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Installer des caméras de protection dans votre copropriété : mode d’emploi

Installer des caméras de protection dans votre copropriété

De plus en plus de conseils syndicaux se posent la question de mettre en place une protection efficace au sein de leur immeuble. Cependant, avant de vous lancer, vous souhaitez obtenir des renseignements complets sur le mode de fonctionnement, la technologie et la légalité d’un tel système. Choisir le bon modèle de caméra peut se révéler complexe, en fonction de la nature et de la disposition des espaces à sécuriser, ainsi que du niveau de sécurité recherché. Ainsi, pour obtenir toutes les réponses nécessaires et trouver la solution technique adéquate à 100% en accord avec votre projet et votre budget, nous vous invitons à suivre notre guide détaillé. Vous y découvrirez les informations essentielles pour installer des caméras de protection dans votre copropriété, garantissant une sécurité accrue pour l’ensemble des résidents.

Sommaire :

Les problèmes de sécurité les plus fréquents en copropriété : comment les résoudre ?

Installer des caméras de protection dans votre copropriété

La vidéosurveillance est extrêmement dissuasive

Au quotidien, les résidents en copropriété sont souvent confrontés à une série de délits allant des vols de pièces détachées aux incivilités habituelles. Toutefois, certains problèmes plus graves, tels que les squatteurs ou les points de vente de drogue, bien que moins fréquents, peuvent également se produire.

Parmi les diverses infractions, ce sont les intrusions et les cambriolages qui se détachent comme les incidents les plus préoccupants. D’ailleurs, ils sont généralement à l’origine d’une demande croissante de systèmes de vidéosurveillance pour assurer la sécurité des résidents et des biens.

Les 7 principaux problèmes de sécurité auxquels les résidents des immeubles peuvent être confrontés

  1. Intrusions et cambriolages. Les tentatives d’effraction et les vols dans les logements sont des problèmes de sécurité majeurs.
  2. Vandalisme. Les actes de vandalisme tels que les graffitis, les destructions de biens ou les dégradations de parties communes peuvent causer des dommages matériels et un sentiment d’insécurité.
  3. Vol de véhicules ou de pièces de voitures. Les vols de voitures dans les parkings ou les zones de stationnement sont une préoccupation fréquente pour les résidents.
  4. Agressions physiques et actes d’incivilité. Les incidents de violence physique, qu’ils soient dirigés contre les résidents ou entre résidents, peuvent compromettre la sécurité et le bien-être des habitants.
  5. Intrusions dans les espaces communs. Accès non autorisés aux parties communes de l’immeuble, tels que les halls d’entrée, les cages d’escalier ou les ascenseurs. Cela entraine des dégradations, des dépôts sauvages d’encombrants ainsi que le vol de courriers ou colis.
  6. Incendies. Les incendies dans les immeubles résidentiels sont une menace grave pour la sécurité des résidents et peuvent causer des pertes matérielles et des risques vitaux.
  7. Problèmes liés à la drogue. Les points de vente de drogue et la consommation de substances illicites entraînent une augmentation de la criminalité et un sentiment d’insécurité dans l’immeuble.

La vidéosurveillance est extrêmement dissuasive

En effet, il est primordial pour les copropriétaires de résoudre rapidement les problèmes de sécurité auxquels ils sont confrontés. De nombreux emplacements au sein de l’immeuble sont concernés, tels que le hall d’entrée, le local poubelles, le parking, le local vélos et les parties communes, entre autres. Face à ces enjeux, l’installation de caméras de protection dans votre immeuble émerge comme une solution efficace pour rétablir la tranquillité des lieux.

En sécurisant ces différentes zones clés, les copropriétaires peuvent prévenir les intrusions, les actes de vandalisme et d’autres incidents indésirables. En effet, les caméras de protection fournissent une surveillance constante et dissuadent les comportements criminels. De plus, elles peuvent être utilisées comme preuves en cas d’incidents, facilitant ainsi les enquêtes et le processus de justice.

“ En adoptant cette approche proactive, les copropriétaires envoient un message clair. La sécurité des résidents et la préservation des biens sont des priorités absolues. L’installation de caméras de protection contribue alors à renforcer le sentiment de sécurité au sein de l’immeuble et à créer un environnement plus serein pour tous.” – Eddy Graindorge, cofondateur de CAMGÉ.

Soulignons que le choix des caméras et leur positionnement doivent être réfléchis en fonction des besoins spécifiques de chaque immeuble. Faire appel à des professionnels expérimentés pour installer des caméras de protection dans votre copropriété permet d’obtenir une configuration optimale.

Installer des caméras de protection dans votre copropriété : un équipement de vidéosurveillance sur mesure

Dans le domaine de la vidéosurveillance en copropriété, le dispositif peut varier selon la présence ou non d’une barrière, d’un portail ou d’une clôture.

