Au troisième trimestre 2016, l’immobilier résidentiel neuf en Ile-de-France connaît un regain d’activité dans une conjoncture favorable, alimentée par le PTZ pour les primo-accédants et des taux d’intérêts encore très attractifs. Dans ce contexte, le volume de ventes a plus que doublé (+114%) entre les troisièmes trimestres 2015 et 2016.
Une franche reprise des ventes
De juillet à septembre 2016, 5.837 ventes de logement neuf (dont 94% d’appartements) ont été enregistrées en Ile-de-France. Ce volume a plus que doublé par rapport au 3ème trimestre 2015 (+114%). Toutes les typologies progressent sur un an, en individuel (334 ventes) comme en collectif (5.503 unités vendues), exceptés les appartements de 6 pièces et plus (14%), dont la part est marginale.
Hormis Paris (-31,9%, pour 111 ventes), tous les départements présentent un niveau de transactions supérieur à celui observé un an plus tôt. Plus largement, les ventes en Ile-de-France diminuent de -14% sur un trimestre. En volume, la Petite Couronne (hors Paris) concentre 54% des transactions de la région, le département des Hauts-de-Seine en tête avec 1.299 ventes sur son territoire (soit 22% du total francilien),suivi par le Val-de-Marne et la Seine-Saint-Denis (889 unités). En Grande Couronne, la Seine-et-Marne (727 ventes) a attiré le plus d’acheteurs.
Logement neuf : Des commercialisations également plus nombreuses que l’an passé
6.118 logements ont été introduits sur le marché au 3ème trimestre 2016, soit une hausse de +49% sur un an. La plupart des départements connaissent une augmentation annuelle de leurs mises en vente, sauf Paris (-81,5%) et l’Essonne (-42,7%). En collectif (+46% sur un an), plus des deux-tiers (67%) des nouvelles commercialisations franciliennes sont des 2 pièces (29%) ou des 3 pièces (38%). De plus, on notera que les studios et 1 pièce, qui comptent pour 10% des mises en vente d’appartements, augmentent de +60% sur un an.
Géographiquement, les commercialisations ont été plus nombreuses en Petite Couronne (56%), notamment grâce à une production soutenue en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne. Ces deux départements dépassent chacun les 1.000 mises en vente, et sont les seuls à voir leur volume croître par rapport au trimestre précédent (respectivement +36% et +26,8%). En Grande Couronne, le département le plus actif de ce trimestre est les Yvelines, avec 880 logements commercialisés.
Logement neuf : Une offre de logements disponibles en légère baisse sur un an
Au 30 septembre 2016, le nombre de logements disponibles en Ile-de-France s’établit à 18.311 unités, dont 94% de logements en collectif. Pour les appartements, la baisse est de -1% par rapport au trimestre précédent et touche toutes les typologies, hormis les 1 pièce (+3%) et les 6 pièces et plus (+14%). Concernant les trois pièces, qui représentent 41% des logements collectifs disponibles, l’encours stagne sur un an.
Territorialement, hors Paris (551 logements), tous les départements dépassent les 2.000 logements disponibles. Avec 3.060 unités, la Seine-Saint-Denis détient la part de logements disponibles la plus élevée de la région (17% du total francilien).
Logement neuf : Des prix et des évolutions contrastés selon les départements
À la fin septembre 2016, le prix moyen des logements disponibles en collectif tend globalement à stagner en Ile-de-France, tant sur un trimestre que sur un an. Par rapport au 2ème trimestre 2016, les variations sont comprises entre -3% (Hauts-de-Seine) et +3,4% (Seine-Saint-Denis).
Sur un an, on observe des écarts plus importants entre les territoires. Ainsi, à Paris et en Seine-Saint-Denis (+6,9%), dans le Val-de-Marne (+4,5%), la Seine-et-Marne (+1,6%) et le Val-d’Oise (+1%), les prix sont en hausse. En revanche, les Hauts-de-Seine (-1,9%), l’Essonne (-3,6%) et les Yvelines (-6,8%) affichent une baisse de prix par rapport au 30 septembre 2015.
En valeur, Paris demeure le territoire le plus cher de la région (11.267 €/m²), devant les Hauts-de-Seine (6.419 €/m²) et le Val-de-Marne (4.949 €/m²). La Seine-Saint-Denis s’inscrit comme le département le plus abordable en Petite Couronne. En deuxième périphérie, les Yvelines (4.188 €/m²) et le Val-d’Oise (3.973 €/m²) excèdent ou avoisinent les 4.000 €/m². La Seine-et-Marne (3.768 €/m²) et l’Essonne (3.649 €/m²) constituent quant à eux les territoires les moins chers d’Ile-de-France.
Les délais d’écoulement ont nettement diminué sur un an
Au 3ème trimestre 2016, la durée moyenne de commercialisation s’élève à 9,4 mois en Ile-de-France. Paris (14,9 mois) et l’Essonne (14 mois) présentent les délais moyens les plus longs. Dans les Hauts-de-Seine (6,7 mois), le Val-de-Marne (8,2 mois) et la Seine-et-Marne (8,4 mois), moins de 10 mois sont nécessaires pour absorber l’offre disponible. Pour l’ensemble des départements (hormis Paris avec une évolution annuelle positive de +1,1 mois), les délais d’écoulement ont nettement diminué sur un an, signe d’un dynamisme retrouvé et d’une reprise du marché immobilier.
