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Éclairages antivandales : Protection des luminaires en parties communes

Éclairages antivandales : Protection des luminaires en parties communes

Investir dans des luminaires durables présente de nombreux avantages, notamment une réduction des risques de dégradation et des interventions d’entretien. Tout en renforçant la sécurité des occupants, on diminue les coûts de maintenance et l’impact environnemental. Les éclairages antivandales constituent une solution intéressante à cet égard.

Sommaire :

Éclairages antivandales : la solution pour assurer la sécurité des installations d’éclairage

Les éclairages antivandales offrent une grande résistance aux agressions climatiques et aux chocs mécaniques. Leur robustesse et leur esthétique les rendent adaptés à l’installation en intérieur comme en extérieur. Ils sont principalement destinés à l’habitat collectif ainsi qu’aux collectivités telles que les écoles, hôtels et hôpitaux.

Ces modèles renforcés sont caractérisés par une solidité supérieure à celle des versions standard, tout en conservant leur esthétique. Ainsi, ils offrent une résistance optimale aux dégradations d’usages ou parfois intentionnelles dans les parties communes : halls d’entrée, couloirs, escaliers, parking, etc.

Une résistance optimale aux dégradations

En effet, ces éclairages antivandales sont conçus avec des matériaux qui leur confèrent une résistance accrue : acier, aluminium ou polycarbonate. Pour résister aux chocs provoqués ou accidentels, le diffuseur est renforcé (antivibrations). De même, la conception particulière des jupes empêche l’insertion d’un levier entre le luminaire et le mur. Ce qui réduit les risques d’arrachage (antipendaison).

Par ailleurs, le montage est inviolable. Les parties actives du luminaire sont bloquées par des vis qui ne peuvent être démontées qu’avec un outil spécial détenu par l’installateur. De fait, la tête de vis ovoïde et son encastrement dans le luminaire empêchent l’utilisation d’outils conventionnels (tournevis ou pinces). Les lampes deviennent ainsi inaccessibles.

Les classifications de résistance au vandalisme : IK et IP

Il n’existe pas de définition précise des caractéristiques minimales requises pour les appareils d’éclairages antivandales. Néanmoins, on peut évaluer leur résistance aux chocs à l’aide des indices de protection IP et IK. Il est important de sélectionner le niveau approprié de protection IP et IK en fonction du milieu où l’appareil sera utilisé.

Indice IK : quel est le niveau de résistance des éclairages antivandales ?

Les classifications de résistance au vandalisme IK constituent une mesure permettant d’apprécier le niveau de protection offert par un produit contre le vandalisme et les tentatives d’intrusion. Ainsi, cette classification repose sur une échelle de notation de 0 à 10. C’est-à-dire de l’absence totale de protection (0) à la protection maximale (10). Globalement, les produits avec une classification IK supérieure à 6 sont considérés comme étant très résistants au vandalisme.

Concernant, le degré de protection contre les chocs mécaniques externes, c’est la norme NF EN 62262 qui s’applique aux matériels électriques. Ainsi, cette norme prévoit une résistance maximale de IK 11 = 50 joules pour une tension assignée inférieure ou égale à 72,5 kV.

Par choc mécanique, la norme définit une série de cas à un lâcher de la pièce à différentes hauteurs. Par exemple, un code IK 06 est donné à une pièce qui peut être lâchée d’une hauteur de 20 centimètres du sol sans se détériorer. Le choc sur l’équipement est défini normativement par une énergie dite énergie de choc équivalent à un joule.

Selon la norme, le choc mécanique est défini par une série de cas pour un lâcher d’une pièce à différentes hauteurs. Par exemple, le code IK 06 est attribué à une pièce qui peut être lâchée depuis une hauteur de 20 centimètres sans subir de dommages. De plus, l’impact sur l’équipement est mesuré par une énergie dite “énergie de choc” équivalent à un joule.

Indice IK : quel est le niveau de résistance des éclairages antivandales ?

