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Immobilier

Agents immobiliers : affichage des honoraires en vitrine globalement respecté

Les honoraires des syndics doivent être affichés en vitrine de façon visible et lisible de l’extérieur. Cette obligation est-elle scrupuleusement respectée ? C’est ce qu’a voulu savoir la CLCV par une enquête réalisée auprès de 937 agences immobilières.

Lorsqu’un établissement dispose d’une vitrine, le professionnel est tenu d’afficher, de façon visible et lisible de la clientèle, les prix des prestations assurées, et notamment celles liées à la vente ou à la location de biens et à la rédaction des baux, en indiquant, pour chacune de ces prestations à qui incombe le paiement de cette rémunération. L’affichage en vitrine doit se faire de façon visible et lisible depuis la voie publique (Arrêté du 29 juin 1990).

Sur les 937 agences immobilières du sondage, près de 77% d’entre elles procèdent à un affichage en vitrine. Les 23% restant n’indiquent aucune information et se contentent généralement de la fameuse mention FAI (Frais d’Agence Inclus) sur les petites annonces.

« Les résultats sont donc bons, mais sur un point qui relève du fondement même de cette profession, la transparence tarifaire vis-à-vis du consommateur, ils devraient d’être meilleurs. Cela est difficilement compréhensible d’autant plus que nous avons été assez souples lors de notre enquête, certaines agences affichant des honoraires peu lisibles depuis la voie publique », commente David Rodrigues, juriste à l’association de consommateurs CLCV.

Depuis quelques temps, l’idée de voir la création de diverses instances chargées du contrôle, de la déontologie et de la discipline des professionnels de l’immobilier fait son chemin. Ces derniers l’ont d’ailleurs indiqué dans leur Livre Blanc. La simple question de l’affichage des honoraires pourrait être soumise à ces instances et lorsque l’on connaît l’importance ainsi que la fréquence de certains litiges, leur mise en place devient une réelle nécessité afin d’assainir la profession et protéger les droits des consommateurs.

En conséquence, la CLCV demande que soient instaurés le plus rapidement possible des instances chargées de la déontologie, de la discipline et du contrôle des activités des professionnels de l’immobilier. Les associations de consommateurs doivent bien sûr être présentes dans ces instances.

*La CLCV signale que les informations ont été recueillies fin 2012-début 2013 et que la situation a pu évoluer depuis, même si toute variation ne se ferait qu’à la marge.

Source : www.clcv.org

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Isabelle DAHAN

Rédactrice en chef de Monimmeuble.com. Isabelle DAHAN est consultante dans les domaines de l'Internet et du Marketing immobilier depuis 10 ans. Elle est membre fondatrice de la Fédération Française de l'Immobilier sur Internet (F.F.2.I.) www.ff2i.org et membre de l’AJIBAT www.ajibat.com, l’association des journalistes de l'habitat et de la ville. Elle a créé le site www.monimmeuble.com en avril 2000.

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