Guy Hoquet l’Immobilier dresse son bilan 2014 dans l’immobilier ancien avec les éclairages locaux d’agents en régions. Si à l’échelle nationale, le réseau enregistre une baisse moyenne des prix de 1,7% sur 2014, les divergences se creusent avec des écarts de prix qui dépassent 6.000€/m² entre Paris et les villes de moins de 20.000 habitants, un écart qui a doublé en cinq ans !
L’éclairage des franchisés Guy Hoquet et les illustrations de biens vendus zone par zone incarnent cette diversité des marchés immobiliers.
Le marché de l’immobilier ancien à Paris
Paris affiche une très légère baisse de ses prix de 0,8% sur un an, et deux marchés s’y distinguent : celui des biens sans défaut, dont les prix restent élevés, et celui des biens avec défaut qui font l’objet de fortes négociations. Les agences parisiennes annoncent un ralentissement des délais de vente à partir de la moitié de l’année ainsi qu’une baisse de l’activité allant pour certains secteurs jusqu’à -10%.
« La promesse de l’encadrement des loyers a fait fuir tous les investisseurs. Et, à partir du milieu de l’année, la mise en application d’ALUR a fortement retardé les délais de vente. Du côté des biens dans le 11ème arrondissement, on reste sur des valeurs très élevées pour les logements de qualité, autour des 8.000€ le m². Quant aux biens à défaut, qui partaient les années précédentes aussi vite et au même prix, ils se négocient désormais et tardent à se vendre, aux alentours des 7.000€ le m² », commente Philippe Thomas, Guy Hoquet Paris 11ème.
Dans les quartiers plus populaires, les petites surfaces qui étaient la cible des investisseurs se vendent moins : ils étaient 25% des acquéreurs en 2013, à la fin de l’année 2014 ils ne représentent plus que 5%.
La petite couronne
Les villes situées aux portes de la capitale, qui avaient vu leurs prix atteindre des sommets ces dernières années, corrigent leurs excès avec des prix en baisse de 3 à 4% dans l’Ouest Parisien, voire de 10% dans certains secteurs comme Les Lilas, qui avaient vu leurs prix exploser. Cependant, l’activité se maintient. Du côté des vendeurs, seuls les vrais porteurs de projet consentent à mettre leur bien au prix du marché, c’est-à-dire à baisser le prix.
Les villes de moins de 20.000 habitants
Les villes de moins de 20.000 habitants affichent une baisse de prix plus importante que le reste du territoire, en moyenne à -2,5%. Mais certains secteurs sont particulièrement touchés par une baisse des prix importante, allant même parfois jusqu’à -20%. L’activité en nombre de transaction est en légère baisse par rapport à 2013.
Les acquéreurs se montrent très attentistes et ne cèdent qu’aux opportunités de baisses de prix, tandis que les vendeurs qui ont un projet par la suite acceptent d’importantes négociations. La majorité des ventes sont des projets de nécessité (divorces, mutations…). « Les acquéreurs sont hésitants et ne se manifestent qu’en cas de prix réellement intéressants », indique Dominique Roullier, Guy Hoquet Surgères (17).
Certains secteurs sont touchés moins fortement grâce à la proximité de Paris. « L’activité est stable en nombre de ventes, tandis que les prix poursuivent leur baisse, de -5% en moyenne par rapport à 2013. Beaucoup d’acquéreurs viennent de la capitale pour accéder à la propriété ici », souligne Jérémie Claveau, Guy Hoquet Châteaudun (28).
Le marché de l’immobilier ancien dans les zones tendues
Dans le centre de Lyon, le marché de l’immobilier ancien connait des similitudes avec le marché parisien; les beaux biens se vendent rapidement et à des prix qui se maintiennent, tandis que les biens avec défaut sont ouverts à de fortes négociations. Dans le cadre du marché des biens à défaut, les prix descendent à 3.500 € le m² dans ce quartier prisé de Lyon. Il y a plus de demande que d’offre dans ce secteur qui est plutôt l’apanage des secondo-accédants. « Le marché des biens de qualité peut monter jusqu’à une moyenne de 4.500, 5.000 €/m² », selon Patrick Arnaud, Guy Hoquet Lyon 4 (69).
A Toulouse, les biens au prix se vendent assez rapidement, mais certains vendeurs restent campés sur des attentes trop élevées. La moyenne des prix des biens vendus en 2014 s’élève à 2.700, 3.000 euros le m² en 2014 en centre ville.
A Reims, la baisse des prix est plus franchement entamée, de l’ordre de 4 à 5%. « En 2014, nous étions à une moyenne de 2.000 €/m². Les acquéreurs qui se sentent en position de force négocient plus », explique Eric Redouté, Guy Hoquet Reims (51).
Les villes moyennes sont également fortement touchées par l’attentisme. Dans ces villes de plus de 20.000 habitants, l’activité se maintient via une demande plus forte. Mais les biens à défaut pâtissent de délais de vente plus longs. A Brive-la-Gaillarde, l’activité se maintient mais les baisses de prix sont importantes sur les biens avec travaux. « Jusqu’à -20%. Le manque de confiance des acquéreurs comme des investisseurs est palpable », indique Freddy de Navarre, Guy Hoquet Brive (19). A Besançon, le prix moyen avoisine les 1.500 € au m² en 2014. Un T3 estimé à 155.000 € a été vendu en six mois au prix de 100.000 €. A Chambéry et Aix-les-Bains, les prix se maintiennent sur les appartements et sont en léger recul sur les maisons. A Saint-Brieuc, les prix entament une décroissance légère (-2 à 3%).
Source : www.guy-hoquet.com