L’étude Foncia révèle une baisse de 15% des ventes immobilières anciennes en France en 2023. C’est un retour aux niveaux pré-Covid. Influencée par la hausse des taux d’intérêt, cette décélération persiste malgré une légère diminution des prix (-1% par m²). Ainsi, pour 2024, le marché pourrait se stabiliser si les conditions d’emprunt s’améliorent. Malgré ce ralentissement, Foncia maintient sa résilience. Le groupe s’appuie sur l’expertise de ses consultants et ses services innovants, notamment pour les biens à faible performance énergétique.
Étude Foncia 2023 : les quatre enseignements majeurs
Une récession du marché immobilier en 2023 selon l’Étude Foncia
L’analyse du parc immobilier de Foncia à la fin de l’année 2023 révèle un recul notable du marché immobilier. Il se caractérise par une réduction de 15% des transactions immobilières. Cette diminution est principalement due à l’augmentation significative des taux d’emprunt. Puisque ces derniers ont grimpé de 3 points entre janvier 2022 et fin 2023.
Ajustements des prix et effets sur les acheteurs
Parallèlement, une tendance à la baisse des prix se dessine. Ainsi, l’étude Foncia observe une diminution moyenne de 1% du prix de vente par mètre carré en France. Toutefois, cette baisse reste insuffisante pour compenser l’effet de la hausse des taux d’intérêt. De plus, l’étude révèle une réduction de 3% de la surface moyenne des biens achetés. Tandis que certains acquéreurs, notamment ceux aux revenus modestes et sans apport, se voient contraints de différer ou d’abandonner leurs projets d’achat.
Durée de vente et nouvelles Tendances
La durée de mise en vente des biens se maintient en dessous de 3 mois. Et, cela, malgré une légère augmentation de 8 jours en moyenne par rapport à l’année précédente. Enfin, l’étude Foncia met en lumière une nouvelle tendance : une inclination croissante vers la location. En effet, certains vendeurs souhaitent devenir “propriétaires-bailleurs” afin de valoriser leurs propriétés. Pour autant, cela ne suffit pas à résoudre la pénurie de biens locatifs sur le marché.
> Consulter notre article sur : “Marché immobilier de l’Ancien : les excès passés grippent l’engrenage”
Des disparités régionales mises en lumière par l’étude Foncia
L’analyse approfondie de l’étude Foncia met en évidence des disparités significatives entre les régions françaises en termes de volumes de vente immobilière. Tandis que toutes les régions subissent une baisse globale, certaines sont davantage affectées.
En effet, la région Ouest qui inclut la Bretagne et la Normandie, enregistre des diminutions de -19% et -20% dans leurs ventes respectives. En contraste, la région Centre affiche une performance remarquable avec une augmentation des prix de vente et des surfaces vendues. Et, cela, malgré un recul des ventes limité à 8%.
Variations dans les Métropoles
Concernant les métropoles, les données de l’étude Foncia révèlent des tendances variées. Marseille se distingue par la plus forte chute des transactions (-37%), suivie de près par Montpellier avec -21%.
En revanche, Nice se démarque par une croissance des ventes et des prix, signe d’un intérêt renouvelé. Quant à Paris, bien que toujours prisée, les prix au mètre carré descendent en dessous du seuil symbolique des 10 000 €. Ce qui marque une évolution notable dans le paysage immobilier de la capitale.
Foncia : résilience et expertise en temps de crise
La crise a mis en lumière la force du modèle de Foncia, un réseau 100% intégré caractérisé par un haut niveau d’expertise. Cette structure a permis à l’entreprise de montrer une grande résilience face aux défis du secteur immobilier.
Alors que le marché global a subi une baisse de 22% en volume de vente (de 1 116 000 biens en 2022 à 875 000 en 2023), Foncia a enregistré une diminution plus modérée de 15%. Puisque le volume de vente est passé de 17 000 à 14 500 durant la même période.
> Consulter notre article sur : “Pouvoir d’achat immobilier : bilan 2023 et prévisions 2024”
L’Étude Rénov + : la solution innovante de Foncia pour les vendeurs et les acquéreurs
Foncia, en collaboration avec Constatimmo (courtier en diagnostics immobiliers) et Tech-Way (expert technique de l’habitat), a développé une offre sur-mesure. Cette dernière accompagne et rassure les acquéreurs et vendeurs.
À cet effet, l’Étude Rénov + identifie les travaux de rénovation énergétique nécessaires pour améliorer la performance énergétique des logements. Et, cela, notamment pour sortir de la catégorie des « passoires énergétiques » (étiquettes F et G). Ainsi, cette étude fournit un descriptif détaillé des travaux privatifs à réaliser avec une estimation de leur coût. L’objectif est alors d’atteindre un niveau minimal de performance énergétique de E. Cette estimation indicative du coût des travaux aide les vendeurs et les acquéreurs à déterminer le prix le plus équitable pour le bien immobilier.
Perspectives du marché immobilier en 2024
Assouplissement des conditions de prêt et impact sur les prix
D’après l’étude Foncia, depuis septembre 2023, on constate un assouplissement des conditions d’octroi de prêts. Ce phénomène devrait se poursuivre au premier semestre 2024. De plus, il devrait s’accompagner d’une accélération de la baisse des prix. Celle-ci est estimée entre 5 % et 10 % selon les secteurs et les types de biens.
Dynamisme du marché et stratégies de vente
Malgré une baisse du volume des ventes, le marché reste dynamique. L’étude Foncia note que de nombreuses transactions se concluent rapidement avec peu de négociations. D’autant plus, lorsque le bien est bien positionné en termes de prix et commercialisé efficacement dès le début. Il semble donc que l’augmentation des stocks soit principalement due à des vendeurs qui n’ont pas encore adapté leurs attentes aux nouvelles réalités du marché.
Analyse de Foncia sur le ralentissement du marché de l’ancien
Jordan Frarier, Président de Foncia Transaction, souligne un marché de l’ancien qui connaît un ralentissement, revenant à son niveau d’avant Covid-19. Ce ralentissement est lié à plusieurs facteurs. Tels qu’un changement dans les motivations d’achat des Français et des conditions d’emprunt plus strictes.
