L’été 2025 révèle une transformation majeure du marché immobilier littoral français. Selon le baromètre annuel de Trouver-un-logement-neuf.com, les prix immobiliers en bord de mer baissent nettement. La tendance touche plus de sept villes sur dix, de Honfleur à Menton. Ce recul ouvre enfin des perspectives pour les primo-accédants et les investisseurs locatifs. Après plusieurs années de flambée des tarifs, les stations balnéaires du littoral français connaissent un ajustement sans précédent. Quels mécanismes expliquent cette chute ? Quelles destinations côtières offrent désormais les meilleures opportunités d’acquisition ?
Sommaire :
- Qu’est-ce qui provoque la baisse des prix immobiliers en bord de mer ?
- Quelles villes enregistrent les plus fortes chutes tarifaires ?
- Où trouver les prix immobiliers les plus attractifs en bord de mer ?
- Comment saisir les opportunités malgré la volatilité du marché ?
- FAQ – Les prix immobiliers en bord de mer 2025
À retenir
- Plus de 7 villes sur 10 voient les prix immobiliers en bord de mer diminuer en 2025
- La Ciotat (-12,89%) et Saint-Raphaël (-10,79%) enregistrent les plus fortes corrections
- Les destinations bretonnes et méditerranéennes deviennent accessibles
- Marseille 8ème, Nice et La Baule maintiennent des prix élevés
- Peu de programmes neufs créent des tensions sur les prix immobiliers en bord de mer
- Baisse des taux de crédit immobilier et assouplissement des conditions d’emprunt
Qu’est-ce qui provoque la baisse des prix immobiliers en bord de mer ?
Le marché de l’immobilier neuf littoral subit une correction majeure après plusieurs années de hausse continue. Selon le baromètre de Trouver-un-logement-neuf.com, cette tendance baissière affecte massivement les prix. Ce qui confirme un rééquilibrage structurel du secteur immobilier côtier français.
Un contexte économique favorable aux ménages acquéreurs
La détente progressive des taux de crédit immobilier et l’assouplissement des conditions d’emprunt ouvrent de nouvelles perspectives d’acquisition. Les prix immobiliers en bord de mer redeviennent accessibles aux budgets moyens, longtemps écartés du marché résidentiel littoral. Cette évolution marque une normalisation du secteur immobilier après les tensions exceptionnelles observées entre 2020 et 2023 sur le marché du logement neuf.
La normalisation post-pandémie du marché immobilier
Après l’engouement exceptionnel pour l’immobilier résidentiel côtier durant la période Covid, le marché retrouve un équilibre plus rationnel.
Comme l’explique Céline Coletto, porte-parole de Trouver-un-logement-neuf.com : “Ces corrections peuvent s’expliquer en partie par une demande plus prudente, un contexte économique encore incertain, mais aussi, paradoxalement, dans certaines zones touristiques très attractives, les ventes ralentissent faute de nouveaux programmes neufs disponibles”.
La pression sur les prix immobiliers en bord de mer demeure forte à long terme en raison de la rareté de l’offre foncière. Peu de programmes de construction sont actuellement en commercialisation dans les stations balnéaires. Ce qui rend chaque opération immobilière déterminante dans la fixation des prix de vente moyens.
Typologie du marché et demande résidentielle
Pour évaluer les tendances du marché immobilier côtier, l’analyse se fonde sur les prix observés en juin 2025 pour des appartements neufs de type T3. Cette typologie, la plus fréquemment commercialisée dans la promotion immobilière, sert d’indicateur fiable des dynamiques régionales.
Ainsi, de Honfleur à Menton, les stations balnéaires dévoilent un paysage immobilier contrasté, à la croisée d’une demande toujours soutenue et de conditions économiques plus restrictives. Si certaines villes maintiennent des prix élevés, d’autres commencent à montrer des signes de correction ou de stabilisation.
Quelles villes enregistrent les plus fortes chutes tarifaires ?
L’analyse des prix immobiliers en bord de mer met en lumière des écarts sensibles selon les stations. D’après le baromètre de juin 2025, même les 10 destinations les plus dynamiques pour l’immobilier neuf subissent un recul notable des prix. Et, cela, en particulier sur les appartements trois-pièces, pourtant prisés des acquéreurs familiaux ou investisseurs.
Des bastions en repli : la correction touche même les valeurs refuges
Certaines stations balnéaires, jusqu’ici perçues comme des valeurs sûres, subissent désormais des baisses de prix spectaculaires. Cette tendance s’explique par plusieurs facteurs convergents :
- le ralentissement de la demande,
- une hausse significative des coûts de financement,
- un réajustement nécessaire entre les niveaux de prix et la capacité réelle des ménages à acheter.
