Le marché immobilier français défie les attentes en ce mois de juillet 2025. Contrairement aux traditionnelles pauses estivales, les prix immobiliers de juillet 2025 affichent une progression soutenue de +2,7% sur trois mois dans l’ancien, selon le Baromètre LPI-iad. Cette dynamique surprenante du secteur résidentiel s’accompagne d’une diffusion géographique remarquable. La hausse touche désormais 73% des villes de plus de 100 000 habitants. Le retour des revendeurs candidats à un rachat alimente cette tendance haussière de la valorisation immobilière, tandis que Paris franchit symboliquement le seuil des 11 000 € du m². Face à cette conjoncture immobilière favorable, une question centrale émerge : cette progression des prix immobilier juillet 2025 traduira-t-elle une nouvelle normalité du marché résidentiel ou s’agit-il d’un phénomène temporaire ?
Sommaire :
- Les prix immobiliers juillet 2025 résistent-ils à la saisonnalité ?
- Paris confirme-t-il son dépassement des 11 000 € du m² en juillet 2025 ?
- Le marché du neuf reproduit-il les dynamiques des prix immobilier juillet 2025 ?
- Les marges de négociation évoluent-elles en juillet 2025 ?
- FAQ – Prix immobilier en juillet 2025
À retenir – Prix immobiliers juillet 2025
- Les prix immobiliers juillet 2025 affichent +2,7% sur trois mois dans l’ancien.
- 73% des villes de plus de 100 000 habitants enregistrent une hausse des prix immobiliers en juillet 2025.
- La capitale atteint 10 538 € du m² signé avec 11 158 € du m² affiché.
- Les maisons progressent (+2,6% sur 3 mois) tandis que les appartements neufs reculent (-1,0% sur un an).
- Malgré la reprise, les marges de négociations atteignent 9,0% en moyenne.
Les prix immobiliers juillet 2025 résistent-ils à la saisonnalité ?
Une accélération du rythme haussier dans l’ancien
Le marché immobilier ancien en juillet 2025 affiche une vitalité inattendue, avec un prix moyen national de 3 346 €/m² signé dans l’ancien, selon le Baromètre LPI-iad. Sur trois mois, cela représente une hausse de +2,7%. Ce qui confirme une accélération des tendances immobilières par rapport aux trimestres précédents.
Cette dynamique concerne tous les segments :
- +2,9% pour les appartements anciens au 2e trimestre,
- +2,5% pour les maisons anciennes,
- Et jusqu’à +3,9% sur trois mois pour les prix affichés, selon les dernières données du baromètre.
Michel Mouillart, professeur d’économie et porte-parole du baromètre LPI, confirme : « La hausse des prix des appartements anciens se renforce. Rien n’annonce un ralentissement de cette hausse. »
Cette situation contraste fortement avec celle observée un an plus tôt. À la même période en 2024, les prix reculaient de -4,3%.
Le retour des investisseurs revendeurs
Les prix immobiliers en juillet 2025 s’inscrivent dans une dynamique haussière portée par le retour des ménages aisés. Ces revendeurs candidats à un rachat, longtemps attentistes face aux difficultés de valorisation de leur bien, reprennent désormais confiance et reviennent sur le marché.
Selon les données du baromètre LPI-iad, en juin 2025, 61% des villes de plus de 40 000 habitants ont connu une hausse des prix, avec une progression moyenne de +6,0% sur un an. Un contraste saisissant avec la situation de juin 2024, où les prix reculaient dans 80% des villes, en moyenne de -7,5%.
Cette dynamique rappelle la frénésie du printemps 2020, marquée par un rebond massif des transactions après la crise sanitaire. Aujourd’hui encore, le marché de la revente montre une forte capacité de résistance, malgré un contexte bancaire contraignant. En effet, les exigences en matière d’apport personnel, renforcées par la Banque de France, continuent de freiner la primo-accession. Toutefois, elles n’entravent pas le mouvement de montée en gamme des ménages déjà propriétaires.
Paris confirme-t-il son dépassement des 11 000 € du m² en juillet 2025 ?
La capitale en tête des progressions nationales
Les prix immobiliers de juillet 2025 confirment la position dominante de Paris sur le marché résidentiel français. Avec 10 538 €/m² signé dans l’ancien, la capitale enregistre une légère baisse de -0,5% sur un an. Pourtant, une hausse de +1,3% sur trois mois traduit une reprise progressive dans un marché historiquement haut.
