Imaginez économiser jusqu’à 85€ par an sur votre assurance habitation simplement en vivant dans la bonne ville. C’est ce que révèle l’étude d’Acheel qui fait tomber les masques sur les disparités des tarifs de l’assurance habitation en France. Le nouvel assureur 100% digital vient de publier un classement national qui bouleverse les idées reçues sur le coût réel de l’assurance logement. Alors que les sinistres se multiplient (+15% de cambriolages depuis la période post-COVID) et que les catastrophes climatiques coûtent des milliards aux assureurs, certaines régions tirent pourtant leur épingle du jeu. De Paris à Angers, de la Bretagne à la Côte d’Azur, découvrez pourquoi votre code postal peut faire doubler votre prime d’assurance et comment préserver votre pouvoir d’achat.
Sommaire :
- Les disparités tarifaires de l’assurance habitation entre les villes françaises
- Analyse des tarifs de l’assurance habitation par région et type de logement
- Comparaison des tarifs de l’assurance habitation entre assureurs et profils d’assurés
- Facteurs influençant les tarifs et protection du pouvoir d’achat
Les disparités tarifaires de l’assurance habitation entre les villes françaises
Paris en tête des villes les plus chères pour s’assurer
Les écarts de prix entre les villes françaises en matière d’assurance habitation sont loin d’être anecdotiques. C’est ce que révèle une étude menée par Acheel, basée sur 200 000 contrats multirisques habitation souscrits entre mai 2021 et janvier 2025. Les appartements ont une surface moyenne de 51m² et les maisons de 94m².
Sans surprise, Paris arrive en tête avec une prime annuelle moyenne de 173,68 €. Elle est suivie de près par Boulogne-Billancourt (165,22 €) et Montreuil (163,92 €), illustrant la pression tarifaire particulièrement forte en Île-de-France. D’autres grandes villes comme Marseille (160,54 €), Nice (156,93 €) ou encore Nîmes (152,41 €) figurent également parmi les plus coûteuses.
Pourquoi observe-t-on de tels écarts entre les villes ? Les tarifs de l’assurance habitation ne sont jamais figés. En réalité, ils dépendent de plusieurs facteurs. Tout d’abord, la densité urbaine joue un rôle clé : plus une zone est peuplée, plus le risque d’incident augmente. Ensuite, la valeur des biens assurés entre en ligne de compte : un logement haut de gamme entraîne logiquement une prime plus élevée. Enfin, l’exposition aux risques de sinistres — qu’il s’agisse d’inondations, de cambriolages ou d’incendies — influence fortement le montant final. Dans les grandes métropoles, où les logements sont plus chers et les sinistres plus fréquents, les primes grimpent logiquement.
L’Ouest et le Centre de la France privilégiés par des tarifs plus abordables
À l’opposé du classement, Angers se positionne comme la ville la plus avantageuse avec une prime annuelle moyenne de seulement 88,59€, soit près de deux fois moins qu’à Paris. Rennes arrive en deuxième position avec 89,31€, suivie par Brest (92,67€) et Le Mans (95,86€).
En premier lieu, ce classement révèle une tendance claire : les villes de l’Ouest et du Centre de la France bénéficient, historiquement, de tarifs d’assurance habitation plus attractifs. En effet, ces régions présentent généralement un risque climatique plus faible et un taux de criminalité limité, ce qui influence directement le montant des primes.
Cependant, cette situation pourrait évoluer. Selon l’étude d’Acheel, l’augmentation des inondations d’une part, et de la délinquance d’autre part, dans certaines de ces villes, pourrait à terme remettre en cause cet avantage tarifaire. Ainsi, des zones longtemps considérées comme “préservées” pourraient progressivement rattraper les niveaux de risque des grandes métropoles.
Analyse des tarifs de l’assurance habitation par région et type de logement
Des écarts régionaux marqués pour les appartements
L’analyse régionale des tarifs de l’assurance habitation pour les appartements révèle un écart considérable de 66% entre la région la moins chère, la Bretagne (89,88€), et la plus onéreuse, l’Île-de-France (148,85€). Les régions les plus abordables se situent principalement dans l’ouest et le centre du pays : après la Bretagne, on retrouve les Pays de la Loire (96,48€) et le Centre-Val de Loire (101,90€).
