, 2 salles d’eau, cuisine équipée, dressing…), proposé à 470.000 € HAI en janvier s’est vendu 445.000 €HAI en avril », indique Katia Marchesini.
Par ailleurs, les quartiers de l’agglomération dits « sensibles » construits dans les années 60/70, qui offraient des prix très bas qui pouvaient intéresser certains acheteurs sont actuellement délaissés. En effet, plus les années passent plus ils sont en concurrence avec « le nouvel ancien » des années 80/90. En effet, un T5 lumineux traversant avec chauffage collectif, à la vente entre le métro B Canal du Midi et Square Nougaro est affiché aujourd’hui à 150.000 € HAI (travaux à prévoir pour 15/20 k€ en fonction des finitions) avec un prix de départ en début d’année à 182.000 € HAI.
Le secteur ouest apprécié surtout pour le quartier historique de Saint Cyprien qui avait le vent en poupe depuis plusieurs années et qui voyait ses prix avoisiner la rive droite subit également une baisse sensible, conséquence directe d’un marché concurrentiel. Même constat pour les quartiers les plus excentrés (Hippodrome, Purpan Ancely…) où les biens ne trouvent pas d’acheteurs même en se positionnant en dessous des 2.000 € le m2.
« La ville de Toulouse est un marché d’offres donc de choix. Ainsi sur un marché concurrentiel où la demande est supérieure à l’offre (tout quartier confondu) ce sont les biens offrant les meilleures prestations pour un prix au m2 plus faible que l’année dernière qui ont une chance d’obtenir une offre », conclut Katia Marchesini.
Source : www.optimhome.com