En prix affiché, Paris franchit à nouveau le seuil symbolique des 11 000 €, avec 11 158 €/m² affiché, selon le baromètre LPI-iad. Une évolution modérée, certes, comparée à certaines métropoles régionales. Mais, elle confirme la résilience du marché parisien, toujours marqué par une rareté structurelle de l’offre.
Des disparités fortes selon les arrondissements
L’analyse fine des données révèle de fortes variations intra-muros :
- Le 1er arrondissement chute à 9 482 €/m² (-4,2% sur trois mois),
- Le 6e arrondissement, toujours le plus cher de Paris, recule à 14 581 €/m² (-4,3%),
- À l’inverse, le 4e arrondissement s’envole de +8,1%, atteignant 13 351 €/m² sur trois mois.
Ce contraste reflète les ajustements localisés du marché. Ainsi, certains secteurs très recherchés repartent à la hausse. Tandis que d’autres amorcent une phase de stabilisation, voire de correction.
Les métropoles régionales suivent la tendance
Le baromètre LPI-iad de juillet 2025 confirme une diffusion géographique marquée de la hausse des prix immobiliers. Ainsi, dans 73% des villes de plus de 100 000 habitants, les prix repartent à la hausse, signe d’une reprise généralisée sur l’ensemble du territoire.
Les métropoles en tête de la dynamique
- Lyon enregistre la plus forte progression trimestrielle : +5,2% en trois mois, atteignant 4 821 €/m², malgré une variation annuelle encore négative (-0,8%).
- Marseille suit de près avec +4,3% sur trois mois, à 3 436 €/m², soit +0,8% sur un an.
- D’autres métropoles affichent également une reprise partielle :
- Strasbourg : 4 003 €/m², -3,7% sur un an,
- Lille : 3 807 €/m², +2,3% sur un an,
- Bordeaux : 4 322 €/m², -1,1% sur un an.
Cette dynamique traduit une tension croissante entre l’offre et la demande. Elle est particulièrement visible dans les grandes agglomérations où les biens attractifs se raréfient. Les prix immobiliers en juillet 2025 confirment ainsi un retour progressif de la pression acheteuse, notamment dans les centres urbains les plus actifs.
Le marché du neuf reproduit-il les dynamiques des prix immobilier juillet 2025 ?
Une évolution contrastée selon les typologies
Les prix immobiliers révèlent un marché du neuf en demi-teinte avec un prix moyen de 4 638 € du m² pour l’ensemble des logements neufs (+1,5% sur trois mois). Les maisons individuelles bénéficient pleinement du renforcement de l’offre des constructeurs, avec une hausse de +2,6% sur trois mois, atteignant 2 825 € du m² (+0,6% sur un an). En revanche, les appartements neufs reculent encore (-1,0% sur un an à 5 322 € du m²), malgré un léger frémissement estival (+0,8% sur trois mois). Cette dichotomie reflète des marchés aux dynamiques différentes selon les segments de clientèle visés.
L’impact des dispositifs d’aide à l’accession
Les prix de l’immobilier neuf subissent l’influence des mesures gouvernementales récentes. Depuis le 1er avril 2025, l’extension du PTZ sur l’ensemble du territoire et l’amélioration de ses principaux paramètres offrent de nouvelles opportunités aux primo-accédants. Cependant, les taux des crédits immobiliers restent stabilisés depuis plusieurs mois, et le niveau des apports personnels exigés demeure élevé. La suppression du dispositif Pinel pèse également sur l’investissement locatif privé, créant un marché à deux vitesses entre accédants à la propriété et investisseurs.
Les marges de négociation évoluent-elles en juillet 2025 ?
Des marges en hausse malgré la reprise
Alors que les prix immobiliers de juillet 2025 poursuivent leur remontée, les marges de négociation augmentent, elles aussi, de manière spectaculaire. Une situation paradoxale qui révèle un marché en tension, mais peu fluide.
Selon les dernières données :
- La marge moyenne atteint 9,0% en juin 2025, soit une hausse de +39% sur un an.
- Pour les maisons, elle grimpe à 10,2% (+46%),
- Pour les appartements, elle s’établit à 7,5% (+29%).
