Aller au contenu

Travaux

Geste d’Or : concours d’architecture pour le patrimoine ordinaire

Le Patrimoine bâti a toujours été, en Europe, un élément essentiel de l’Identité Nationale qui donne un sens à la vie collective et suscite de multiples activités très profitables comme l’immobilier, le tourisme, l’aménagement urbain, le bâtiment…

 

Il convenait donc que les interventions sur le patrimoine ordinaire fassent l’objet d’une réflexion plus large et plus médiatique. Comme dans l’architecture neuve et dans tous les arts, il faut recenser ce qui se fait, l’analyser, le mettre en perspective, dire ce qui est bien et ce qui ne l’est pas, expliquer les raisons de ce jugement, et, au final, décerner un prix annuel au plus méritant.

 

Deux initiatives existaient déjà depuis 2004 : la société AMONIT, spécialisée dans les produits de rénovation du patrimoine, décernait son « Chemin de Fer d’Or ». La Compagnie des architectes de copropriété regroupant cent cabinets spécialisés dans l’entretien du bâti ordinaire, avait de son côté son « Dauphin d’Or ». Ces deux trophées ont été fusionnés en un seul, qu’on appelle désormais le « Geste d’Or », puisque c’est le Geste de l’Ouvrier qui est au cœur de toute intervention sur le patrimoine.

 

Le Geste d’Or est désormais une association, dont la présidence est assurée par Olivier Delalande Architecte à Paris et membre de la Compagnie des Architectes de Copropriété, le secrétariat général par Pascal Payen-Appenzeller, historien et stratigraphe, et le financement par des mécènes privés qui sont pour l’instant la société Amonit et le cimentier Vicat.

 

Un appel annuel auprès des Entrepreneurs et Architectes permet de recenser des travaux exemplaires d’entretien du Patrimoine Ordinaire. Un jury composé de 10 membres, présidé par Gilbert Galliéni, Architecte des Bâtiments de France en retraite, visite les œuvres, rencontre ses auteurs, fait un travail très exigeant d’analyse et de synthèse. On compte cette année 23 candidats.

Ce travail du jury est présenté chaque automne au Salon su Patrimoine Culturel au Carrousel du Louvre. Il aura aussi un rôle moteur dans un domaine totalement neuf, celui de l’adaptation des principes du développement durable aux bâtiments existants, sans dénaturer ceux-ci.

 

Le Geste d’Or sera décerné le vendredi 5 Novembre à 17h30 à la Salle Delorme au Salon du Patrimoine Culturel au Carrousel du Louvre à Paris. Les Invitations pour entrer au Salon sont disponibles sur demande à gestedor@fr.oleane.com.

 

Liste des 23 candidats :

