La gestion sous mandat révèle un paradoxe saisissant dans l’univers de l’épargne française. Bien que cette solution financière présente un réel attrait pour une large majorité d’investisseurs, elle reste encore largement méconnue. En effet, 42 % des Français déclarent n’en avoir jamais entendu parler. C’est ce que révèle une enquête exclusive menée par Goliaths.io. Cette méconnaissance massive contraste pourtant avec l’intérêt réel que suscite la gestion sous mandat une fois expliquée. En effet, 57 % des sondés se déclarent intéressés par une offre accessible dès 5 000 euros. Comment expliquer ce fossé entre l’offre et la demande ? Quels sont les freins psychologiques qui bloquent l’adoption de cette solution d’investissement ?
Sommaire :
- Une méconnaissance alarmante de la gestion sous mandat
- Des offres actuelles jugées insuffisantes
- Les attentes des épargnants français décryptées
- Un potentiel de séduction considérable
- Les défis de communication à relever
- Source
- FAQ – Gestion sous mandat et épargne française
Une méconnaissance alarmante de la gestion sous mandat
La gestion sous mandat souffre d’un déficit de notoriété majeur en France. Selon l’enquête exclusive menée par Goliaths.io auprès de 1 101 personnes représentatives de la population française entre le 19 et le 27 mai 2025, la gestion de patrimoine déléguée reste largement méconnue. Cette méconnaissance constitue aujourd’hui le principal frein à son développement sur le marché français. Les données collectées via le panel BuzzPress révèlent une situation paradoxale où une solution de gestion active potentiellement attractive reste dans l’ombre.
Un service financier dans l’ombre
L’étude menée par Goliaths.io met en lumière une méconnaissance persistante de la gestion sous mandat en France. Ainsi, 42 % des Français déclarent n’avoir jamais entendu parler de ce dispositif financier. Parmi ceux qui le connaissent, seuls 17 % l’ont déjà utilisé : 10 % en tant qu’utilisateurs actuels et 7 % comme anciens clients. Ce taux d’adoption encore faible contraste avec les 13 % de personnes qui envisagent d’y recourir à l’avenir.
La gestion sous mandat permet de confier à un expert la gestion active de ses placements, avec une allocation d’actifs optimisée en fonction du profil de l’investisseur. Malgré ses avantages — gain de temps, professionnalisation des choix financiers, réactivité —, cette solution reste encore sous-exploitée. Elle est freinée par un manque d’information et de pédagogie auprès du grand public.
Les barrières psychologiques persistent
Plus de 36 % des répondants préfèrent conserver le contrôle direct de leurs placements financiers. 36 % des répondants préfèrent gérer eux-mêmes leurs placements. Ce chiffre reflète une culture forte de l’indépendance financière, nourrie par une méfiance historique envers la gestion déléguée.
28 % des sondés critiquent un manque de transparence sur les frais et les stratégies. 24 % jugent le ticket d’entrée trop élevé. Enfin, 19 % ne font pas confiance aux gestionnaires. Cela souligne l’importance clé de la relation client en gestion de patrimoine.
Ces résultats confirment l’analyse de Clark Hassan, fondateur de Goliaths.io : « Face à cette méconnaissance, le potentiel de séduction de la gestion sous mandat est réel, à condition que les acteurs financiers sachent en expliquer clairement les principes, lever les doutes sur la transparence et proposer des offres de services accessibles. »
Des offres actuelles jugées insuffisantes
Les données Goliaths.io montrent que 44% des Français déclarent ne pas connaître suffisamment les offres actuelles pour émettre un avis, confirmant le déficit de communication du secteur.
Un marché dominé par des services standardisés
Seulement 13 % des répondants informés jugent les offres de gestion sous mandat satisfaisantes. Un chiffre faible, qui révèle un décalage fort entre l’offre et les attentes du marché. 21 % estiment les services trop standardisés. 14 % déplorent un manque de diversification réelle. Et 8 % critiquent une concentration excessive sur les marchés US ou européens.
Ces limites s’expliquent par une approche industrielle, qui privilégie les économies d’échelle au détriment de la personnalisation, pourtant essentielle en gestion de patrimoine.
Le coût perçu de la gestion sous mandat reste un frein majeur
24 % des répondants estiment ne pas avoir les moyens d’accéder à la gestion sous mandat. Le ticket d’entrée reste perçu comme trop élevé. Cette idée reflète un décalage entre la réalité du marché et les représentations du public. Historiquement réservée aux clients fortunés (minimums de 100 000 à 500 000 euros), la gestion sous mandat devient pourtant plus accessible. Les nouvelles technologies et les plateformes digitales font évoluer l’offre. Mais, les freins ne sont pas seulement financiers. 18 % des sondés déclarent ne jamais vouloir utiliser ce type de service. Une preuve que des résistances culturelles fortes persistent.
