Eni Gas & Power France* présente les résultats du sondage Ifop/Eni** sur les rapports qu’entretiennent les Français avec l’énergie. Quelles perceptions ont-ils du marché du gaz en France ? Quelles sont les pratiques en faveur d’une réduction de leur consommation d’énergie ? Quel rapport ont-ils avec leur fournisseur d’énergie ?
Les résultats du sondage Ifop : Rapport des Français avec l’énergie
83% des personnes interrogées sont au courant de la libéralisation du marché du gaz à destination des particuliers. Ils estiment notamment que l’ouverture à la concurrence est bénéfique pour le prix du gaz (75%) et, dans une moindre mesure, pour la qualité du gaz (65%) ou du service au client (64%). En revanche, sur la qualité des installations de gaz, les répondants sont plus partagés (55%). Les personnes ayant changé de fournisseur récemment s’avèrent globalement plus enthousiastes quant à la libéralisation du marché (37% estiment que c’est une très bonne chose, +22 points) par rapport à la moyenne des Français.
Gaz ou électricité
Le match opposant gaz et électricité n’est pas favorable au gaz puisque l’électricité est quasiment systématiquement considérée comme plus pratique (77%, +62 points par rapport au gaz) et bien que le gaz soit plus propre et plus respectueux de l’environnement, les répondants considèrent que c’est l’électricité qui l’est à respectivement 57% (+43 points) et 41% (+27 points).
De plus, trois quarts des Français affirment qu’ils ne pourraient pas se passer d’électricité au quotidien (75%), alors qu’ils ne sont que 12% à le penser s’agissant du gaz. Enfin, si l’électricité ne convainc pas sur l’aspect financier (19% estiment que le qualificatif « bon marché » s’applique plutôt à l’électricité), le gaz ne séduit pour autant pas davantage (23%). Fait important à noter : une majorité d’interviewés préférant ne pas se prononcer (58%) sur ce sujet.
« Sur ces points, il est intéressant de constater que les utilisateurs font preuve d’une certaine partialité et défendent tendanciellement un peu plus l’énergie qui est la leur, mais cette différence ne s’avère toutefois pas significative. Les jeunes se positionnent moins que leurs aînés, à l’exception du critère financier où ils s’avèrent moins sévères : 27% des moins de 35 ans estiment que l’électricité est bon marché, 26% formulent le même jugement pour le gaz. Les habitants de région parisienne se révèlent eux aussi particulièrement séduits par l’électricité, qu’ils jugent être une énergie à la fois plus propre (67%, +12 points par rapport aux habitants de Province) et plus respectueuse de l’environnement (47%, +8 points) », commente Frédéric Dabi, Directeur général adjoint de l’Ifop.
Eni Gas & Power France a profité de la conférence de presse pour annoncer son lancement dans l’électricité. Mais le gaz n’est pas en reste puisqu’il demeure l’énergie la plus appréciée pour la qualité de chauffage. En effet, à la question quelque peu subjective de savoir quel type d’énergie de chauffage est le plus confortable, le gaz naturel ou de ville arrive en première position (35%), devant l’électricité (31%), le bois (23%), le fuel (9%), et le gaz en citerne (2%). Cette opinion est davantage partagée par les utilisateurs de gaz (59%).
La quasi-totalité des Français déclare chercher à maîtriser sa consommation d’énergie (91%), plus de la moitié affirmant même le faire tout au long de la journée (58%). Sachant que cette part de la population croît avec l’âge du répondant (de 31% des 18-24 ans à 67% des 65 ans et plus) tout en étant plus importante chez les propriétaires (64%, +14 points par rapport aux locataires) et les personnes résidant dans une maison (61%, +8 points par rapport à ceux résidant en appartement).
Les économies d’énergie
Dans le détail, les gestes les plus perçus comme permettant de faire des économies d’énergie ont trait au chauffage – baisser le chauffage ou la climatisation (45%) et éteindre le chauffage dans le cas d’une absence prolongée (41%) – ou à l’éclairage – mettre des ampoules basse consommation (44%). Les interviewés pensent un peu moins à ne pas laisser les équipements en veille (29%) ou à réduire leur consommation d’eau (28%).
Ces gestes permettant de faire des économies d’énergie au quotidien sont en effet jugés nécessaires par tous (94%), mais aussi efficaces (87%) et faciles à mettre en œuvre (86%). A l’inverse, à peine un tiers des Français les considèrent « contraignants, qui prennent du temps » (30%) ou bien encore un « obstacle au bien-être, au confort » (30%).
Parallèlement, on observe que la quasi-totalité des Français s’estime sensible aux économies d’énergie (95%) au point de réduire un peu leur confort (56%), constat légèrement moins vrai chez les 18-24 ans (49%, -7 points par rapport à l’ensemble) et les employés (48%, -8 points). Comparativement, les professions libérales et cadres supérieurs s’avèrent plus enclines à réaliser ces économies d’énergie (68%, +12 points).
Le consensus observé concernant la volonté de maîtriser sa consommation d’énergie existe aussi concernant le souhait de limiter son impact environnemental : 9 Français sur 10 affirment, au quotidien, chercher à limiter ou réduire leur impact sur l’environnement (89%), 42% le feraient même tout au long de la journée.
