Immoprêt, courtier en prêt immobilier qui a accompagné plus de 34.000 familles en 2015, dresse le bilan de l’année écoulée. L’année 2015 aura été marquée par le retour des primo-accédants qui ont bénéficié d’une diminution continue des taux de crédit.
Les primo-accédants profitent d’une baisse continuelle de taux de crédit
Une famille sur deux est primo-accédante
Plus d’une famille sur deux accompagnée par Immoprêt cette année est primo-accédante (57,51%), une cible privilégiée du réseau. « Avec des revenus et un apport moyen en hausse, combinés à ces taux d’intérêt extrêmement bas, les clients ont pu emprunter 4,89% de plus qu’en 2014. Tous les facteurs étaient réunis cette année pour permettre aux primo-accédants de se lancer concrètement dans leur projet immobilier », analyse Ulrich Maurel, Président fondateur d’Immoprêt.
Concernant les prix de l’immobilier, certaines zones ont connu un léger recul, tandis que d’autres ont été tirées vers le haut, à l’instar de la zone atlantique, où l’emploi est resté dynamique. Le prix moyen constaté est en hausse de 3,5% par rapport en 2014, amenant naturellement une augmentation de l’emprunt moyen de 3,67%.
« La majeure partie des indicateurs sont au vert et ont permis de relancer le marché immobilier. Ils illustrent parfaitement la reprise économique profitant à tous les secteurs. La baisse des taux fut propice à une hausse des transactions et à une période de renégociation de crédit soutenue. Chez Immoprêt, nous avons effectué 9.228 renégociations, soit 26,66% du volume national, pour cette seule année », précise Ulrich Maurel.
Baisse des taux d’intérêt propice au pouvoir d’achat
Favorable au pouvoir d’achat des ménages français, la baisse historique des taux d’intérêt a permis d’accroître la capacité d’emprunt des familles. A titre d’exemple, en novembre 2015, la capacité d’emprunt était de 156.376€ contre 142.951€ en novembre 2013 (+13.425€).
Selon Immoprêt, en 2016, le marché de l’immobilier sera soutenu et marqué par une forte présence des primo-accédants. Des taux de crédit bas, l’arrivée du nouveau PTZ, le maintien du dispositif Pinel et des objectifs ambitieux fixés par les établissements bancaires sont autant d’éléments qui permettront de maintenir une belle dynamique à la fois dans le neuf, l’ancien et dans l’investissement locatif.
« La bonne santé du marché immobilier en 2015, une croissance en prévision à la hausse, un prévisionnel de 850.000 transactions immobilières, tous les éléments sont réunis pour donner confiance aux acquéreurs sur l’année à venir. Pour les taux de crédit, il faut s’attendre à une stabilité jusqu’au mois de septembre et avant la définition de la nouvelle politique monétaire de la BCE. D’ici là, ils pourront toutefois être ajustés en fonction de la politique des banques commerciales (déterminée par leur progression vers leurs objectifs). Du côté de la renégociation, cette dernière sera toujours d’actualité en 2016 car 25% des encours n’ont pas encore été renégociés », commente Ulrich Maurel, Président fondateur d’Immoprêt.
« Seul bémol sur ce marché en plein essor, ces taux d’intérêts historiquement bas pourraient porter préjudice aux futurs acquéreurs en entraînant une hausse significative des prix de l’immobilier. Nous devons être vigilants pour ne pas assister à un marché en surchauffe, conjoncture déjà observée il y a quelques années », conclut-il.