Selon le bilan 2012 de l’assurance française publié par la Fédération Française des Sociétés d’Assurance (FFSA), la croissance des assurances de biens et de responsabilité est demeurée significative en 2012 (+4 %). Malgré l’absence de catastrophe naturelle de grande ampleur, la charge de sinistres s’est alourdie.
En dépit d’une conjoncture économique toujours défavorable, l’assurance française démontre sa solidité. En 2012, son chiffre d’affaires s’établit à 182,3 milliards d’euros et demeure à un niveau élevé. Si le chiffre d’affaires de l’assurance fléchit pour la seconde année consécutive, il demeure à un niveau élevé avec des cotisations qui s’établissent à 182,3 milliards d’euros : 132,5 milliards d’euros au titre des assurances de personnes et près de 50 milliards d’euros pour les assurances de biens et de responsabilité.
La collecte en assurances de biens et de responsabilité progresse (+4%) sous un double effet prix et volume et celle des assurances de personnes se contracte (- 6%) du fait notamment de l’évolution de la collecte en assurance vie. Le montant global des sinistres et des prestations s’élève à 165,8 milliards d’euros, en augmentation de 2%.
La croissance des assurances de biens et de responsabilité est demeurée significative en 2012 (+4 %). Malgré l’absence de catastrophe naturelle de grande ampleur, la charge de sinistres s’est alourdie : le montant global des prestations versées et des dotations aux provisions en 2012 atteint 35 milliards d’euros, en hausse de 4%.
« L’année 2012 aura été particulièrement difficile en assurance multirisques habitation où, malgré une augmentation du chiffre d’affaires de 6%, le résultat technique se dégrade », souligne Jean-François Lequoy, Délégué général de la FFSA.
La vague de froid, sans précédent depuis 25 ans, qui a touché la France début 2012 a occasionné de très nombreux dommages, de faible ou moyenne envergure, expliquant une hausse de la sinistralité de plus de 500 millions d’euros en dégâts des eaux (ex. : ruptures de canalisations dues au gel) et en incendie (ex. : utilisation massive et parfois mal maîtrisée d’appareils de chauffage). Par ailleurs, les cambriolages de résidences principales continuent d’augmenter même si la courbe de progression s’est infléchie en 2012 (+8,5% contre + 17% en 2011).
Source : www.ffsa.fr