Les dégradations commises par un locataire figurent parmi les plus grandes craintes des propriétaires. En effet, ces dégâts locatifs peuvent engendrer des coûts de réparation importants et une vacance locative prolongée. Ils entraînent ainsi de lourdes pertes financières. Face à cette problématique, vous devez rapidement agir pour maximiser vos chances d’obtenir une indemnisation complète. Retrouvez les conseils d’experts de Victor Investissements pour gérer au mieux cette situation délicate et limiter son impact sur vos revenus locatifs
Sommaire :
- Comment réagir face à des dégâts locatifs dans son bien immobilier ?
- Agir vite en contactant son assurance
- Trois options d’indemnisation possibles
- Prouver les dégâts locatifs pour justifier des retenues sur la caution
Comment réagir face à des dégâts locatifs dans son bien immobilier ?
Tout propriétaire bailleur redoute d’être confronté à des dégradations dans son logement à la fin d’une location. En effet, les dégâts locatifs figurent, avec les impayés de loyer, parmi les principales craintes des investisseurs immobiliers. Selon une étude menée par le groupe Victor Investissements auprès de ses clients, c’est même la 2ème préoccupation après les loyers impayés.
En effet, la gravité des dégâts locatifs détermine l’ampleur et le coût des travaux de remise en état. De plus, elle influence également la durée de vacance locative qui en découle. Voici les démarches à entreprendre et les options possibles pour gérer au mieux cette situation.
Agir vite en contactant son assurance
Dès la découverte de dégâts dans le logement, il faut faire intervenir rapidement son assurance.
Comme le rappelle Aurélien Toulouse, fondateur de Victor Investissements, “Sans un constat prompt et approprié, il sera impossible d’obtenir un remboursement pour les réparations nécessaires.”
Par exemple, si un dégât des eaux a endommagé les murs et sols, chaque jour passé permettra à l’humidité de s’installer et à des moisissures de proliférer, augmentant l’étendue et le coût des travaux. La nature des dégradations et le montant du préjudice déterminent généralement les solutions proposées par l’assurance au propriétaire.
> Consulter notre article sur : “Assurance location : une obligation pour couvrir la responsabilité locative”
Trois options d’indemnisation possibles
L’assurance propose généralement 3 modes de prise en charge des réparations :
1. Accepter le forfait d’indemnisation offert par l’assurance. C’est souvent la voie la plus rapide. Cette solution est certainement la plus efficace, car le versement des fonds peut être effectué en moins de 48 heures. Cela offre les ressources nécessaires pour commencer les travaux sans délai. Un gain de temps précieux pour relancer au plus vite la location.
2. Faire intervenir un artisan missionné par l’assurance. Son devis sera automatiquement approuvé et les réparations seront conformes aux standards de l’assureur. Bien que plus longue, cette approche assure une gestion rigoureuse et souvent de meilleure qualité des réparations nécessaires.
3. Mandater son propre artisan et soumettre son devis à l’assurance pour validation. Cela laisse plus de latitude au propriétaire, notamment s’il a un professionnel de confiance. Mais, le devis n’est pas garanti d’être accepté. Parce que souvent, il est moins compétitif que ceux des artisans agréés par l’assurance, qui pratiquent des tarifs plus bas du fait de leur volume de travaux.
Prouver les dégâts locatifs pour justifier des retenues sur la caution
En parallèle des démarches auprès de l’assurance, vous devez documenter précisément les dégradations. Puisqu’il faudra, par la suite, prélever leur coût sur le dépôt de garantie du locataire sortant.
“ Pour ce qui est de la caution, il est essentiel de rassembler des preuves montrant clairement les différences entre l’état des lieux d’entrée et de sortie. Les photos constituent généralement le meilleur moyen de documenter ces changements, car elles offrent une preuve visuelle indiscutable.” – Aurélien Toulouse.
Par exemple, si la moquette impeccable à l’entrée du locataire est tâchée et déchirée à son départ, des photos datées de ces deux états permettront de justifier de retenir le montant du changement de revêtement sur la caution.
En résumé, pour préserver son investissement face à des dégâts locatifs, un propriétaire doit agir vite et méthodiquement. Pour cela, il devra :
- Contacter immédiatement son assurance pour constater les dommages
- Choisir la meilleure option d’indemnisation en fonction de la situation
- Documenter précisément les dégradations pour justifier des prélèvements sur la caution
Cette réactivité et cette rigueur maximiseront les chances d’une prise en charge complète par l’assurance. De plus, elles favoriseront la récupération de la caution, tout en minimisant les pertes liées à la vacance locative pendant les travaux de remise en état.