Par ailleurs, soulignons que l’installation d’une alarme anti-intrusion classique ne serait pas adaptée à un immeuble résidentiel. Puisque cela générerait un grand nombre de fausses alertes. Dans une copropriété, les allées et venues sont incessantes avec des livreurs et de nombreux passages fréquents. Toutefois, les solutions de vidéosurveillance actuelles offrent des fonctionnalités intelligentes pour faire face à ces défis spécifiques.

De nouvelles technologies intelligentes au service de votre sécurité !

En effet, les caméras de vidéosurveillance modernes sont dotées de capacités de détection avancées. Par exemple, une caméra peut être configurée pour détecter la présence d’êtres humains ou de véhicules dans son champ de vision.

En effet, les caméras de protection ont connu une évolution remarquable avec l’intégration de fonctions intelligentes. Grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA), ces caméras ne se limitent plus simplement à la diffusion et à l’enregistrement d’images. Elles ont acquis la capacité d’analyser et d’interpréter les images en temps réel, offrant ainsi une multitude de services et d’applications avancés !

C’est le cas notamment pour la lecture automatique de plaques d’immatriculation pour faire une ouverture automatique du portail à la lecture de cette plaque. Dans la pratique,
il y a plus besoin de badges ou de codes. Par ailleurs, ces caméras de surveillance intelligentes peuvent s’intégrer à d’autres systèmes de sécurité, tels que des systèmes de contrôles d’accès. Ainsi, elles peuvent déclencher des actions automatisées en fonction des événements détectés, renforçant alors la sécurité globale de l’immeuble.

En effet, une alerte peut se déclencher. Elle pourra être transmise à un centre de télésurveillance, mais cela entraîne des coûts supplémentaires pour la copropriété. Toutefois, une alternative consiste à recevoir une notification sur une application mobile ou sur le téléphone du président du conseil syndical ou d’un membre du conseil syndical. Ainsi, en quelques secondes, ils peuvent être informés de toute activité suspecte.

“ Il est important de trouver un équilibre entre une surveillance adéquate et les coûts engendrés pour la copropriété. Les solutions de vidéosurveillance intelligentes permettent de maximiser l’efficacité de la sécurité tout en tenant compte des particularités de chaque immeuble.” – Eddy Graindorge.

Comment assurer la protection des données personnelles des résidents ?

Avant d’installer des caméras de protection dans votre copropriété, vous devez soumettre cette décision à un vote lors de l’assemblée générale. Selon l’article 24 de la loi de 1965, modifié par la loi ALUR, les travaux nécessaires pour assurer la sécurité physique des occupants doivent être approuvés par la majorité des copropriétaires présents lors de l’AG.

Ainsi, les caméras de vidéosurveillance sont autorisées dans les parties communes telles que :

  • le hall d’entrée,
  • les boîtes aux lettres,
  • les parkings,
  • les locaux poussettes et vélos,
  • les caves,
  • la cour extérieure,
  • les locaux poubelles,
  • les escaliers,
  • les ascenseurs, etc.

En revanche, elles ne sont pas autorisées à filmer les espaces privés tels que les portes d’habitation, les fenêtres, les jardins ou les terrasses.

De plus, vous devez respecter une durée de conservation des images ne dépassant pas 30 jours. Au-delà de cette période, l’enregistreur doit automatiquement effacer les images. De même, il est nécessaire d’informer le personnel de la copropriété de la présence d’un système de vidéosurveillance. À cet effet, des panneaux d’information doivent être installés pour signaler l’existence du dispositif de vidéosurveillance. Si les caméras filment des lieux ouverts au public, vous devez aussi faire une demande d’autorisation auprès de la préfecture compétente.

“Concernant les démarches administratives, CAMGE vous accompagne et se charge de l’ensemble des formalités. Ainsi, nous veillons à ce que le système de vidéosurveillance soit conforme pour permettre l’exploitation des images comme de véritables preuves devant les forces de l’ordre, les assurances et les tribunaux.” – Eddy Graindorge.

Faut-il souscrire un contrat de maintenance pour location ou achat de matériel ?

La maintenance du système de vidéoprotection n’est pas obligatoire. Elle est toutefois fortement recommandée ! La location du matériel de vidéosurveillance est privilégiée par huit copropriétés sur dix. Ce choix étant généralement pris par le conseil syndical.

En effet, la location est préférée, car contrairement à d’autres équipements tels que les interphones, les technologies de vidéosurveillance évoluent rapidement. Les normes de visualisation d’images, par exemple, peuvent changer en quelques années, rendant les anciens systèmes obsolètes. La location permet de changer régulièrement de matériel. De plus, elle inclut la maintenance. Et, en cas de problème, les techniciens interviennent dans les 48 heures.