Ces corrections marquent un tournant pour des marchés qui semblaient jusque-là épargnés par la crise immobilière.
Côte d’Azur et Méditerranée : des baisses parfois spectaculaires
À l’échelle du littoral méditerranéen, certaines stations balnéaires enregistrent des reculs de prix particulièrement marqués. En tête, La Ciotat accuse une chute spectaculaire de -12,89%. Le prix moyen pour un T3 neuf passe ainsi de 481 000 € à 419 000 €.
Saint-Raphaël suit cette tendance avec une baisse de -10,79%, soit un repli de 427 100 € à 381 000 €. Ces ajustements majeurs traduisent un rééquilibrage du marché après plusieurs années de hausses soutenues, combiné à une diversification accrue de l’offre neuve.
D’autres communes affichent également des corrections sensibles. Dans les Bouches-du-Rhône, Argelès-sur-Mer enregistre une baisse de -3,04%. Sur la Riviera, Menton voit ses prix reculer de -2,29%, malgré son emplacement stratégique à la frontière italienne. Cagnes-sur-Mer (-1,41%) et Saint-Laurent-du-Var (-3,02%) confirment cette tendance généralisée à l’ajustement tarifaire.
Atlantique et Manche : les stations balnéaires résistent difficilement
La tendance baissière ne se limite pas au littoral méditerranéen. Sur la côte atlantique, Saint-Malo enregistre un recul notable de -5,03%. Le prix moyen pour un T3 neuf tombe de 343 900 € à 326 600 €. Malgré cette correction, la cité corsaire conserve une forte attractivité, portée par sa qualité de vie et la connexion TGV directe vers Paris.
Plus au sud, Anglet, joyau du Pays basque, affiche une baisse de -3,88%. Le prix moyen s’y établit désormais à 443 400 €, un niveau qui reste élevé malgré la correction, preuve du maintien d’une forte demande sur ce marché tendu.
La Normandie n’est pas épargnée. Honfleur, prisée pour son charme et sa proximité avec l’Île-de-France, voit ses prix reculer de -1,36%, pour atteindre 290 200 €. Enfin, La Rochelle et La Baule, deux destinations historiques du littoral atlantique, enregistrent des baisses plus modérées. Elles sont comprises entre -1,1% et -1,6%.
Où trouver les prix immobiliers les plus attractifs en bord de mer ?
Malgré la baisse généralisée des prix, plusieurs stations balnéaires conservent leur attrait. Elles séduisent encore grâce à leur cadre de vie, leurs services ou leur accessibilité. Il reste crucial de rester vigilant. Comparez les destinations. Analysez les écarts de prix, les perspectives de revalorisation et l’offre disponible.
Les destinations accessibles révèlent leur potentiel
La Bretagne se démarque. Perros-Guirec (285 200 €), Vannes (296 500 €), Brest (301 200 €) ou Guidel (319 600 €) proposent des trois-pièces neufs sous la barre des 320 000 €. Malgré des hausses annuelles modérées, ces villes conservent un bon potentiel d’achat.
Argelès-sur-Mer tire son épingle du jeu avec un prix moyen de 274 200 €. C’est l’une des rares communes méditerranéennes encore accessibles. D’autres options solides existent : Fréjus (278 400 €) ou Honfleur (290 200 €), qui offrent un bon compromis entre localisation et prix.
Les stations premium résistent à la correction
Le Top 5 des stations balnéaires les plus onéreuses en juin 2025 révèle la persistance de marchés d’exception. Malgré les corrections observées sur la majorité du littoral français, certaines destinations conservent des prix immobiliers en bord de mer très élevés. Ce qui témoigne de leur prestige, de leur rareté foncière et de la forte demande touristique ou patrimoniale.
- Marseille 8ème : 568 400 € (+22,03%) – Un marché atypique pour cet arrondissement marseillais qui conjugue front de mer et quartier résidentiel de standing dans la cité phocéenne.
- Nice : 510 900 € (+15,93%) – La capitale azuréenne affiche le plus fort rebond du classement, portée par un regain d’attractivité et des programmes haut de gamme.
- La Baule-Escoublac : 484 500 € (-1,60%) – La station chic de Loire-Atlantique confirme sa position sur le podium des prix immobiliers en bord de mer les plus élevés.
- Cagnes-sur-Mer : 453 300 € (-1,41%) – Destination discrète mais recherchée, elle maintient des tarifs premium sur la Côte d’Azur.
