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Crédit immobilier : les conditions d’emprunt des prochains mois

Crédit immobilier : les conditions d’emprunt des prochains mois cover

Depuis mars 2022, les taux d’intérêt immobiliers ont connu une augmentation continue, avec des conséquences néfastes pour les acheteurs. Cette situation a entraîné une baisse de 23% de la production de crédit immobilier en un an. Dans ce contexte difficile pour les emprunteurs, l’agence immobilière à prix fixe imkiz, examine les stratégies pour obtenir un financement.

Quel est l’impact de la hausse des taux du marché immobilier sur le crédit immobilier ?

Les acheteurs rencontrent des difficultés accrues à accéder au crédit immobilier en raison de l’augmentation du taux d’usure. heureusement, ce dernier a été revalorisé mensuellement depuis le 1er février. Et, il le sera jusqu’au 1er juillet.

Crédit immobilier

Dans quelles conditions emprunter ces prochains mois ?

Toutefois, cette situation a entraîné une baisse de 23% de la production de crédits durant les douze derniers mois par rapport à la période précédente. Et, même de -41% au cours du dernier trimestre.

Ainsi, les taux immobiliers moyens sur 20 ans ont augmenté de 1% à 2,59% entre 2022 et 2023. Tandis que ceux sur 25 ans ont grimpé de 1,15% à 2,74%. Or, ces augmentations significatives ont un impact énorme sur le coût d’un crédit immobilier.

Pour un emprunteur de 300 000 € sur 20 ans, par exemple, le coût de l’emprunt hors assurance a explosé de 31 123 € en janvier 2022 à 84 694 € en janvier 2023. Soit une hausse de 53 571 € en seulement 12 mois. De même, sur 25 ans, le coût de l’emprunt est passé de 45 330 € à 114 720 € en janvier 2023. Soit une augmentation de 69 390 € en 12 mois.

Dans ce contexte inflationniste, il est difficile de croire que les prix immobiliers pourront se maintenir à leur niveau actuel. Pour autant, la baisse constatée jusqu’à présent reste marginale. Toutefois, elle va s’accélérer dans les mois à venir. En effet, de nombreux propriétaires maintiennent des prix de vente très élevés pour leurs biens, mais ils ne parviennent pas à les vendre. Il arrivera donc un moment où ces propriétaires devront impérativement se séparer de leur bien. Alors, ils n’auront pas d’autre choix que de baisser leur prix.

À quelle hausse des taux de crédit immobilier faut-il s’attendre dans les mois à venir ?

Les taux immobiliers ne cessent d’augmenter depuis quelques mois, laissant présager une poursuite de cette tendance au moins jusqu’à la fin du premier semestre 2023. Ainsi, les propriétaires, dont les biens sont encore proposés à des prix élevés, risquent d’être désavantagés par le temps. Cela, alors que les taux de crédit immobilier continuent de grimper.

“ Notre partenaire courtier a pu nous indiquer que la Banque Postale avait augmenté de 0,30% ses taux toutes durées le 17 février dernier. À savoir que ceux-ci avaient déjà augmenté de 0,15% fin janvier 2023. On est désormais à 3,11% sur 25 ans. Quant au Crédit Agricole, il vient également d’augmenter ses taux de 0,30% sur toutes les durées. Ainsi, toutes les banques suivent la même tendance.” – Emmanuel de la Bouillerie, Fondateur et Dirigeant d’imkiz.

Quelques conseils pour constituer un bon dossier de financement

Avec des taux d’intérêt élevés et en constante augmentation, l’obtention d’un crédit immobilier est plus difficile pour les ménages. Bien que le recalcul mensuel du taux d’usure puisse les aider, d’autres facteurs entrent en jeu pour faciliter l’acceptation du dossier. Il est donc essentiel de comprendre les points clés pour optimiser ses chances d’obtenir un prêt.

Tout d’abord, le taux d’effort ne doit pas dépasser 35% des revenus, conformément à la loi. Un taux d’effort bas permettra une plus grande probabilité d’accéder à un prêt. L’apport minimum doit représenter au moins 10% du montant total de l’opération pour couvrir les frais de notaire. Ainsi, un apport important réduira le taux d’effort.

Par ailleurs, la durée d’un emprunt ne peut pas dépasser 25 ans. Un emprunt plus long entraînera des mensualités plus faibles, mais un risque plus important pour la banque. Le profil de l’acquéreur est également un élément clé. Les primo-accédants ont la cote, car ils s’inscrivent dans la durée avec leur banque, mais leur apport est souvent plus faible. Les jeunes acquéreurs bénéficient également d’une assurance moins chère.

En outre, tous les statuts professionnels n’ont pas la même valeur aux yeux des banques. Les CDI et les fonctionnaires sont les profils préférés des banques, et il est important de ne pas être en période d’essai pour obtenir un prêt. Enfin, l’état de santé de l’emprunteur compte également dans l’obtention de l’assurance emprunteur, mais la convention AERAS peut aider les personnes en mauvaise santé à obtenir un crédit immobilier.

Enfin, notons que le coût global d’un achat immobilier peut être réduit en souscrivant une assurance externe. De plus, il est conseillé d’attendre le relèvement du taux d’usure au 1er du mois pour bénéficier de l’ajustement le plus avantageux.

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Isabelle DAHAN

Rédactrice en chef de Monimmeuble.com. Isabelle DAHAN est consultante dans les domaines de l'Internet et du Marketing immobilier depuis 10 ans. Elle est membre de l’AJIBAT www.ajibat.com, l’association des journalistes de l'habitat et de la ville. Elle a créé le site www.monimmeuble.com en avril 2000.

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