Le bilan immobilier 2024 montre enfin des signes encourageants après une année 2023 mouvementée. La baisse des prix, amorcée fin 2023, se confirme et redonne espoir aux acheteurs potentiels. Orpi, leader du secteur en France, révèle une diminution nationale des prix de 7% depuis janvier. Cette tendance, couplée à une hausse des estimations en ligne, laisse présager un regain d’activité. Cependant, des défis persistent, notamment en termes de volume des ventes et d’accès au financement. Quelles sont les perspectives pour les mois à venir et comment les Français envisagent-ils leurs projets immobiliers dans ce contexte en évolution ?
Sommaire :
- Bilan immobilier : la baisse des prix redynamise le marché au 1er semestre 2024
- Les défis persistants du bilan immobilier 2024
- Les aspirations des Français face au marché immobilier 2024
- Bilan immobilier 2024 : tendances et préférences
Bilan immobilier : la baisse des prix redynamise le marché au 1er semestre 2024
Une correction des prix généralisée
Ce bilan immobilier 2024 annonce enfin l’éclaircie tant attendue. Après une année 2023 tumultueuse, les prix affichent une baisse significative de 7% au niveau national depuis janvier. Cette tendance, observée par Orpi, premier réseau immobilier en France, témoigne d’un retour à la raison des vendeurs.
Selon Guillaume Martinaud, Président de la Coopérative Orpi, “ le travail de nos experts pour faire à nouveau se rencontrer l’offre et la demande a porté ses fruits : nombreux sont les vendeurs qui ont retrouvé la raison et ont entendu les professionnels du secteur pour fixer des prix raisonnables.”
Disparités régionales dans le marché immobilier 2024
La correction des prix varie selon les régions. Paris enregistre une baisse de 6%, Marseille de 5%, tandis que d’autres villes comme Toulouse (-1%) et Lyon (-2%) connaissent des ajustements plus modérés. Quant à Nice, elle affiche une baisse de 4%.
Cette évolution du marché immobilier 2024 permet progressivement aux acquéreurs de se projeter à nouveau dans leurs projets. Comme en témoigne l’augmentation de 15% des estimations sur le site internet d’Orpi au premier semestre, par rapport à la même période l’année précédente.
Les défis persistants du bilan immobilier pour 2024
Un volume de ventes encore en berne
En dépit d’une réduction des prix, le bilan immobilier de 2024 révèle une baisse de 16% du nombre de compromis de vente par rapport à l’année précédente. Cette situation souligne la fragilité de la reprise et la nécessité de poursuivre les efforts pour stimuler le secteur.
Les disparités régionales sont notables : Toulouse (-1%) et Lyon (-6%) maintiennent des volumes de vente relativement stables, tandis que Paris (-21%), Marseille (-16%) et Nice (-14%) connaissent des baisses plus marquées.
Appel à une politique du logement volontariste
Face aux enjeux du marché immobilier, les professionnels du secteur, dont Orpi, appellent à une mobilisation collective.
Guillaume Martinaud insiste sur la nécessité d’un “ véritable plan Marshall du logement” impliquant les acteurs du marché, les banques et le gouvernement. Il souligne : “ Nous avons besoin d’une politique du logement volontariste, capable de créer un véritable choc de l’offre pour permettre à tous d’accéder à un besoin fondamental : se loger.”
Cette approche vise à transformer les premiers signaux positifs en une relance durable du secteur immobilier.
Les aspirations des Français face au bilan immobilier 2024
Un rêve de propriété toujours vivace
Malgré les difficultés, près d’un Français sur deux envisage de se lancer dans un projet immobilier dans les prochains mois. Cette persistance du désir d’accession à la propriété témoigne de la résilience des aspirations immobilières des Français. D’ailleurs, l’étude menée par Orpi auprès de 527 clients révèle que plus de 8 Français sur 10 (82%) considèrent toujours l’immobilier comme un placement sûr et pérenne.
Adaptation des projets aux réalités du marché
Pour autant le bilan immobilier 2024 contraint néanmoins les acheteurs à s’adapter. Plus de la moitié des personnes interrogées (52,8%) ont dû reporter ou revoir leur projet. Les principales raisons invoquées sont:
- les prix élevés (34%),
- la difficulté à trouver le bien idéal (20%),
- l’instabilité du marché (19%),
Le manque d’offres (13%) et la nécessité de réduire le budget (9%) sont également cités comme facteurs de report ou de révision des projets.
Bilan immobilier 2024 : tendances et préférences
Budgets et types de biens recherchés
Selon le bilan immobilier 2024, 58% des futurs acquéreurs envisagent un budget compris entre 50 000 et 250 000 euros. 19% allouent entre 250 000 et 350 000 euros. Tandis que 23% envisagent un budget supérieur à 350 000 euros. Les préférences se partagent équitablement entre maisons individuelles (50%) et appartements (44%), avec un intérêt croissant pour les biens à rénover (6%).
Localisation et motivations d’achat
Le marché immobilier 2024 voit une majorité d’acheteurs (41%) chercher dans leur région actuelle, tandis que 31% envisagent un changement de région. De même, 20% souhaitent rester dans leur ville et 8% dans leur quartier.
La recherche de résidences principales domine (76%), suivie par les investissements locatifs (17%) et les résidences secondaires (7%). En termes de localisation, 30% recherchent un bien en centre-ville, 31% près d’une agglomération, 23% dans des quartiers résidentiels, et 14% au bord de mer.
En conclusion, le marché immobilier 2024 montre des signes encourageants de reprise, portés par une baisse généralisée des prix. Cependant, les défis persistent, notamment en termes de volume de ventes et d’accès au financement. Les Français, toujours attachés à l’idée de devenir propriétaires, adaptent leurs projets aux nouvelles réalités du marché. Pour consolider cette reprise, une action concertée entre les professionnels, les institutions financières et les pouvoirs publics semble indispensable.
“ Face à l’incertitude générale, c’est un coup de frein d’envergure qui risque de s’emparer du marché. En tant que principal réseau immobilier en France, Orpi veut rappeler qu’aujourd’hui plus que jamais, le marché a besoin d’un véritable plan Marshall du logement.” – Guillaume Martinaud.
