La mobilité électrique franchit un cap décisif en France. DRIVECO, pionnier français des infrastructures de recharge, dévoile les résultats de la 2ème édition de son baromètre Deep Drive 2025, réalisé avec Toluna Harris Interactive. Cette étude interroge 3 277 Français sur leurs perceptions, leurs freins et leurs attentes vis-à-vis du véhicule électrique. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 98% des conducteurs se déclarent satisfaits de leur expérience. Pourtant, des obstacles subsistent. Le prix d’achat freine 57% des Français, tandis que 45% jugent l’autonomie insuffisante. Comment la mobilité électrique s’impose-t-elle dans le quotidien des automobilistes ? Quels leviers peuvent accélérer son adoption massive ?
Sommaire :
- Pourquoi la mobilité électrique séduit-elle autant les conducteurs ?
- Comment la recharge publique répond-elle aux besoins ?
- Quels freins persistent face à la mobilité électrique ?
- La mobilité électrique séduit-elle les jeunes générations ?
- Quelles perspectives pour la mobilité électrique ?
À retenir – Mobilité électrique en France 2025
- 98% de satisfaction : Les conducteurs de véhicules électriques plébiscitent leur expérience.
- Le prix reste le frein majeur : 57% des Français citent le coût d’achat comme obstacle principal.
- La recharge rapide s’impose : 54% des utilisateurs privilégient les bornes de 50-150 kW.
- Les jeunes adoptent massivement : 71% des 18-24 ans ont une image positive du véhicule électrique, contre 87% chez les conducteurs équipés.
- 1 Français sur 5 projette l’achat : 20% envisagent d’acquérir un véhicule électrique comme prochain véhicule.
Pourquoi la mobilité électrique séduit-elle autant les conducteurs ?
Une satisfaction record de 98%
La mobilité électrique convainc massivement ses utilisateurs. En effet, selon le baromètre Deep Drive 2025 réalisé par Toluna Harris Interactive pour DRIVECO, 98% des conducteurs de véhicules électriques se déclarent satisfaits. Parmi eux, 45% se disent même très satisfaits. Cette progression de 3 points par rapport à 2024 témoigne d’une appropriation réussie.

Les automobilistes apprécient particulièrement trois aspects. D’abord, le confort de conduite. Ensuite, la simplicité d’usage. Enfin, les performances des véhicules. Par ailleurs, l’étude s’appuie sur un échantillon représentatif de 3 277 personnes âgées de 18 ans et plus. Cet échantillon a été complété par 250 possesseurs de véhicules électriques. Ainsi, la mobilité électrique ne constitue plus une expérimentation. Elle représente désormais une réalité quotidienne assumée par près d’un million de conducteurs français.
Des usages qui s’intensifient au quotidien
L’utilisation des véhicules électriques s’étend à tous les types de trajets. Ainsi, 72% des possesseurs les emploient plusieurs fois par semaine pour tous types de déplacements. Ces déplacements concernent aussi bien le quotidien, le week-end que les vacances. Cela représente une hausse de 3 points par rapport à 2024.
Plus révélateur encore, 42% partent en vacances ou en week-end au moins une fois par mois avec leur voiture électrique. Ce chiffre était de 40% l’année précédente, soit une progression de 2 points. De ce fait, la mobilité électrique sort de son image de véhicule strictement urbain. Elle s’inscrit pleinement dans les habitudes de déplacement des Français. Par conséquent, elle prouve sa polyvalence et sa fiabilité sur longue distance. Cette diversification des usages confirme ainsi que la mobilité électrique répond désormais aux besoins de mobilité globale.

Comment la recharge publique répond-elle aux besoins ?
Une infrastructure qui gagne en fiabilité
La satisfaction concernant la recharge publique se maintient à un niveau élevé. En effet, 82% des conducteurs de véhicules électriques se disent satisfaits des bornes publiques en 2025. Ce chiffre reste stable par rapport à 2024. Cependant, la part des “très satisfaits” augmente à 45%, contre 43% en 2024. Cela représente une progression de 2 points.
Ces chiffres reflètent l’amélioration continue de la disponibilité et de la fiabilité des infrastructures. D’ailleurs, DRIVECO exploite actuellement un réseau de 1 400 stations. L’opérateur revendique le meilleur taux de fonctionnement du marché avec 99%. Depuis sa création, l’ensemble des stations DRIVECO a permis une performance remarquable. Elles ont rechargé 280 millions de kilomètres parcourus en électrique. Cela équivaut à 7 000 fois le tour de la Terre.
La recharge rapide privilégiée pour les longs trajets
Les préférences évoluent vers des solutions plus performantes. Ainsi, 54% des conducteurs privilégient désormais les bornes rapides de 50 à 150 kW en 2025. Cela représente une progression de 4 points par rapport à l’année précédente. En parallèle, les bornes normales de moins de 22 kW séduisent 32% des utilisateurs. Quant aux bornes ultra-rapides de plus de 150 kW, elles attirent 13% des conducteurs. Cette tendance répond aux besoins de trajets longue distance. Elle satisfait également les usages intensifs identifiés dans le baromètre.
Parallèlement, la recharge à domicile reste prépondérante. Elle représente 78% des recharges effectuées chez soi. Ce chiffre était de 85% en 2024, soit une baisse de 7 points. Néanmoins, elle constitue le pilier de la mobilité électrique au quotidien. De plus, DRIVECO affiche un bilan environnemental positif. L’opérateur a évité plus de 56 000 tonnes de CO2. Il a fourni plus de 48 millions de kWh d’électricité depuis sa création.
