Le réseau immobilier Laforêt livre sa note de conjoncture du marché résidentiel en 2014. Focus sur les 6 indicateurs clés : la demande, l’offre, les transactions, les prix au m2, l’écart de prix et les délais de vente.
La demande : -4%
Si le volume global de la demande baisse, cette dernière reste forte à Paris, soutenue en Île-de-France ainsi que dans les grandes agglomérations. Découragés par les annonces et effets de la loi ALUR au premier semestre, les investisseurs font un timide retour au second. Conscients que la pierre reste un excellent moyen de capitaliser, les primo-accédants reviennent en nombre. Les secundo-accédants réalisent encore souvent une plus-value, leur permettant de gonfler la part de l’apport qui va généralement de 40% jusqu’à 100% du prix du bien. D’une manière générale, les acquéreurs présentent des dossiers d’achats consolidés avec une part d’apport en hausse et des enveloppes financières pré-validées.
L’offre : -0,4%
Les mises en vente sont strictement dictées par la nécessité. La pénurie de petites surfaces persiste. De façon générale, la demande reste supérieure à l’offre sauf pour les plus grandes surfaces : appartements familiaux, grandes maisons. Toutefois, on observe des mises en vente par les bailleurs au départ de leurs locataires pour réaliser une plus-value encore intéressante. Les biens vendus occupés peinent à se vendre. Les vendeurs ont en général intégré une tendance baissière modérée des prix. Ils affichent plus facilement des prix réalistes.
Les transactions : +0,4%
Les grandes agglomérations maintiennent la dynamique des transactions, alors que les secteurs moins urbanisés reculent. Ce sont les petites et moyennes surfaces qui rythment le marché. Dans un contexte baissier, les acquéreurs achètent la qualité : situation géographique, qualité de construction…
Les prix au m2 : 2.816 € soit – 1,9%
Le prix moyen d’un bien vendu dans le réseau Laforêt se situe à 207.000 € sur une surface moyenne de 73,5 m². La faible baisse des prix moyens au m2 est la conséquence des ventes de petites surfaces et des biens de qualité, qui maintiennent la moyenne. Ce chiffre recouvre plusieurs réalités : de grandes métropoles comme Paris et Lyon qui résistent mieux et des villes moyennes comme Dax, où les prix dévissent de 10%. La fracture immobilière se confirme par l’écart de prix au m² qui se creuse sensiblement entre les villes et les zones moins peuplées.
Écart de Prix : 6,25%
Les marges de négociation se réduisent légèrement. Sûrement grâce à la prise de conscience du marché immobilier par les vendeurs. Concernant en particulier les petites surfaces où la demande domine souvent l’offre. Un vendeur acceptera plus facilement une offre basse de la part d’un acquéreur solvable, car il sait que la transaction se concrétisera à court terme.
Délais de vente : 107 jours
Les délais de vente se stabilisent en règle générale, mais ne reflètent pas les situations plurielles du marché. L’allongement du délai de vente dû à la loi ALUR a été largement compensé. Notamment par une prise de décision plus franche des acquéreurs. Mais également un accord sur le prix plus rapide avec les vendeurs.
Source : www.laforet.com