Par ailleurs, la garantie matérielle pour un achat est de deux ans, et un contrat de maintenance peut être proposé en supplément, soumis au vote des copropriétaires. De fait, en location, le contrat de maintenance est obligatoire, car le matériel appartient aux loueurs. Faites attention aux détails et lisez attentivement les contrats de maintenance. En effet, certains contrats de location offrent une garantie limitée d’un ou deux ans. Ce qui signifie que des frais supplémentaires peuvent être engagés à partir de la troisième ou quatrième année en cas de problème. Notons que chaque société propose des services de maintenance spécifiques.

Maintenance curative

C’est un contrat de maintenance standard qui inclut le déplacement, pièce et main d’œuvre pendant toute la durée du contrat. Ainsi, les techniciens interviennent dans les 48h pour remplacer un élément défaillant. Que ce soit un problème sur du consommable, une caméra ou un câble. De fait, cette maintenance est intégrée dans le loyer pour les clients louant le matériel.

Maintenance préventive

Faite en amont de la défaillance, elle permet de vérifier que votre système de vidéosurveillance est en bon état de fonctionnement. Nettoyage des caméras, vérification des configurations, vérification des câblages, en tout, près de 10 points de supervision et un rapport de visite. Il est surtout nécessaire lorsque l’on achète le matériel. Ainsi, il prévoit un ou deux passages annuels pour vérification du bon fonctionnement du matériel.

Dans la plupart des cas, votre chargé d’affaires sera votre principal point de contact. Si vous avez des questions concernant le fonctionnement de votre système, vous pouvez également contacter le support technique par téléphone. Ils se feront un plaisir de vous aider.

Comment choisir un prestataire professionnel pour installer des caméras de protection dans votre copropriété ?

Précisions qu’il n’existe pas véritablement de certification pour les sociétés de vidéosurveillance. Pour cette activité, une seule certification appelée “R82” est destinée aux entreprises opérant dans des sites à hauts risques. Toutefois, il est important de noter que ce type de certification n’est pas nécessaire pour les copropriétés.

En revanche, votre prestataire vous délivrera automatiquement une attestation de conformité aux normes à la fin de l’installation. En effet, cela garantit que votre système de vidéosurveillance répond parfaitement aux recommandations préconisées par les autorités préfectorales. Ainsi, en cas de problème, le syndic ou les copropriétaires pourront utiliser les images en toute légalité auprès des tribunaux, des forces de l’ordre et des compagnies d’assurance.

Enfin, demandez le contrat d’assurance. Cela vous permettra d’évaluer le niveau de couverture et le professionnalisme du prestataire. Par ailleurs, n’hésitez pas à consulter les avis disponibles sur internet. Ils peuvent vous donner un aperçu des expériences d’autres clients et vous aider à prendre une décision éclairée.

7 conseils à suivre pour faire le bon choix du prestataire de vidéosurveillance

  1. Expérience et expertise. Optez pour un prestataire qui possède une expérience solide dans le domaine de la vidéosurveillance en copropriété. Vérifiez son expertise en matière d’installation de systèmes de sécurité. Assurez-vous qu’il est en conformité avec les règles établies par la CNIL. Celles-ci visent à protéger la vie privée des individus et à prévenir toute atteinte aux droits des voisins ou des personnes se trouvant dans les espaces publics.
  2. Références et recommandations. Demandez des références et des recommandations auprès d’autres copropriétés ou professionnels de l’immobilier. Renseignez-vous sur son niveau de satisfaction.
  3. Certifications et assurances. Assurez-vous que le prestataire est couvert par une assurance responsabilité civile professionnelle. Cela garantit la conformité aux normes de sécurité et la capacité à prendre en charge d’éventuels dommages.
  4. Gamme de services. Vérifiez si le prestataire propose une gamme complète de services. De l’installation initiale à la maintenance et au support technique.
  5. Solutions personnalisées. Cherchez un prestataire capable de fournir des solutions adaptées aux besoins spécifiques de votre copropriété.
  6. Évaluation des coûts. Demandez des devis détaillés à plusieurs prestataires et comparez les coûts des services proposés. Assurez-vous de comprendre clairement ce qui est inclus dans le prix et si des frais supplémentaires sont à prévoir.
  7. Support technique et service client. Renseignez-vous sur la disponibilité du prestataire en termes de support technique et de service client.

À présent, vous devriez être en mesure de trouver un prestataire professionnel et fiable pour installer des caméras de protection dans votre copropriété. En suivant les bonnes pratiques et en se conformant à la législation en vigueur, vous pouvez bénéficier des avantages des caméras de protection tout en respectant les droits et la vie privée de chacun.

> Retrouvez toute l’actualité de notre partenaire CAMGÉ sur sa page dédiée.

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Isabelle DAHAN

Rédactrice en chef de Monimmeuble.com. Isabelle DAHAN est consultante dans les domaines de l'Internet et du Marketing immobilier depuis 10 ans. Elle est membre de l’AJIBAT www.ajibat.com, l’association des journalistes de l'habitat et de la ville. Elle a créé le site www.monimmeuble.com en avril 2000.

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