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Ville intelligente et connectée : Quelle place occupe le citoyen ?

À l’heure où les sociétés œuvrent pour le développement des villes intelligentes, André May, fondateur de la startup CityLity souligne l’importance de placer le citoyen au cœur des démarches.

Selon les prévisions de l’ONU, 2 personnes sur 3 vivront en ville en 2030. Le développement urbain pose la question de la pérennisation des ressources, de l’adaptabilité des services, du confort des citoyens. Cette évolution oblige à repenser les modes de développement de la ville afin de la rendre fonctionnelle et durable pour tous.

Ce qui aboutit au début des années 2000, à la notion de « ville intelligente » ou « Smart City ». Un concept qui désigne les actions issues de nouvelles technologies de l’information et de la communication, instaurées pour améliorer la qualité des services urbains (mobilité, habitat, administration) dans un souci de durabilité.

« Les villes intelligentes utilisent la technologie pour recréer du confort urbain durable dans une ère où la population croît au rythme de l’épuisement des ressources énergétiques. Mais l’objectif de la ville intelligente, bien qu’oeuvrant pour un ensemble, doit être celui du développement autour de l’humain et de ses besoins. Si le terme n’est pas encore connu de tous, les citoyens s’accordent pour dire qu’une ville intelligente doit avant tout être le lieu de leur implication directe », souligne André May, fondateur de la startup CityLity.

CityLity, startup de la Smart City, développe une application à destination du citoyen pour faciliter ses échanges dans la vie quotidienne et lui permettre d’être acteur de sa ville. Le but étant de faciliter les échanges au sein de la communauté des citoyens ainsi qu’avec les acteurs qui l’entourent. Pour cela, il convient d’organiser une gestion communautaire où les actions et la parole de chacun sont encouragées.

Selon Emmanuel François, Président de la Smart Buildings Alliance, « nous sommes en train d’évoluer vers une aire numérique illimitée. C’est un énorme défi qui place l’homme au centre du processus de décision. Parce qu’il est informé en temps réel, un citoyen spectateur et consommateur plutôt passif se convertit en acteur consommateur, producteur et responsable. Sans apparaître utopique, il nous faut passer d’un monde aux intérêts individuels à un monde géré par et pour le bien commun (…) ».

Les solutions numériques peuvent servir l’intérêt du citoyen en l’impliquant dans les actions communes. André May en est convaincu : « En utilisant une plateforme d’échanges commune et instantanée, les demandes peuvent être centralisées et produites par chacun pour solliciter une réponse plus rapide et constatable par tous. Les membres de la communauté peuvent par ce biais s’entraider en répondant à des besoins, des questions, se soutenir, s’échanger des informations et des services, à petite ou à plus grande échelle ».

Les actions et l’implication des citoyens oeuvrent au développement de la ville durable. Les échanges de biens et de services de proximité limitent l’impact environnemental ; les discussions profitent à l’émergence d’actions communes et participatives (ruches, jardins partagés…) ; les actions individuelles sont revalorisées au bénéfice de tous les citoyens car lorsqu’un citoyen signale un incident dans la ville, tout le monde profite de cette action.

« Les nouvelles technologies offrent un support au citoyen, sur lequel il reprend sa place de contributeur pour le bien de sa ville, de sa communauté, de son bien-être », conclut André May.

Source : https://www.citylity.com

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Manda R.

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