- Anglet : 443 400 € (-3,88%) – Valeur sûre du Pays basque, qui demeure parmi les plus chères malgré une correction mesurée.

Les exceptions qui confirment la tendance générale
Dans les Alpes-Maritimes, Antibes fait figure d’exception notable avec une progression de +3,98%, franchissant la barre des 430 000 € pour un trois-pièces. Cette hausse des prix immobiliers en bord de mer contraste avec la tendance générale. Elle témoigne de l’attractivité persistante de cette destination entre Cannes et Nice.
Comment saisir les opportunités malgré la volatilité du marché ?
Le contexte actuel apparaît propice pour investir dans le neuf littoral, à condition de cibler judicieusement son projet immobilier. Que ce soit pour un investissement locatif ou l’acquisition d’une résidence principale, les prix immobiliers en bord de mer offrent des perspectives intéressantes.
Une accalmie bienvenue après des hausses record
Depuis près de deux ans, les prix du neuf sur le littoral se stabilisent. Cette normalisation fait suite à des flambées tarifaires observées avant et après le Covid. Cependant, le manque de terrains disponibles maintient une pression locale sur les prix. Certaines zones restent tendues malgré la tendance baissière nationale.
Dans ce contexte, les acquéreurs doivent rester vigilants. Il faut comparer plusieurs stations balnéaires, suivre les baisses de prix et anticiper la rareté des biens neufs. Ce sont les clés d’un achat réussi en bord de mer.
“Que ce soit pour habiter ou investir, les prix immobiliers en bord de mer conservent leur statut de valeur refuge, avec un potentiel de valorisation patrimoniale à long terme. La prudence reste de mise, mais les opportunités sont réelles actuellement”, souligne Céline Coletto.
L’importance cruciale de la stratégie d’acquisition
L’offre de logements neufs en bord de mer reste limitée. Peu de programmes sont actuellement commercialisés dans les stations balnéaires. Résultat : chaque vente pèse lourdement sur le prix moyen du marché. Cette rareté alimente une forte volatilité des prix. Ainsi, les écarts vont de -12% à +16% selon les destinations. Exemple marquant : à Pornichet, les prix bondissent de +14,3%, atteignant 422 100 € pour un trois-pièces neuf.
FAQ – Les prix immobiliers en bord de mer 2025
Pourquoi les prix immobiliers en bord de mer baissent-ils en 2025 ?
La baisse des prix immobiliers en bord de mer s’explique par plusieurs facteurs convergents : la normalisation post-Covid du marché résidentiel, l’assouplissement des conditions de crédit immobilier, et paradoxalement, le ralentissement des ventes faute de nouveaux programmes disponibles dans certaines zones très attractives. Cette correction touche plus de 7 villes sur 10 selon le baromètre de juin 2025.
Quelles destinations affichent les plus fortes corrections tarifaires ?
La Ciotat enregistre la chute la plus spectaculaire des prix immobiliers en bord de mer avec -12,89%, suivie de Saint-Raphaël (-10,79%). Sur l’Atlantique, Saint-Malo recule de -5,03% tandis qu’Anglet diminue de -3,88%. Ces corrections importantes créent de véritables opportunités d’acquisition pour les investisseurs et primo-accédants.
Où trouver les prix immobiliers en bord de mer les plus accessibles ?
Les destinations les plus abordables se concentrent en Bretagne : Perros-Guirec (285 200 €), Vannes (296 500 €), Brest (301 200 €). Argelès-sur-Mer (274 200 €) offre l’accès le plus économique au littoral méditerranéen. Honfleur (290 200 €) demeure une option séduisante en Normandie pour des prix immobiliers en bord de mer attractifs.
Le segment haut de gamme résiste-t-il à cette tendance baissière ?
Effectivement, certaines destinations premium maintiennent des prix immobiliers en bord de mer élevés. Marseille 8ème domine avec 568 400 € (+22,03%), suivi de Nice à 510 900 € (+15,93%). La Baule, Cagnes-sur-Mer et Anglet complètent le top 5 des stations les plus onéreuses, confirmant que le prestige et la rareté foncière protègent certains marchés d’exception.
Est-ce le moment opportun pour acquérir un bien en bord de mer ?
Les conditions actuelles favorisent les acquéreurs : baisse généralisée des prix immobiliers, assouplissement du crédit et détente des taux d’emprunt. Cependant, la rareté de l’offre de programmes neufs maintient une pression à long terme. La vigilance reste nécessaire pour comparer plusieurs destinations côtières et anticiper les évolutions futures du marché immobilier littoral.