Les Proptech et crowdfunding, ces start-ups qui révolutionnent le monde de l’immobilier ne cessent de faire parler d’elles. Tous les secteurs sont concernés : résidentiel, tertiaire, commercial. Ainsi que tous les métiers de l’immobilier : promoteurs, aménageurs, foncières, etc. Fundimmo nous livre les grandes tendances de ce secteur.
L’écosystème Proptech : un mouvement de transition national
L’écosystème Proptech français s’est largement développé. Il a pu se structurer lors de ces dernières années. D’ailleurs, tous les secteurs sont concernés : résidentiel, tertiaire, commercial. Ainsi que tous les métiers de l’immobilier : promoteurs, aménageurs, foncières, etc.
La part des banques reste dominante dans le financement de l’immobilier en France. Puisqu’elles en assurent en moyenne 81%. Ce qui en fait la proportion la plus élevée d’Europe. De même, le financement alternatif représente aujourd’hui quelque 60 sociétés positionnées sur les nouvelles formes de financement des entreprises ou des particuliers.
Plus spécifiquement, les plateformes de crowdfunding immobilier interviennent sur des marchés peu ou non couverts par les acteurs traditionnels. Puisqu’elles financent ce que les banques ne peuvent financer. C’est- à-dire la quote-part des fonds propres que les banques ne peuvent pas prêter. De facto, cette situation engendre naturellement une proximité et une réelle complémentarité entre les métiers du financement alternatif et le réseau bancaire.
” Le financement alternatif a permis de repenser le financement de l’immobilier en France et la relation des professionnels avec les banques.” – Stéphane Bombon, Président de Fundimmo.
2018 : une année charnière pour la Proptech et le crowdfunding
L’immobilier français présente encore un certain retard en matière d’innovation. Parce que les marchés y sont très locaux et fragmentés. C’est pourquoi le gouvernement français, ainsi que la Commission européenne, planchent aujourd’hui sur de nouvelles mesures. Ces dernières permettront aux startups de l’immobilier et de la finance de lever certains obstacles à leur développement.
En effet, en France, les pouvoirs publics projettent de relever le plafond du seuil de collecte pour les plateformes de crowdfunding. Ainsi, il devrait atteindre 8 millions d’euros au lieu de 2.5 millions d’euros aujourd’hui. Et, la Loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) sera présentée le 20 juin en Conseil des ministres. Elle prévoit notamment d’ouvrir aux PEA-PME les titres financés via des plateformes de crowdfunding.
Notons qu’en Europe, le Plan d’action Fintech de la Commission européenne prévoit la création d’un label paneuropéen. Il permettra aux plateformes de financement participatif agréées d’exercer leurs activités dans toute l’Union européenne. De plus, l’organe exécutif et législatif de l’Union européenne prévoit la mise en place d’un laboratoire européen des technologies financières (FinTech Lab) et d’un sas réglementaire.
” Favoriser le développement des modèles d’entreprises innovants grâce à l’évolution de la réglementation, permet aux Proptech de gagner en envergure. Et, cela, dans un marché européen sous-dimensionné face aux géants américains et asiatiques.” – Jérémie Benmoussa, Directeur Général de Fundimmo.
À noter : au mois de juin, les Proptech seront mises à l’honneur en France, tout d’abord, du 13 au 15 juin au Web2day 2018 à Nantes puis du 20 au 21 juin au MIPIM Proptech Europe à Paris.
