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Immobilier

Immobilier : Hausse des prix dans toute l’Ile-de-France

Immobilier : Hausse des prix dans toute l’Ile-de-France

A l’heure où les taux d’intérêt continuent d’augmenter, les prix des logements anciens devraient atteindre les 8.800 euros le m² cet été à Paris avec une hausse annuelle de 7%, selon la dernière note de conjoncture immobilière des notaires.

 

Dans Paris, plus de 10.000 logements ont été vendus au 1er trimestre 2017

Il s’agit du meilleur 1er trimestre depuis 1991. Cependant, l’augmentation exceptionnelle de l’activité parisienne (+70% lorsque l’on compare les 1ers trimestres 2016 et 2017) doit beaucoup aux faibles résultats du 1er trimestre 2016. Seulement 6.000 appartements avaient été vendus, après les nombreux achats de la fin 2015 qui avaient anticipé la hausse des droits d’enregistrements au 1er janvier 2016.

 

De 2 à 7% de hausses annuelles des prix attendues en juillet

La vigueur de l’activité réveille les tensions traditionnelles sur l’offre en Ile-de-France. La construction neuve est dynamique, on compte 75.800 logements mis en chantier dans les douze derniers mois mais de nombreuses années de déficit de construction ont été accumulées. La pression de la demande finit donc toujours par alimenter la hausse des prix.

Les indicateurs avancés sur les avant-contrats des notaires franciliens confirment globalement ces tendances : les hausses de prix seraient plus fortes pour les appartements que pour les maisons et elles se modéreraient quand on s’éloigne du cœur de l’agglomération. En juillet* 2017, le prix au m² pourrait approcher 8.800 € dans Paris, soit une variation annuelle de +7%. La hausse annuelle passerait à 4,6% pour les appartements en Petite Couronne, dont 4,8% dans les Hauts-de-Seine, et à 3,4% en Grande Couronne.

 

Quelle perspective pour les taux de crédit ?

Pour le moment, les perspectives d’activité restent bien orientées et le marché francilien continuerait à bien se tenir dans les prochains mois. Dans un contexte de faible évolution du pouvoir d’achat des ménages, le maintien de la solvabilité des acquéreurs ne reposera que sur le maintien des taux d’intérêt à des planchers et sur la facilité d’accéder au crédit. Si les premières hausses des crédits à l’habitat devaient s’intensifier le marché pourrait perdre ce ressort essentiel et se heurter à la solvabilité des ménages. Dans cette perspective, les décisions fiscales du nouveau gouvernement auront un impact si elles devaient se traduire, directement ou indirectement, par un relèvement de la charge d’impôt.

 

Manda R.

Manda R.

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