Quels freins persistent face à la mobilité électrique ?
Le prix d’achat, obstacle majeur
Le coût demeure le principal frein à l’adoption. En effet, 57% des Français citent le prix d’achat comme premier obstacle en 2025. Cela représente une augmentation significative de 9 points par rapport à 2024.
Cette hausse s’explique par plusieurs facteurs. D’une part, la diminution des aides publiques. D’autre part, la fin de certains bonus écologiques. Concernant l’autonomie, 45% des répondants la jugent insuffisante. Ce chiffre reste stable par rapport à l’année précédente. Ces craintes persistent malgré les progrès technologiques constants.
D’ailleurs, Ion Leahu-Aluas, fondateur de DRIVECO, le souligne. Il affirme que “les acteurs du secteur doivent lever ces obstacles”. Pour cela, il préconise de “rendre l’électrique plus accessible, via la recharge rapide et ultra-rapide, une énergie compétitive et des offres abordables”.
Des attentes en matière d’autonomie
L’autonomie acceptable révèle des écarts de perception. Selon l’étude Toluna Harris Interactive, les Français interrogés estiment qu’une mobilité électrique moyenne devrait offrir 653 kilomètres d’autonomie. En revanche, les possesseurs de véhicules électriques actuels se satisfont de 564 kilomètres. Cet écart de près de 90 kilomètres révèle donc une surestimation des besoins réels.
En effet, les conducteurs déjà équipés adaptent leurs comportements. Ils découvrent progressivement que les capacités actuelles suffisent. Celles-ci répondent à leurs déplacements quotidiens et occasionnels. L’information et l’expérience terrain permettent ainsi de déconstruire ces idées reçues.
La mobilité électrique séduit-elle les jeunes générations ?
Une image positive chez les 18-24 ans
Les jeunes générations portent la mobilité électrique. Selon les données du baromètre Deep Drive, 71% des 18-24 ans ont une bonne image du véhicule électrique en 2025. Chez les conducteurs équipés, cette perception positive grimpe à 87%. Ce chiffre affiche même une hausse de 5 points par rapport à 2024.
Ainsi, près de 3 jeunes sur 4 ont une bonne image de la voiture électrique. Cette proportion atteint 87% chez les conducteurs de véhicules électriques. De fait, les jeunes perçoivent la mobilité électrique sous un angle double. D’abord, comme un vecteur d’innovation. Ensuite, comme un outil de responsabilité écologique. Cette dynamique générationnelle annonce une adoption croissante dans les années à venir. Elle positionne également la mobilité électrique comme un choix naturel pour les nouvelles générations d’automobilistes.
Un sentiment d’attachement fort
50% des possesseurs de voitures électriques se déclarent “très attachés” à leur véhicule en 2025. Ils attribuent une note d’attachement de 3 points sur une échelle de satisfaction. Ce score dépasse largement celui des propriétaires de véhicules thermiques. En effet, seulement 36% des Français en général expriment un tel attachement. Ce chiffre atteint 44% chez les possesseurs de thermiques.
Par conséquent, la mobilité électrique crée un lien particulier entre l’automobiliste et son véhicule. Ce lien combine plusieurs dimensions. D’abord, l’innovation technologique. Ensuite, le confort d’usage. Enfin, l’engagement environnemental. Cet attachement émotionnel constitue ainsi un facteur clé. Il favorise la fidélisation et la prescription auprès de l’entourage.
Quelles perspectives pour la mobilité électrique ?
Un Français sur cinq envisage l’achat
20% des Français prévoient d’acheter un véhicule électrique comme prochain véhicule. Cela représente 1 personne sur 5 selon l’étude réalisée en juin 2025. Cet intérêt persiste malgré les freins économiques identifiés. De fait, la mobilité électrique gagne progressivement du terrain dans les intentions d’achat.
Cette progression s’explique par deux facteurs principaux. D’une part, l’amélioration des infrastructures de recharge. D’autre part, la diversification de l’offre automobile. Désormais, les constructeurs proposent des modèles adaptés à tous les budgets. Ils couvrent également tous les usages. Par conséquent, cela facilite l’accès à la mobilité électrique pour un public plus large.
Les leviers d’une transition réussie
Ion Leahu-Aluas, fondateur de DRIVECO, identifie trois priorités pour accélérer la transition. Premièrement, développer la recharge rapide et ultra-rapide. Deuxièmement, garantir une énergie compétitive. Troisièmement, proposer des offres abordables.
Dans sa déclaration officielle, il insiste sur un point essentiel. Il déclare : “Si les progrès sont réels (véhicules performants, réseau en expansion, coûts en baisse…) la confiance du public et la lutte contre les idées reçues demeurent essentielles. Seule une action collective, juste et inclusive, permettra de bâtir la mobilité électrique de demain”.
De fait, la mobilité électrique nécessite un engagement de tous les acteurs. Cela concerne les constructeurs, les opérateurs de recharge et les pouvoirs publics. L’objectif est de surmonter les inégalités sociales, territoriales et générationnelles. À ce titre, DRIVECO illustre parfaitement cette approche. L’entreprise a été distinguée deux années consécutives dans l’indice Impact 40 en 2024 et 2025. Elle est ainsi reconnue comme une référence française. Elle allie performance économique et impact environnemental positif.

