Un sondage Harris Interactive pour Netatmo, entreprise française spécialisée dans les stations météorologiques connectées interroge les habitants de différents pays afin d’évaluer leur perception de la qualité de l’air intérieur. Ainsi, 1.000 Américains et 1.500 Européens (Français, Allemands et Britanniques) ont été interrogés sur leur rapport à la qualité de l’air dans leur logement.
Aux Etats-Unis (86%) comme en Europe, (90%) environ neuf habitants sur dix estiment avoir une bonne qualité de l’air dans leur logement. les résultats apparaissent assez proches dans tous les pays, les Français (89%) étant un peu moins nombreux à juger la qualité de l’air dans leur logement « très bonne », contrairement aux Britanniques (92%).
Ils estiment d’ailleurs très majoritairement, à tort, que la qualité de l’air est en général meilleure à l’intérieur qu’à l’extérieur (69% aux Etats-Unis, 66% en Europe). Français (39%) et Allemands (37%) sont plus nombreux, bien que toujours minoritaires, à penser que l’air intérieur est plus pollué que l’air extérieur.
Dans tous les pays, les habitants indiquent majoritairement se sentir mal informés sur la qualité de l’air dans leur logement, la manière de la mesurer et les gestes pour l’améliorer, en particulier au Royaume-Uni. Les données officielles faisant état d’un niveau de polluants plus élevé à l’intérieur qu’à l’extérieur bénéficient d’une visibilité limitée, à l’exception de la France et dans une moindre mesure des Etats-Unis. Les français (49%) figurent parmi les plus nombreux à déclarer avoir entendu parler de l’Agence de Protection Environnementale Américaine (EPA), devant les américains eux-mêmes. En effet l’EPA indique que les niveaux de polluants intérieurs peuvent être 2 à 5 fois – parfois 100 fois – plus élevés que le niveau de polluants extérieurs.
Dans tous les pays, la majorité des répondants se déclarent mal informés sur la manière de mesurer et d’améliorer la qualité de l’air dans leur logement. Allemands (48%) et Américains (45%) se sentent mieux informés sur ces sujets que les Français (43%) et surtout les Britanniques (24%).
Dans tous les pays interrogés, environ neuf habitants sur dix indiquent ne pas savoir comme évaluer la qualité de l’air chez eux. Seulement 11% des français savent comment évaluer la qualité de l’air chez eux. La plupart adoptent pourtant déjà ou seraient prêts à adopter un des gestes les plus efficaces pour améliorer la qualité de l’air dans son logement : ouvrir les fenêtres dix minutes par jour. Les Américains jugent plus utiles un ménage régulier (95%) et l’utilisation de produits d’entretien spécifiques (84%) et si les Européens le place l’ouverture des fenêtres en tête des « bons gestes » (95%), ils placent également dans le trio de tête le ménage régulier (88%) dont l’efficacité est moins avérée.
Préférence des français pour les gestes qui permettent d’améliorer la qualité de l’air intérieur :
- Ouvrir les fenêtres 10 minutes tous les jours : 97%
- Faire le ménage régulièrement : 93%
- Utiliser des peintures et enduits spécifiques : 81%
- Utiliser des produits ménagers spécifiques : 76%
- Utiliser des produits neutralisateurs d’odeurs : 20%
- Allumer des bougies ou de l’encens : 17%
Seule une minorité indique avoir entendu parler des appareils permettant de mesurer la qualité de l’air dans son logement : 42%, dont 14% voyant précisément ce dont il s’agit aux Etats-Unis et 38% dont 5% voyant précisément ce dont il s’agit en Europe. Ce type d’appareil intéresserait pourtant près de huit Américains sur dix (77%) et un Européen sur deux (49%). En France 39% en ont entendu parler. Si les Américains se déclarent très majoritairement intéressés par les appareils mesurant la qualité de l’air, seul un Européen sur deux semble convaincu. Les Anglo-saxons (54%) se montrent plus intéressés que les Allemands (49%) et les Français (44%).
Méthodologie
Enquête réalisée en ligne du 15 au 21 octobre 2013 auprès d’échantillons représentatifs des habitants âgés de 18 ans et plus en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis : échantillons de 500 individus dans les pays européens et de 1 000 individus aux Etats-Unis. Méthode des quotas et redressement appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, région d’habitation ainsi que catégorie socioprofessionnelle de l’enquêté (pour la France) ou niveau de revenus (pour les autres pays).
Source : www.harrisinteractive.fr