L’éclairage peut représenter jusqu’à 30% des consommations d’électricité d’un immeuble. Une optimisation de ce poste peut se traduire par des économies de charges non négligeables pour les copropriétaires. Mais, comment choisir le bon éclairage des parties communes pour une gestion optimale ? Dans cet article, nous vous présentons des solutions pour optimiser votre consommation d’énergie et réaliser des économies considérables.
Sommaire :
- Un éclairage des parties communes adapté
- Choisir des lampes à LED : une solution pour réduire les charges de copropriété
- Régler les minuteries au plus près des besoins
- Installer des détecteurs de présence qui déclenche l’éclairage des parties communes
- Avis d’expert : la société SOTRELEC, entreprise générale d’électricité
Un éclairage des parties communes adapté
Dans un immeuble d’habitation en copropriété, on considère comme parties communes aussi bien les parties intérieures qu’extérieures au bâtiment :
- halls d’accueil et entrées,
- couloirs, escaliers, paliers,
- circulations dans les sous-sols et parkings,
- locaux techniques (poubelles, chaufferies) ou à usages ponctuels (locaux à vélos, à poussettes),
- le jardin ou les allées extérieures conduisant à l’immeuble.
Il s’agit le plus souvent de lieux de passage qui n’ont pas besoin d’être éclairés en permanence. Toutefois, l’éclairage des parties communes de la copropriété doit respecter le confort de l’occupant et s’adapter à sa mobilité.
Pour optimiser votre consommation d’énergie et réaliser des économies considérables, il est important de s’intéresser aux différents types d’éclairage. De même, les réglages des paramètres s’adaptent en fonction leur situation. Cela vous permettra d’obtenir des solutions optimisées avec des charges de consommation et d’entretien réduites.
Choisir des lampes à LED : une solution pour réduire les charges de copropriété
Bien que plus chères à l’achat, les lampes à LED sont beaucoup moins énergivores. Elles permettent de réaliser des économies d’énergie. Par ailleurs, leur durée de vie est très longue, ce qui rentabilise très vite l’investissement.

En effet, les lampes LED possèdent des durées de vie d’au moins 25 000 heures pouvant aller jusqu’à 50 000 heures. Ainsi, il est possible de tenir 10 à 15 ans sans changer les lampes. Autant dire que les opérations d’entretien sont quasi nulles !
Par ailleurs, les luminaires LED, alimentés par un convertisseur électronique, assurent le maintien de l’intensité lumineuse. De plus, ils détectent les mouvements et la lumière du jour. Les LED s’allument instantanément et supportent des allumages répétés. Elles résistent aux chocs et au froid. En cela, elles sont donc totalement adaptées aux besoins d’éclairage des parties communes.
Enfin, notons que les lampes LED peuvent être intégrées dans la plupart des luminaires existants. Mais, concernant les modules LED remplaçables avec appareillage électronique intégré, ils équipent des luminaires spécifiquement conçus à cet effet.
Régler les minuteries au plus près des besoins
Les systèmes de commande manuelle ne sont pas conseillés dans les parties communes des immeubles. Notamment lorsque l’éclairage est susceptible de rester allumé en permanence. Pour pallier ce problème, des systèmes de minuterie sont généralement installés dans les couloirs et les escaliers.
Cependant, cette solution ne règle pas tous les problèmes. Car il est nécessaire de régler le temps de mise en route de l’éclairage afin de ne pas trop rapidement endommager certaines ampoules incompatibles. Cette temporisation peut aller de 1 à 10 minutes.
On constate parfois que plusieurs niveaux de couloirs sont commandés par une seule minuterie. Or, il est possible de réduire la durée de la minuterie tout en tenant compte des temps de trajet nécessaires pour les habitants. Ainsi, entre l’éclairage du parking, de la cave, du local poubelle et des parties communes, les secondes économisées permettent de réaliser de substantielles baisses des charges.
Installer des détecteurs de présence qui déclenche l’éclairage des parties communes
Système d’éclairage à détection de présence
Si vous craignez de vous retrouver à court d’éclairage en réduisant trop la durée de la minuterie, il est possible de recourir à des détecteurs de présence. Ils sont installés à l’extérieur et à l’intérieur. Ils enclenchent la lumière lorsqu’une personne est détectée.
Pour garantir la sécurité de tous, il est important de se référer à l’arrêt du 3 mars 2007. Ce dernier indique les contraintes de mise en œuvre de ces équipements. Il est donc essentiel d’installer des luminaires qui respectent certaines obligations. Ils doivent notamment répondre aux normes d’accessibilité des personnes handicapées (arrêté du 1er août 2006 abrogé par l’arrêté du 20 avril 2017).
Ainsi, en cas d’utilisation de systèmes d’éclairage à détection de présence, “la détection doit couvrir l’ensemble de l’espace concerné. Et, deux zones de détection successives doivent obligatoirement se chevaucher.” C’est pourquoi, on installera des systèmes performants intégrant des automatismes de détection de mouvement et de lumière du jour.
Système d’éclairage des parties communes à détection de lumière
Les capteurs de lumière permettent de varier l’éclairage artificiel selon la quantité d’éclairage naturel perçue ! Ainsi, l’éclairage artificiel ne s’enclenche que lorsque cela est vraiment nécessaire. Ils peuvent être associés aux détecteurs de mouvement, formant alors un système très efficace contre le gaspillage d’énergie.
Certains systèmes associent même de multiples fonctions :
- détection de lumière du jour,
- de mouvement,
- temporisation,
- préavis d’extinction (extinction progressive et conservation d’un éclairage de veille), etc.
Pour un bâtiment existant, une rénovation efficace de l’éclairage des parties communes permettra de gagner en coût de maintenance, et d’énergie. Sans compter l’obligation de se mettre en conformité avec le règlement « accessibilité des personnes handicapées ». D’ailleurs, le meilleur moyen de respecter ces obligations est d’associer des lampes et luminaires performants à des automatismes de détection de mouvement et de lumière de jour.
Avis d’expert : la société SOTRELEC, entreprise générale d’électricité
Pour optimiser les consommations d’énergie en matière d’éclairage des parties communes, trois paramètres sont à étudier :
- L’étude d’éclairage. Après avoir défini les besoins en éclairage, il est indispensable, en neuf comme en rénovation, de réaliser une étude photométrique. Cette technique consiste à mesurer le rayonnement lumineux tel qu’il est perçu par l’œil humain. Elle est principalement utilisée dans le cadre des projets d’éclairage. SOTRELEC a toutes les compétences et les outils nécessaires pour réaliser cette étude.
- Le choix des lampes et des luminaires. Les différents types de lampes permettent de répondre à tous les besoins : efficacité lumineuse, dépréciation du flux lumineux, durée de vie, température de couleur, etc. Précisons que la photométrie et le degré de protection IP caractérisent les principales performances d’un luminaire. Le couplage optimal source/luminaire garantit l’efficacité de l’installation, aussi appelée “facteur d’utilisation”.
- Les appareillages d’alimentation et les systèmes de commande. Les appareillages ferromagnétiques anciens peuvent avantageusement être remplacés par des ballasts électroniques. En effet, ce dispositif offre des fonctionnalités complémentaires telles que la gradation au point lumineux. Des systèmes de commande autonomes et centralisés permettent de contrôler les durées d’allumage et de moduler les valeurs d’éclairement selon les besoins définis. Il existe aujourd’hui de multiples systèmes de commande et les LED offrent de nouvelles possibilités, telles que la détection de présence.
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