La baisse des taux des crédits immobiliers a eu un impact réel sur le pouvoir d’achat des ménages. La baisse des taux immobiliers s’est traduite par une réduction des mensualités de crédit pour les nouveaux emprunteurs et pour les anciens qui ont renégocié leur prêt.
Depuis l’élection de François Hollande, les Français ont subi l’augmentation du chômage et des prélèvements obligatoires, mais en parallèle bénéficient d’une baisse des taux des crédits immobiliers. Or cette baisse des taux a eu un impact réel sur le pouvoir d’achat des ménages. La baisse des taux immobiliers s’est traduite par une réduction des mensualités de crédit pour les nouveaux emprunteurs et pour les anciens qui ont renégocié leur prêt.
En effet, selon la dernière étude de Meilleurtaux, la baisse des taux immobiliers depuis mai 2012 représente un gain en pouvoir d’achat estimé à environ 2,06 Md€ pour les Français en 2014 ce qui représente l’ensemble des gains obtenus par les acheteurs-emprunteurs de mai 2012 à fin 2014 (0,68 Md€) et ceux des propriétaires ayant renégociés leur crédit sur la même période (1,38 Md€).
Ainsi sur la période de mai 2012 à fin 2014, Meilleurtaux estime que 4 millions de ménages sont bénéficiaires : 2,5 M de « renégociateurs et 1,5 M d’acheteurs à crédit. Le gain moyen en pouvoir d’achat s’élève ainsi à 520 € par ménage bénéficiaire, en 2014 ( 550 € pour les « renégociateurs » et 460 € pour les acheteurs à crédit ).
« La baisse des taux des crédits immobiliers intervenue depuis plus d’une année a permis en 2014 aux ménages français propriétaires de gagner au moins 2% de revenus disponibles supplémentaires ce qui est très significatif dans le contexte économique actuel » commente Hervé Hatt « Ce gain sera évidemment encore plus important en 2015, les taux ayant continué à baisser, les acquisitions immobilières restant attractives et les détenteurs d’un crédit étant toujours plus actifs pour renégocier leur prêt existant», ajoute-t-il.
« L’étude Meilleurtaux démontre enfin que la renégociation des taux et le rachat de crédit apportent une contribution significative au pouvoir d’achat des ménages. Cette démonstration est de première importance à la fois pour la conduite de la politique macroéconomique de la France et pour celle de la politique monétaire menée par la BCE », analyse Nicolas Bouzou.
« Il y a donc eu trois grandes bonnes nouvelles pour le pouvoir d’achat des Français depuis l’élection de François Hollande en 2012 : la baisse des prix du pétrole, la faible inflation et la baisse des taux de crédits », conclut Hervé Hatt.
Source : www.meilleurtaux.com