A l’approche des beaux jours, la plateforme immobilière « Wall-Market.com » s’intéresse aux prix et à la règlementation en vigueur des appartements avec terrasses à Paris.
Très recherchés, les appartements avec terrasses à Paris constituent le rêve de nombreux citadins : selon l’institut de sondage Ipsos, près de trois acheteurs sur cinq sont prêts à débourser plus afin de s’offrir le luxe d’une terrasse. Ce souhait se traduit d’ailleurs souvent par une baisse des exigences quant à la situation géographique de l’appartement.
Les terrasses sont souvent considérées comme parties communes d’un immeuble mais sont assorties d’un droit de jouissance exclusif permettant au propriétaire d’en être l’unique usager. En échange d’un bon entretien, ce dernier peut donc aménager sa terrasse comme bon lui semble (plantes et mobilier de jardin) à l’exception d’installations durables et constructions en dur devant faire l’objet d’une validation de la copropriété et parfois même de la mairie.
L’un des principaux problèmes rencontré en copropriété concerne l’étanchéité et les personnes qui sont tenues de payer ces travaux de réfection. Les travaux touchant au gros œuvre ou à l’étanchéité d’une terrasse, partie privative ou partie commune à jouissance exclusive, incombent donc à l’ensemble des copropriétaires en proportion de leurs tantièmes. A l’inverse, le copropriétaire titulaire du droit de jouissance exclusive supporte seul les dépenses relatives au revêtement superficiel.
Par exception, le règlement de copropriété peut prévoir des règles de répartition différentes qui doivent être appliquées si la clause est claire et précise. Il est donc recommandé de consulter le règlement de copropriété voire même de prendre l’avis d’un notaire avant d’engager toute modification dans cet espace.
L’estimation d’une terrasse, généralement considérée comme la seconde pièce à vivre d’un appartement repose sur de nombreux critères. Si l’estimation d’un bien d’après la loi Carrez ne prend pas en compte la surface extérieure, il est toutefois possible d’établir une pondération comprenant la terrasse. Il s’agit du calcul de la surface pondérée, obtenue en additionnant à la superficie réelle des correctifs, traduisant les divers facteurs de confort du bien.
Ainsi, la pondération pour une terrasse de plain-pied sera de 40 à 50% tandis que les toits terrasse, moins côtés, subiront une pondération de 25%. Pourtant, dans les deux cas, la pondération est moindre lorsque la surface de la terrasse dépasse la moitié de la surface de l’appartement.
Au-delà d’une question de surface, une surcote peut être appliquée en fonction de la vue, de l’ensoleillement, des prestations offertes ou dans le cas d’un immeuble ancien.
Source : www.Wall-Market.com