  • Le 5, rue du Mail à Paris 2e est le ravalement extérieur en plâtre et intérieur en pierre de taille de l’ancien Hôtel Colbert, actuellement Copropriété d’habitation datant du 17e siècle remanié au 19e. Jean-Pierre Caillères architecte  – AJC Entreprise
  • Le 16, Grande Rue à Richelieu en Indre-et-Loire est la rénovation d’un bâtiment du 17e siècle (Richelieu est la Ville Nouvelle du Cardinal) pour réaliser des logements Les façades sont en tuffeau et enduit à la chaux. Architecte Joël Jaboeuf  – Entreprise Charrais
  • Le 72, boulevard de Sébastopol à Paris 3e n’a finalement pas pu être prêt pour le concours. Il s’agit du ravalement pierre d’un immeuble « Second Empire » dont le parement se dissout sous l’effet d’un décapant trop agressif, appliqué voici quelques années. Architecte Rémy Bernadac
  • Le 59, rue de la Paroisse à Versailles (Yvelines) est un ravalement et couverture d’un immeuble d’habitation du 18e siècle en plâtre et chaux. Architecte Claude Jeffroy  – Entreprise CCA
  • Le 89, rue de Cléry à Paris 2e est un ravalement plâtre et chaux parisien sur un immeuble du 17e siècle avec des éléments en pierre de taille Architecte Guillaume d’Astorg Entreprise Laurent & Fontix
  • Le 7ter, rue Saint Louis à Saint Germain en Laye (Yvelines) n’en est qu’au stade du projet Il s’agit d’un ravalement à la chaux d’un immeuble du 17e siècle Avec création d’un parking par-dessous, dans les caves. Architecte Georges-Bernard Roy – Entreprise MK Bat
  • Le 58, rue Grande à Fontainebleau (Seine-et-Marne) est un ravalement pierre et brique d’un immeuble 19e siècle. Architecte Michel Fayolas  – Entreprise Etair
  • Le 1, rue François Villon à Nemours (Seine-et-Marne) est l’isolation par l’extérieur d’une tour d’habitation des années 1960. Architecte Michel Fayolas  – Entreprise Tourret
  • Le 64, avenue Foch à Paris 16e est la rénovation de l’Ambassade d’Irak Immeuble des 19e et début du 20e siècle dont la façade avait été saccagée et est restituée à l’ancienne en pierre, sable et chaux. Architecte Fèvre et Gaucher  – Entreprise Spie SCGPM
  • Le 12, rue La Bruyère à Paris 9e est un ravalement parisien en pierre d’un immeuble de la fin du 19e siècle. Architectes Patrick Gœtgheluck et Pascal Robbe  – Entreprises Sapa et Holley-Duran
  • Le 5, rue Berthollet à Paris 5e est la surélévation d’un immeuble du 19e siècle. Architecte Anne Sandlarz  – Entreprise Kasparian
  • Le 1, rue du Général Galliéni à Villiers sur Marne (Val-de-Marne) est la rénovation d’un pavillon de banlieue en poste de police. Architecte Eric Verna – Entreprise Brique et Béton
  • Le 5, rue Robert Fleury à Paris 15e est un ravalement pierre d’un immeuble du 19e siècle. Architecte Eric Verna – Entreprise Livet
  • Le 6, place du Marché à Cluny (Saône et Loire) est la Rénovation d’un bâtiment d’habitation du début du 19e siècle Enduit sable et chaux Modénature au ciment naturel Enduits intérieurs au stucco Ouvrage exceptionnel par la qualité du travail effectué, par l’implication de Maîtres d’Ouvrage privés Artisan Michel Fleury
  • Le 23, rue Louis Lenoir à Villiers sur Marne (Val-de-Marne) est le ravalement d’un immeuble en meulière et briques vernissées typique de la banlieue parisienne. Architecte Eric Verna  – Entreprise Rigolot
  • La façade du 94, rue Saint Denis à Paris 2e est un ravalement en pierre d’un immeuble « Second Empire ». Claude Forget architecte – Entreprise Ares
  • Le ravalement du Palais Royal de Belleville à Paris 19e Immeuble d’habitation très modeste en bois, plâtre et chaux qui a été restitué dans son aspect d’origine avec une Copropriété très entreprenante, un engagement des habitants. Architecte Pierre Mercier  – Entreprise Sogebat
  • Les façades intérieures du 66, rue René Boulanger à Paris 10e est un ravalement en plâtre d’un immeuble du 18e siècle. Claude Forget architecte  – Peinteco entreprise
  • Les Hospices Saint-Michel de Chinon (Indre-et-Loire) ont fait l’objet d’une rénovation : 46 logements autour d’un ancien cloître du 17e siècle Façades en tuffeau et toitures en ardoises. Architecte Jean-Christophe BALLET  – Entreprise Chauvelot
  • Le 7, rue Bailly à Paris 3e est un ravalement plâtre et chaux d’un petit immeuble du 19e siècle antérieurement massacré par un enduit ciment. Claude Forget architecte – Entreprise Smet
  • Rénovation d’une porte cochère du 17e siècle au 22-24, rue Saint Sauveur à Paris 2e. Architecte Olivier Barancy – Entreprise Cholet Frères
  • Rénovation d’un bâtiment en ciment naturel dans le village d’Yzeron (Rhône) Artisan « Ateliers du paysage » M. Bertone
  • Le 7, rue Saint Vincent de Paul à Paris 10e est un ravalement parisien en pierre. Architecte Jacques Sinay – Entreprise Centralbat

 

Source : www.archicopro.com
Compagnie des Architectes de Copropriété

nv-author-image

Isabelle DAHAN

Rédactrice en chef de Monimmeuble.com. Isabelle DAHAN est consultante dans les domaines de l'Internet et du Marketing immobilier depuis 10 ans. Elle est membre fondatrice de la Fédération Française de l'Immobilier sur Internet (F.F.2.I.) www.ff2i.org et membre de l’AJIBAT www.ajibat.com, l’association des journalistes de l'habitat et de la ville. Elle a créé le site www.monimmeuble.com en avril 2000.

Laisser un commentaire