Une étude réalisée par l’Institut CSA pour le Groupe PICHET sur les perceptions, représentations et attentes des Français en matière de politique du logement. A moins de deux moins des prochaines élections municipales, les maires seront confrontés aux contradictions de leurs administrés face à la crise du logement.
La question du logement est au cœur de la politique municipale et suscite immanquablement des débats passionnés entre citoyens et élus. Les visions, les plans, les réformes peinent parfois à se traduire dans les faits, l’offre de logements étant encore aujourd’hui insuffisante dans certaines zones. De nombreux maires font face à un dilemme, entre la nécessité nationale d’actions ambitieuses en matière de construction de logements et une situation locale qui impose fréquemment de privilégier le statu quo. Ne dit-on pas en effet qu’ « un maire bâtisseur est un maire battu » ?
Ce sondage national réalisé par l’institut CSA pour le Groupe Pichet révèle en effet que si 65% des Français considèrent la construction de logements neufs comme une priorité nationale, ils ne sont que 34% à souhaiter que leur commune accueille de nouveaux habitants. Au moment de glisser leur bulletin dans l’urne, 59% d’entre eux prendront en compte les propositions des candidats en matière de logement.
Pour six Français sur dix, le nombre de logements neufs n’est pas suffisant, deux tiers considérant que leur construction devrait être une priorité pour le gouvernement. L’objectif fixé par le gouvernement de 500.000 nouveaux logements par an d’ici 2017 est jugé comme largement justifié (72%) mais difficile à atteindre pour 87% des Français.
La principale raison qui freine aujourd’hui la construction de nouveaux logements en France est liée à l’augmentation des coûts (terrains, matériaux, normes en vigueur, …) pour 58%, mais aussi à la spéculation foncière (36%) et au manque de vision des pouvoirs publics (29%). Viennent ensuite : le nombre et la complexité des règles et formalités administratives (26%), l’offre insuffisante de terrains constructibles (23%), les évolutions trop fréquentes des dispositifs d’incitation fiscale (22%) ou encore e souhait de certains élus locaux de ne pas voir la population de leur commune augmenter (20%).
Toutefois, l’on observe que le diagnostic local reste en contradiction avec le constat à l’échelle nationale puisque près de deux Français sur trois estiment que l’on construit suffisamment de logements neufs dans sa commune moins d’un sur deux souhaitant que cela soit une priorité à l’avenir. Cette tension se vérifie dans tous les types de communes mais les jugements et attentes sont plus nuancés dans les villes centres. Ceci s’explique notamment par le souhait majoritaire de voir la population de sa commune se stabiliser (59%), particulièrement dans les plus grandes villes (62%).
En centre-ville et en banlieue, la rénovation de logements anciens (31%) et la création de logements neufs (25%) arrivent respectivement en 3ème et en 4ème place des attentes des électeurs derrière la création d’emplois (55%) et la sécurité (44%).
Parmi les pistes plébiscitées par les Français pour permettre de relancer la construction de logements neufs : la simplification de la réglementation (41%) et la libération des terrains par l’état (en 1ère position pour les franciliens , avec 42% des réponses) ; mais aussi le renforcement de l’efficacité des dispositifs d’aides et d’incitation qu’ils ne jugent pas suffisamment efficaces (77%) et l’allongement de la pérennité de ces dispositifs au delà de 6 ans (67% des investisseurs locatifs).
« Ce sondage montre à quel point il est difficile pour un Maire de mettre en œuvre dans sa commune une politique du logement ambitieuse. A nous, promoteurs, de proposer des solutions d’aménagement urbain qui puissent répondre à leurs attentes », commente Patrice Pichet, Président Directeur Général du Groupe Pichet.
Méthodologie
Etude exclusive Institut CSA / Groupe Pichet réalisée par Internet du 22 au 26 janvier 2014. Deux échantillons ont été interrogés : un échantillon national représentatif de 1009 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et taille d’agglomération et un échantillon régional représentatif de 360 habitants de la Région Aquitaine âgés de 18 ans et plus.
Lors de l’exposé de cette étude, le Groupe Pichet a également présenté ses résultats pour l’année écoulée. En 2013, et malgré une conjoncture économique dégradée pour la troisième année consécutive, le Groupe poursuit sa dynamique positive. Ses ventes ont ainsi progressé de 5 % dans un marché en baisse de -1,7 %. Réalisant un chiffre d’affaires consolidé de 255 millions d’euros, le Groupe Pichet a amélioré sa rentabilité avant impôts à 7,7 % et ses fonds propres ont progressé de 10 % à 130 millions d’euros. Avec une capacité de 4000 lits, son activité d’exploitation hôtelière a enregistré une croissance de 14 % de son CA. L’activité d’administration de biens a progressé de 23 % et sa surface viticole en Pessac-Léognan a été doublée pour atteindre 32 ha. |
Source : www.pichet.com