Dans le détail, « trier ses déchets » est, de très loin, le geste le plus perçu comme permettant de limiter l’impact sur l’environnement (82%), deux fois plus que l’utilisation de transports en commun (43%) ou l’achat de produits en matière recyclée (37%). Probablement du fait du coût financier que cela impliquerait, le choix d’une offre d’électricité verte ou une offre de gaz compensée carbone arrive loin derrière, avec seulement 13% de citations. De la même façon que pour les gestes permettant de réduire la consommation d’énergie, les actions visant à réduire l’impact environnemental sont jugées bien plus nécessaires (96%) et faciles à mettre en œuvre (80%) que coûteuses (36%) ou comme un obstacle au confort (33%). Toutefois, elles sont perçues un peu plus « contraignantes, qui prennent du temps » (42%, +12 points par rapport aux économies d’énergie).
« L’équilibre entre la volonté de protéger l’environnement et le coût financier que cela peut impliquer se joue à la défaveur de la cause écologique. En effet, près de 3/4 des Français se disent sensibles à l’environnement, mais pas au point d’augmenter leur budget (72%), contre 23% qui pourraient l’augmenter. Néanmoins, il convient d’apprécier le fait que seulement 5% des Français ne s’estiment pas vraiment sensibles à la protection de l’environnement », souligne Frédéric Dabi.
Pourquoi changer de fournisseur d’énergie ?
Un Français sur dix a l’intention de changer de fournisseur d’énergie dans les prochains mois (9%), une décision motivée le plus souvent par le coût. En effet, à la question de savoir quelle serait la raison principale qui inciterait à changer de fournisseur, plus des trois quarts des Français citent le prix (78%), un critère deux fois plus mentionné que la qualité de service (33%) et trois fois plus que l’offre verte (22%).
En revanche, le critère financier justifie très peu la fidélité à l’opérateur actuel puisque seulement un Français sur cinq reste auprès de son opérateur initial par satisfaction de l’offre tarifaire (21%). Le plus souvent, c’est un manque d’informations – qu’il s’agisse des offres concurrentes (24%) ou des démarches à entreprendre (8%) – ou la peur de ne pas avoir la même qualité de service (31%) qui sont mises en avant. « A la fois peu attachés d’un point de vue financier à leur offre énergétique actuelle et très enclins à en changer pour un fournisseur économiquement plus avantageux, les Français, à condition d’être bien informés, opteraient facilement pour le plus offrant », commente Frédéric Dabi.
Corollairement, il apparaît que les qualités les plus importantes dans une offre énergétique correspondant aux besoins et attentes aient toutes traits à la construction de l’offre : la sécurisation des prix (51%), un prix bloqué uniquement révisable à la baisse (50%), le caractère économique (35%). On retrouve ensuite la réduction de l’impact sur l’environnement, mais à un niveau secondaire (22%), tout comme les propositions liées à la qualité des prestations (la relation client, innovations, dématérialisation des démarches).
Daniel Fava, Directeur général d’ENI Gas & Power France, commente ces chiffres en rappelant que « l’attente concernant le prix bloqué uniquement révisable à la baisse correspond à ce que propose Eni à travers ses offres Astucio, qui sont d’ailleurs actuellement les plus plébiscitées puisqu’elles séduisent 95% des nouveaux clients ».
De la même façon, les services les plus attendus de la part d’un fournisseur d’énergie sont des incitations financières : aides financières aux travaux de réparation (52%) et un site internet qui renseigne sur ses consommations et donne des conseils pour économiser (51%). Les services d’accompagnement prennent une part importante, quasiment 1 client sur 3 a des attentes sur le thermostat connecté pour piloter à distance son système de chauffage (36%), les services d’assistance telle que l’assistance plomberie et chaudière (30%) ou encore un contrat de maintenance chaudière (28%).
Sondage Ifop/Eni
Les résultats du sondage Ifop/Eni confortent Eni Gas & Power France dans la nécessité d’une prise en charge globale des besoins en énergie des clients. Au-delà de la fourniture de gaz, ces derniers attentent aussi un accompagnement ciblé, des propositions d’aides financières aux travaux de rénovation énergétique ou encore des services autour de la chaudière.
« Nous nous inscrivons parfaitement dans cette volonté de globalité plébiscitée aujourd’hui par les consommateurs de gaz naturel et continuerons de leur proposer des solutions en accord avec leurs besoins et les réalités environnementales actuelles. De plus, les comportements des clients sont actuellement en pleine mutation : face à l’arrivée de nouveaux acteurs, ils s’ouvrent de plus en plus aux différentes offres proposées que leur offre le marché et leur demande en accompagnement ne cesse de croître », conclut Daniel Fava.
*Avec plus de 10 millions de clients en Europe, Eni est l’un des leaders du gaz naturel en Europe. Présent en France depuis 2003, Eni s’adresse à l’ensemble des consommateurs : entreprises, administrations publiques et particuliers. En 2014, Eni a réalisé un CA d’environ 1 milliard d’euros en France.
**Sondage Ifop/Eni réalisé du 4 au 10 septembre 2015 sur un échantillon de 1001 personnes représentatif de la population française, âgée de plus de 18 ans, par questionnaire en ligne.