Les attentes des épargnants français décryptées
L’enquête Goliaths.io révèle des attentes claires de la part des investisseurs. Les réponses à la question sur les critères les plus importants d’une gestion sous mandat (3 choix possibles) montrent une hiérarchisation nette des priorités.
La transparence, priorité absolue
58 % des répondants placent la transparence des frais et de la stratégie en tête de leurs priorités. Ainsi, un Français sur deux réclame plus de clarté, signe d’une méfiance persistante envers l’opacité historique du secteur financier.
46 % valorisent une adaptation fine au profil de risque. Ce résultat confirme le besoin de personnalisation, dans un contexte où la sécurité reste une priorité forte pour les épargnants. Enfin, 39 % souhaitent une accessibilité dès quelques milliers d’euros. Cette attente confirme l’existence d’une demande latente pour des solutions plus ouvertes et démocratisées.
La réactivité face à la volatilité des marchés (35%) et l’historique de performance (33%) arrivent ensuite, révélant que les Français privilégient la transparence et la personnalisation plutôt que la performance pure. L’accès à différents types d’actifs (28%) et la diversification géographique (25%) complètent ce classement.
Une culture de l’épargne encore très prudente
L’analyse des profils de risque confirme une préférence marquée pour la prudence. 41 % des répondants acceptent un risque modéré, visant un rendement de 8 à 12 % par an. Ils cherchent un équilibre entre performance et sécurité. 32 % préfèrent un profil défensif, avec des objectifs limités entre 6 et 8 % par an. La maîtrise du risque reste leur priorité.
À l’inverse, seuls 11 % se disent prêts à viser 20 à 40 % de performance annuelle, en acceptant une forte volatilité. Cette minorité tranche avec la majorité prudente, reflet d’une aversion au risque profondément ancrée. Cette tendance s’explique par une culture française de l’épargne de précaution, façonnée par les crises économiques passées.
Enfin, 16 % des répondants rejettent toute forme de risque et choisissent des placements sans aléa. Ce comportement confirme l’attrait toujours fort pour les supports garantis. Et cela, malgré leur faible rendement dans un contexte de taux durablement bas.
Un potentiel de séduction considérable
Malgré les réticences actuelles, l’enquête Goliaths.io révèle un fort potentiel d’attractivité pour la gestion sous mandat. Les données montrent qu’une offre mieux adaptée aux attentes des épargnants pourrait déverrouiller un marché encore sous-exploité.
57% d’intérêt pour une offre accessible
La question test de l’enquête donne un résultat prometteur. Présentée comme active, diversifiée et accessible dès 5 000 euros, la gestion sous mandat suscite l’intérêt de 57 % des Français. Ce chiffre confirme le potentiel d’adhésion, à condition de rendre l’offre lisible et abordable.
28 % des répondants restent hésitants, souvent par manque d’informations ou de repères clairs. Un effort pédagogique ciblé pourrait donc convaincre une partie significative de ce public. À l’inverse, seuls 15 % rejettent catégoriquement l’idée, ce qui confirme l’existence d’un marché potentiel important.
Cette appétence marquée contraste avec le taux d’adoption actuel de 17 %, révélant un écart considérable entre l’offre disponible et la demande latente. L’accessibilité dès 5 000 euros apparaît comme un levier décisif pour démocratiser la gestion sous mandat.
Une image en nette amélioration, mais encore à consolider
La perception de la gestion sous mandat évolue positivement. Selon l’enquête Goliaths.io, 48 % des Français en ont désormais une image favorable.
Dans le détail :
- 29 % y voient « une vraie opportunité si c’est enfin fait intelligemment »
- 19 % l’assimilent à « une machine bien huilée qui travaille pendant que je dors »
En face, 38 % affichent encore une perception négative :
- 24 % la jugent réservée aux riches
- 14 % redoutent « une arnaque bien emballée »
- Enfin, 14 % préfèrent éviter le sujet, par angoisse ou manque de repères, signe de freins psychologiques persistants.
Cette image en progrès pourrait s’améliorer encore avec des offres plus transparentes et accessibles, à l’image de Goliaths.io, qui revendique 40 000 clients et 15 millions d’euros sous gestion.
Les défis de communication à relever
La transformation de la gestion sous mandat passe par une nouvelle approche de la communication. En effet, les acteurs doivent repenser leur positionnement pour toucher le public français. Plusieurs leviers d’amélioration clés émergent : clarté du discours, simplification des offres et mise en avant des bénéfices concrets pour l’épargnant.
Dépasser les clichés cinématographiques
L’enquête Goliaths.io pose une question originale sur l’image du gestionnaire d’argent au cinéma. 26 % des Français aimeraient un profil calme et analytique, « façon Le Stratège ». 21 % préfèrent un trader flamboyant, à la Wolf of Wall Street.