Indice IP : une protection des équipements électriques contre la poussière et les infiltrations

Cet indice de protection IP correspond à la résistance des équipements électriques et électrotechniques contre :

  • les poussières,
  • les corps solides étrangers,
  • les effets néfastes dus à la pénétration de l’eau.

En conformité avec la norme EN 60529, ce degré de protection est indiqué par les lettres IP suivies de deux chiffres.

  • Le premier chiffre indique le degré de protection contre la pénétration des corps solides et contre l’accès aux parties dangereuses (0 à 6) ;
  • Le deuxième chiffre indique le degré de protection contre la pénétration de l’eau (0 à 8).

Ainsi, à partir d’IP 5X, l’équipement est considéré comme généralement résistant aux poussières. Mais, le niveau IP 6X permet de certifier une protection totale contre les poussières.

Si l’on part du second chiffre, alors IP X4 normalise la résistance de l’équipement à toutes les projections d’eau de toutes directions. IP X5 et IP X6 protège donc les éclairages antivandales contre les jets d’eau suivant des pressions croissantes. IP X7 et IP X8 assurent une résistance à l’immersion.

De toute évidence, ce sont les éclairages installés en façade extérieure qui sont le plus exposé à la poussière et à l’eau.

Protection IP pour les éclairages antivandales

Éclairages antivandales : les recommandations de protection selon l’implantation

En règle générale, tous les luminaires doivent être protégés contre les poussières. Le degré de protection doit être au minimum de “IP 2X”. Toutefois, dans les parties de circulation, escaliers, paliers, il est recommandé d’installer des éclairages antivandales protégés contre les chocs (>= IK 07).

Concernant, les luminaires installés en sous-sols (caves) ou dans les locaux techniques, il faudra tenir compte de l’humidité et souvent de l’absence d’entretien. Ainsi, il est préférable d’installer des hublots protégés contre les chutes verticales de gouttes d’eau : IP X1 avec un indice de protection IK02. On pourra y ajouter une grille de protection des parties transparentes.

Pour les éclairages extérieurs, un IP de 24 est obligatoire. Cependant, un indice plus élevé est fortement conseillé en cas d’exposition aiguë aux intempéries (IP 44). Voire un IP 65 ou IP 68 pour des emplacements proches d’une source d’eau (arrosage, piscine…).

Tableau des valeurs minimales à respecter

La norme NF C 15-100 : les règles d’entretien des installations électriques basse tension

Rappelons que toutes les installations domestiques nouvelles ou rénovées situées en France doivent respecter la norme NF C 15-100. Cette norme définit les exigences minimales pour assurer une sécurité électrique adéquate des installations domestiques, en regroupant un ensemble de règles et de principes.

Ainsi, elle couvre la protection contre les chocs électriques et les surcharges, ainsi que les conditions générales d’installation des circuits électriques. Cette réglementation s’applique d’autant plus aux installations électriques des parties communes en copropriété.

Elle est très stricte afin de limiter au maximum le risque d’incendie ou d’électrocution liés à une installation vieillissante. Aussi pour assurer une protection maximale des occupants, il n’y a plus de distinction entre les normes portant sur la protection de l’installation électrique et des personnes. Cette règlementation couvre les systèmes électriques à basse tension présents dans tous les immeubles d’habitation.

L’éclairage sûr et durable est une priorité pour les copropriétés. Des professionnels du secteur peuvent vous accompagner dans cette réflexion. Ils vous proposeront des luminaires qui présentent un niveau de résistance aux chocs très élevé. Ainsi que des solutions adaptées aux contraintes du site. Les éclairages antivandales offrent alors un niveau de protection incomparable.

Isabelle DAHAN

Isabelle DAHAN

Rédactrice en chef de Monimmeuble.com. Isabelle DAHAN est consultante dans les domaines de l'Internet et du Marketing immobilier depuis 10 ans. Elle est membre de l’AJIBAT www.ajibat.com, l’association des journalistes de l'habitat et de la ville. Elle a créé le site www.monimmeuble.com en avril 2000.

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