La marge la plus élevée concerne les grandes maisons de 6 pièces et plus, avec 10,9% de négociation en moyenne. Des biens souvent difficiles à vendre, sauf en cas de revente préalable, les acheteurs étant freinés par le rationnement du crédit et des apports personnels élevés exigés par les banques.
Un marché encore déséquilibré
Cette coexistence entre hausse des prix signés et marges en expansion illustre un marché où l’offre reste abondante dans certains segments, mais où la demande solvable demeure fragile. Les acheteurs négocient davantage. Désormais, ils profitent d’un rapport de force momentanément en leur faveur, notamment sur les biens les plus chers ou atypiques.
Des disparités régionales significatives
Les prix immobiliers de juillet 2025 s’accompagnent de marges de négociation fortement variables selon les territoires, révélant des marchés aux équilibres très contrastés entre pénurie et excès d’offre.
Dans les zones où la demande reste forte et l’offre limitée, les vendeurs consentent peu de réductions :
- Île-de-France : 9,0% pour les maisons, 6,9% pour les appartements ;
- Rhône-Alpes : 7,7% pour les maisons, 5,9% pour les appartements.
Ces chiffres traduisent une pénurie persistante de biens dans les zones tendues, où la capacité de négociation des acheteurs est limitée, même dans un contexte de crédit contraint.
À l’inverse, dans des territoires à prix plus modérés, les marges de négociation explosent :
- Bourgogne : 12,1% pour les maisons, 9,2% pour les appartements ;
- Limousin : 11,1% pour les maisons, 5,5% pour les appartements ;
- Lorraine : 10,7% pour les maisons, 8,1% pour les appartements.
Dans ces régions, les vendeurs doivent réviser leurs prix affichés à la baisse pour s’adapter à une demande rationnée par les conditions de financement et un réservoir d’acheteurs plus restreint.
Un marché fragmenté à surveiller
Ces disparités régionales montrent que la reprise du marché immobilier reste déséquilibrée, et qu’un ajustement fin des prix reste indispensable pour conclure les ventes, notamment dans les zones où l’offre excède la demande active.
FAQ – Prix immobilier en juillet 2025
Pourquoi les prix immobilier juillet 2025 augmentent-ils malgré l’été ?
Contrairement aux années précédentes, les prix immobilier juillet 2025 ne connaissent pas de pause estivale. Cette progression (+2,7% sur trois mois) s’explique par le retour des revendeurs candidats à un rachat, jusque-là contrariés par les difficultés de valorisation. Le marché bénéficie également d’une demande soutenue dans un contexte d’offre limitée.
Les prix immobilier juillet 2025 vont-ils continuer à augmenter ?
Selon Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI, “rien n’annonce un ralentissement de cette hausse”. Les prix affichés progressent de +3,9% sur trois mois, alimentés par une diffusion géographique dans 73% des villes de plus de 100 000 habitants. Cependant, la stabilisation des taux de crédit et les contraintes d’apport pourraient tempérer cette dynamique.
Pourquoi Paris dépasse-t-il 11 000 € du m² en juillet 2025 ?
Paris atteint 11 158 € du m² affiché en juillet 2025, reflet d’un marché de pénurie où la demande excède largement l’offre. Malgré des contraintes de financement renforcées, la capitale maintient son attractivité. Les disparités par arrondissement restent importantes, du 1er (9 482 € du m²) au 6ème arrondissement (14 581 € du m²).
Le marché du neuf suit-il les prix immobilier juillet 2025 ?
Le marché du neuf présente une évolution contrastée par rapport aux prix immobilier juillet 2025 dans l’ancien. Les maisons individuelles progressent (+2,6% sur trois mois) grâce au renforcement de l’offre des constructeurs, tandis que les appartements neufs reculent (-1,0% sur un an) malgré l’extension du PTZ depuis avril 2025.
Comment négocier avec les prix immobilier juillet 2025 ?
Les marges de négociation atteignent 9,0% en moyenne en juillet 2025, soit +39% sur un an. Cette situation paradoxale s’explique par des marchés peu fluides où la demande fragilisée peine à absorber l’offre. Les marges varient selon les régions : plus faibles en Île-de-France (7,8%) et plus élevées en Bourgogne (10,5%).