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Le numérique pour la croissance verte : Green Tech

Le numérique pour la croissance verte : Green Tech

Ségolène Royal et Emmanuel Macron ont lancé mardi 9 février un incubateur Green Tech au ministère de l’Écologie pour accompagner les entreprises dans le développement de services et d’usages liés aux nouvelles technologies.

Green Tech : Le numérique au service du pouvoir d’achat

14 défis ont été identifiés dans les 8 secteurs de la transition écologique pour le développement de nouvelles applications : économies d’énergie, énergies renouvelables, bâtiment, transports, risques, économie circulaire, biodiversité.

L’appel à projets vise notamment à mettre le numérique au service du pouvoir d’achat des Français en développant de nouveaux services de maîtrise de leur consommation d’énergie. Il doit aussi faciliter la prise en compte de l’énergie produite localement, proposer des solutions de mobilité durable, faciliter le recyclage ou encore organiser le partage des données relatives à la préservation de la biodiversité.

Comment s’y prendre ?

Pour permettre aux start-up de concrétiser leurs projets rapidement, Ségolène Royal et Emmanuel Macron ont lancé, mardi 9 février 2015, un incubateur au sein du ministère de l’Écologie pour accompagner 50 start-up dans leur développement. Ces start-up bénéficieront de 150.000 euros pour démarrer, jusqu’à 500.000 euros pour les plus prometteuses d’entre-elles, ainsi que de l’appui du réseau scientifique et technique du ministère (Ademe, IGN, Météo-France…).

Le ministère de l’Écologie dispose de 10 millions de données qui seront mises à la disposition des 50 start-up. Ces ressources permettront d’identifier les services du quotidien pouvant être améliorés par le numérique.

Un des secteurs clés est bien entendu celui des économies d’énergie avec le compteur individuel de chauffage dans le logement collectif suite à l’adoption de l’individualisation des frais de chauffage dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte. On compte, en effet, 4 millions de logements à installer pour un marché d’un milliard d’euros limité dans le temps.


« Nous voulons que ce compteur individuel soit également un compteur intelligent. Il faut développer les services et les applications liés aux compteurs intelligents (électricité et gaz) permettant de réduire la facture énergétique des ménages »
, a déclaré Ségolène Royal.

Pour exemple, un thermostat intelligent qui adapte tout seul la température : « Nous avons créé un thermostat intelligent, connecté à internet, qui surveille et programme le chauffage d’un logement. Il possède en plus des capteurs de présence et de température. Ainsi, en cas d’oubli, il prévient l’utilisateur et adapte le chauffage automatiquement. C’est la valeur ajoutée par rapport à un thermostat classique : grâce à ses capteurs, il repère, apprend les usages, prend en compte l’inertie du logement et adapte tout seul la température », témoigne Minh Lê, cofondateur de Qivivo.

Dans le secteur du bâtiment, l’appel à projet va porter sur le carnet numérique de suivi et d’entretien des bâtiments et logements qui centralise les différentes données : diagnostics, plans et travaux de performance énergétique (loi de transition énergétique pour la croissance verte).

 

Manda R.

Manda R.

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