Mais, le résultat le plus marquant vient des 28 % qui rejettent tous les archétypes. Ils réclament « un humain, pas un cliché ». Cette quête d’authenticité tranche avec l’univers glamour, mais anxiogène souvent véhiculé par les médias. Elle montre qu’une communication plus humaine et réaliste pourrait séduire un public plus large.
Construire la confiance par la pédagogie
L’analyse de Clark Hassan résume parfaitement l’enjeu : “Le défi est autant pédagogique que stratégique, pour satisfaire un public de plus en plus sensibilisé mais encore trop peu informé.” Cette approche éducative devient d’autant plus cruciale que 28% des répondants restent hésitants par manque d’informations.
Pour se développer, les acteurs de la gestion sous mandat doivent miser sur la pédagogie.
Il est essentiel d’expliquer simplement les mécanismes, les coûts et les bénéfices du service.
58 % des Français réclament plus de transparence. Pour y répondre, la communication doit être claire, accessible et débarrassée du jargon technique. Goliaths.io incarne cette nouvelle approche. La plateforme annonce 100 000 trades facilités et 200 000 euros de dividendes versés. Elle mise sur la clarté des résultats et la lisibilité de l’information.
Aujourd’hui, la gestion sous mandat en France est à un tournant stratégique. Entre méconnaissance persistante et intérêt croissant, elle peut conquérir des millions d’épargnants. À condition d’oser une communication plus transparente, plus humaine et plus accessible.
Source
Cette analyse s’appuie sur l’enquête exclusive réalisée par Goliaths.io et diffusée par BuzzPress le 3 juin 2025. Goliaths.io est une Plateforme d’investissement social lancée en 2021 par Clark Hassan (CEO) et David Cohen (CTO). Après avoir levé 2 millions d’euros en juillet 2022, Goliaths.io a misé sur l’accessibilité. La plateforme propose des investissements dès 2 euros, rendant la gestion sous mandat plus ouverte au grand public. Aujourd’hui, elle revendique 40 000 clients, 15 millions d’euros détenus sur la plateforme, et 100 000 trades réalisés. Ces chiffres illustrent une croissance rapide portée par une approche innovante et démocratisée de l’investissement.
FAQ – Gestion sous mandat et épargne française
Qu’est-ce que la gestion sous mandat exactement ?
La gestion sous mandat repose sur un principe simple : confier tout ou partie de ses investissements à un expert financier ou à une société de gestion. Concrètement, le gestionnaire prend les décisions d’achat et de vente à la place de l’investisseur. Ces choix s’appuient sur une stratégie définie en amont, en fonction du profil de risque et des objectifs fixés par le client. Cette solution permet de déléguer la gestion quotidienne de son portefeuille tout en gardant la propriété de ses actifs.
Pourquoi 42% des Français ne connaissent-ils pas la gestion sous mandat ?
Cette méconnaissance s’explique par plusieurs facteurs. D’une part, les acteurs financiers traditionnels souffrent d’un déficit de communication. D’autre part, la gestion sous mandat reste associée à une image élitiste, souvent réservée aux « gros patrimoines ».
S’y ajoute une perception de complexité qui freine l’intérêt du grand public pour ce type de service. Historiquement accessible uniquement aux clients fortunés, avec des seuils d’entrée élevés, la gestion sous mandat peine encore à se démocratiser. Elle pâtit d’un manque de pédagogie adapté aux attentes des investisseurs individuels.
À partir de quel montant peut-on accéder à la gestion sous mandat ?
Traditionnellement, les banques privées exigeaient des minimums de 100 000 à 500 000 euros. Cependant, l’émergence de plateformes digitales démocratise l’accès avec des seuils beaucoup plus bas. L’enquête Goliaths.io montre que 57% des Français seraient intéressés par une solution accessible dès 5 000 euros, révélant une demande forte pour des offres plus accessibles.
Quels sont les principaux freins à l’adoption de la gestion sous mandat ?
Selon l’étude, plusieurs freins majeurs expliquent la réticence des Français envers la gestion sous mandat. Le manque de transparence sur les frais et les stratégies arrive en tête, cité par 28 % des répondants. Vient ensuite la volonté de conserver le contrôle de ses placements, exprimée par 36 % des sondés. Par ailleurs, 24 % estiment que le ticket d’entrée reste trop élevé. Enfin, 19 % évoquent un manque de confiance envers les gestionnaires, soulignant un enjeu fort de relation et de crédibilité dans ce secteur. Ces obstacles révèlent un besoin crucial de transparence et d’accessibilité.
La gestion sous mandat convient-elle aux profils prudents ?
Absolument. L’enquête révèle que 73% des Français privilégient des profils de risque faible à modéré (32% défensif et 41% modéré). La gestion sous mandat peut parfaitement s’adapter à ces profils avec des stratégies conservatrices visant des rendements de 6 à 12% par an. L’adaptation au profil de risque est d’ailleurs citée comme prioritaire par 46% des répondants, confirmant l’importance de la personnalisation.