À l’inverse, les régions les plus chères sont l’Île-de-France, la Provence-Alpes-Côte d’Azur (147,50€) et la Corse (142,87€), fortement impactées par la densité urbaine et les risques climatiques spécifiques à ces territoires.
Des maisons plus coûteuses à assurer dans le Sud de la France
Pour les maisons, l’écart entre régions atteint 45% entre la Bretagne, qui reste la moins chère avec une prime annuelle moyenne de 175,32€, et la région PACA qui culmine à 254,27€. Le podium des régions les plus abordables pour assurer une maison comprend la Bretagne, les Pays de la Loire (175,61€) et la Normandie (194,13€).
Les propriétaires de maisons dans les régions PACA, Île-de-France (245,70€) et Corse (228,44€) font face aux tarifs les plus élevés du pays. Ces différences s’expliquent par l’exposition aux risques climatiques, particulièrement marqués dans le sud avec les incendies et inondations, ainsi que par la valeur immobilière plus élevée dans certaines zones.
Comparaison des tarifs de l’assurance habitation entre assureurs et profils d’assurés
Acheel se positionne parmi les assureurs les plus compétitifs
Dans sa démarche de transparence, Acheel a réalisé une étude comparative des tarifs proposés par différents assureurs pour quatre profils types :
- Pour un étudiant en résidence à Tours (Jade, chambre de 15m²), Acheel propose une assurance à 8,56€ par mois, se plaçant parmi les plus compétitifs, seulement dépassé par la MAIF (7,86€).
- Pour un jeune actif en appartement à Reims (Paul, 30m²), Acheel affiche un tarif mensuel de 9,08€, largement inférieur aux 15,82€ d’Allianz (+74%).
- Le troisième profil, un couple urbain à Metz (Juliette et David, 60m²), bénéficie chez Acheel d’un tarif de 9,95€, bien en-dessous de la concurrence avec des écarts allant jusqu’à +184% pour le Crédit Agricole (28,29€).
- Enfin, pour une famille en zone rurale à La Saunière (Théo et Kenza avec deux enfants, maison de 120m²), Acheel propose 25,64€ mensuels contre 41,20€ au Crédit Agricole (+61%).
Ces comparaisons confirment le positionnement d’Acheel comme un acteur particulièrement compétitif sur tous les segments de clientèle.
Une prime moyenne nationale nettement inférieure chez Acheel
L’étude met en lumière un écart significatif. Chez Acheel, la prime moyenne d’assurance multirisques habitation s’élève à 148,90 € par an, soit bien en dessous de la moyenne nationale, qui atteint 279 € selon France Assureurs.
Dans le détail, les assurés paient en moyenne 130,19 € pour un appartement et 217,72 € pour une maison. Ainsi, Acheel affiche des tarifs particulièrement compétitifs, tout en offrant une couverture adaptée aux besoins réels de ses clients. De toute évidence, cette différence confirme le positionnement engagé d’Acheel en faveur du pouvoir d’achat, sans compromis sur la qualité de la protection.
Facteurs influençant les tarifs et protection du pouvoir d’achat
Une multitude de critères pris en compte dans la tarification
Les tarifs de l’assurance habitation dépendent de nombreux critères au-delà de la localisation géographique. Le type de logement constitue un facteur déterminant, une maison coûtant généralement plus cher à assurer qu’un appartement, notamment en raison de la présence plus fréquente d’annexes comme un jardin, une piscine ou des dépendances. La valeur des biens assurés, les options souscrites et le niveau de franchise choisi influencent également le prix final. L’assureur prend aussi en compte l’exposition aux risques spécifiques de chaque région, qu’ils soient climatiques ou liés à la criminalité.
L’évolution préoccupante des risques et son impact sur les tarifs
Acheel souligne la progression inquiétante de certains risques. En 2024, le ministère de l’Intérieur a recensé 218 700 cambriolages, soit une augmentation de 15% par rapport à 2021 (période post-COVID). Parallèlement, les catastrophes climatiques ont coûté 6,5 milliards d’euros aux assureurs en 2023, avec une tendance qui devrait se poursuivre suite aux tempêtes et fortes pluies de l’année dernière.
Cette exposition croissante aux risques justifie la démarche d’Acheel visant à sensibiliser les assurés et à agir pour préserver leur pouvoir d’achat face à l’augmentation prévisible des primes dans les années à venir.