Immonot.com publie la tendance du marché immobilier pour le mois de juin 2015. Cette enquête nationale est réalisée auprès d’études notariales et décryptée par le Professeur Bernard Thion.
A l’approche de la période estivale, l’activité des services de négociation s’est trouvée conforté dans les prévisions favorables faites deux mois plus tôt. Alors que 14% des négociateurs prévoyaient une contraction, 54% un maintien et 32% une amélioration de leur activité, les proportions résultant de l’enquête Immonot de juin sont respectivement de 14%, 51% et 35%.
Cette embellie serait-elle de courte durée? Il semble que ce soit la période traditionnelle des vacances qui est d’abord à l’origine de cette chute prévisible d’activité du marché immobilier. C’est ainsi que l’exprime, un négociateur auvergnat : « A l’étude nous avons bien travaillé en négociation. Il semblerait avoir une légère reprise… en sachant que le calme est revenu à la veille des vacances ».
Bien que, d’une période à l’autre, la demande s’affermisse, les prix demeurent globalement baissiers. Au niveau des logements 60% des correspondants Immonot ont encore perçu une diminution des prix contre seulement 6% une amélioration, les 34% restant considérant qu’ils demeurent stables. Pour les terrains ces proportions sont respectivement de 45%, 1% et 55%.
Les améliorations les plus sensibles apparaissent dans les régions bénéficiant d’un potentiel attractif important, tant auprès des retraités par l’agrément de leur situation touristique, qu’auprès des employeurs et des salariés par le développement de leur économie. Suivant l’Insee, il en va ainsi de Nantes, Rennes, Bordeaux, Montpellier, Toulouse, Grenoble et Lyon, villes que la revue Challenges qualifie de son côté de très « dynamiques ».
La proportion des conseils à l’achat augmente considérablement en deux mois, de 20% à 41% en ce qui concerne les logements et de 28% à 45 % pour les terrains, au détriment des conseils de vente. L’importance de ces écarts semble contredire les prévisions baissières sur les prix, sachant qu’en période de baisse, il vaut mieux vendre avant d’acheter plutôt que l’inverse. Mais en analysant plus en détail les données de cette dernière enquête on s’aperçoit que prévaut l’idée d’une stabilisation plus fréquente des prix, engendrant à plus long terme une reprise des hausses.
Source : www.immonot.com