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Immobilier

Immobilier résidentiel : un marché qui se rééquilibre, malgré une offre encore insuffisante

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Immobilier résidentiel : un marché qui se rééquilibre, malgré une offre encore insuffisante

Selon l’analyse trimestrielle du réseau Laforêt Immobilier, le niveau de transaction est en hausse de 10% (au cumul des 9 mois) avec une franche accélération au 3e trimestre. La baisse des prix reste limitée, avec -2%, Paris baisse encore légèrement, tout comme l’Ile-de-France (-2,3% cumulés sur 9 mois).

La demande de logements ne faiblit pas (+5,2 % cumulés au 3e trimestre), confirmant la tendance de ce début d’année. Un contexte particulièrement favorable aux primo-accédants disposant d’un apport ou d’un soutien familial.

C’est en région que cette demande est la plus forte, avec une hausse de 6% (cumulée sur 9 mois). Et si à Paris cette croissance est moins sensible qu’en début d’année (3% au 3e trimestre contre 4% au 1er), il s’agit plutôt d’un phénomène saisonnier. Malgré ce léger recul, la demande reste encore largement supérieure à l’offre, notamment en Ile-de-France.

Parmi les biens immobiliers les plus recherchés, on trouve les petites surfaces (studio, 2 pièces et petite maison de moins de 100 m2), mais on assiste également à un regain d’intérêt pour les appartements familiaux et les maisons de taille intermédiaire.

D’ailleurs, ce sont les petites surfaces qui manquent sur le marché, en revanche, on croise encore beaucoup d’appartements familiaux, ainsi que des maisons de 150 m² et plus, qui trouvent moins facilement preneurs. Les maisons « pavillons » construites dans les années 50/70 peinent également à trouver des acquéreurs, du fait d’étiquettes énergétiques peu flatteuses.

Parallèlement, les transactions progressent fortement depuis le début de l’année (+10% au cumul des 9 mois) avec une franche accélération au 3e trimestre (+14% entre le 2e et le 3e trimestre). En région, là où la demande est la plus importante, cette hausse est sensible (+10% au cumul des 9 mois). Paris progresse également (+12% au cumul des 9 mois), tout comme l’Ile-de-France (+8% au cumul des 9 mois).

« Les acquéreurs sont stimulés par le nombre de biens mis en vente. Une offre plus large, permet de comparer, de multiplier les visites. En revanche, dans les centres-villes, où le marché est plus tendu, les accédants sont moins attentistes, ce qui justifie la stabilisation voire la remontée des prix dans certaines zones. Enfin, les délais de vente se sont maintenus à un niveau équivalent au cours des trois premiers trimestres, avec 97 jours en moyenne au niveau national. C’est toujours en région qu’ils sont les plus longs (105 jours) et à Paris qu’ils sont les plus courts (76 jours) », souligne Yann Jehanno, Directeur exécutif de Laforêt.

La baisse des prix de l’immobilier marque un coup de frein au 3e trimestre (-0,2% seulement entre le 2e et le 3e trimestre) avec un retrait cumulé sur les 9 mois de -2,5%. Si aucune hausse globale n’a été constatée, les phénomènes de rareté et de qualité des biens proposés redressent la tendance pour certains logements, dans certains secteurs.

Avec -2%, Paris baisse encore légèrement, tout comme l’Ile-de-France (-2,3% cumulés sur 9 mois). Pourtant, dans cette région, les prix semblent marquer un pallier, puisque, entre le 2e et le 3e trimestre, la variation s’est établie à +0,1%. Sur les appartements de standing ou les surfaces les plus recherchées, les prix se maintiennent, voire progressent. En revanche, les baisses de prix sont plus marquées sur les résidences secondaires, les biens excentrés ou qui présentent des défauts. Les écarts de prix d’immobilier (-5,8% entre le prix affiché et celui signé au cumul des 9 mois) sont légèrement moins importants qu’en 2014 : on négocie moins du fait d’une offre limitée.

«  L’offre de biens disponibles à la vente, qui reste insuffisante, limite la baisse des prix, particulièrement dans les centres-villes et sur les logements les plus recherchés. Ainsi, si le marché se rééquilibre, il est freiné faute de mises en vente. Les prix attractifs, ainsi que les taux d’intérêts faibles stimulent toujours les primo-accédants. Le retour des secundo-accédants contribue également au redressement du marché de l’immobilier ancien », conclut Yann Jehanno.

Source : www.laforet.com

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Manda R.

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